
Sur le stand Acer de l‘IFA 2025, le Swift Air 16 attire l’attention par sa dénomination assumée. Ce nom n’est pas un hasard : Acer vise clairement le MacBook Air avec cet ultraportable de 16 pouces qui pèse moins d’1 kg.
Après quelques minutes de manipulation, le constat est mitigé. Une construction soignée mais des concessions qui se ressentent.
Du bon sans être exceptionnel
L’alliage magnésium-aluminium donne une première impression positive. La machine se montre rigide, sans flexion notable du clavier ou de l’écran. Acer a visiblement travaillé la qualité de construction, même si elle n’atteint pas les standards Apple.

Les finitions restent correctes sans briller. Les jointures sont propres, les matériaux bien assemblés.

Le clavier adopte un design plat qui rappelle immédiatement les Dell XPS récents. Cette approche privilégie l’esthétique à l’ergonomie : les touches affleurent presque avec le châssis, ce qui créé un look épuré mais une frappe un peu moins satisfaisante. La course courte et le feedback limité rappellent les défauts des XPS 13 touchés par cette mode du « tout plat ». Dommage qu’Acer ait suivi cette tendance plutôt que de privilégier le confort de frappe.
Après, c’est forcément une question de goût. Il faut un temps d’adaptation avec les touches très rapprochées.

Le poids annoncé impressionne : 990 grammes pour la version IPS, 1,1 kg pour l’OLED. Ces chiffres placent le Swift Air 16 parmi les ultraportables 16 pouces les plus légers du marché. En main, cette légèreté se ressent immédiatement, ce qui rend la machine très agréable à transporter.
Écran OLED : joli mais pas éblouissant
L’option OLED WQXGA+ (2880 x 1800) à 120 Hz constitue l’atout principal du Swift Air 16. Les couleurs se montrent punchy, les noirs profonds comme attendu sur cette technologie. Le rendu plaît à l’œil, surtout sur les contenus vidéo.

Cependant, cet OLED déçoit un peu comparé au superbe écran du Swift 14 AI vu au Computex cette année. Le traitement semble moins poussé, mais surtout le traitement anti-reflet est là, mais moins impressionnant. Pour un ultraportable nomade, c’est néanmoins correct. On a l’effet miroir que l’on peut avoir sur l’Oled entrée de gamme (les anciens Asus ZenBook OLED par exemple).
Pour aller plus loin
L’Acer Swift Edge 14 AI résout le plus grand défaut des écrans OLED
La dalle IPS de base (1920 x 1200) paraît quand même fade après l’OLED, mais reste cohérente pour un usage professionnel. Cette option permettra surtout d’atteindre le prix d’appel de 999 euros annoncé par Acer.
Performances Ryzen AI certainement au rendez-vous
Les processeurs AMD Ryzen AI 300 series promettent de bonnes performances dans un enrobage basse consommation. Sur le stand, la fluidité semblait au rendez-vous, même si les conditions de démonstration ne permettent pas de test poussé.
Les cartes graphiques intégrées Radeon 820M, 840M et 860M sont un vrai plus face aux solutions Apple. Ces GPU peuvent faire tourner quelques jeux en 1080p, ce qui dépanne sur une machine légère. Un argument non négligeable pour les utilisateurs occasionnels de gaming.
L’autonomie annoncée de 13 heures reste correcte sans impressionner. Le MacBook Air M3 dépasse régulièrement les 15 heures en usage réel, il bénéficie de l’efficacité énergétique ARM et même du refroidissement passif.
Positionnement tarifaire qui interroge
Le prix d’appel de 999 euros concerne la version IPS avec probablement la configuration de base. Pour l’OLED et les caractéristiques intéressantes, comptez probablement 1300-1400 euros, se rapprochant d’un MacBook Air bien équipé. Rappelons que le MacBook Air M4 en 16 Go est vendu 999 euros désormais en 14 pouces.
Cette stratégie tarifaire pose question. À prix équivalent, le MacBook Air offre une construction premium, une autonomie supérieure, un écosystème logiciel optimisé. Les avantages du Swift Air 16 (écran plus grand, ports plus nombreux, compatibilité Windows) suffisent-ils à justifier ce positionnement ?
Viser le « moins d’1 kg » oblige Acer à des choix techniques qui se ressentent, on parle ici de l’écran IPS. Proposer un ultraportable performant et léger nécessite des concessions que le MacBook Air évite grâce à l’intégration verticale d’Apple.
L’autonomie un peu moins bonne, par exemple. Acer livre une machine honnête malgré tout. Pour un premier « Air » PC, c’est encourageant.
Les ports USB-C, USB-A et HDMI offrent une connectivité plus riche qu’Apple. Les utilisateurs Windows apprécieront cette polyvalence, surtout en entreprise.

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