Test du DJI Neo 2 : pourquoi la première génération ne tient pas la comparaison

Profitez de l'instant, il s'occupe de tout

Plus qu'un drone, une caméra volante autonome taillée pour les réseaux sociaux. Le DJI Neo 2 efface les frustrations du premier modèle et s'impose comme une révolution dans la capture vidéo personnelle. Avec la 4K60p, un évitement d'obstacles bluffant et un contrôle gestuel magique, il redéfinit la manière de se filmer seul ou à plusieurs. Est-ce le compagnon de voyage ultime ?
DJI Neo 2
 
DJI Neo 2
Le DJI Neo 2 // Source : Tristan Jacquel

L’an dernier, DJI avait surpris son monde. En ajoutant la gamme « Neo » à son écosystème déjà dense – Mini pour la légèreté et la réglementation, Air pour l’équilibre et la double optique, Mavic Pro pour la performance pure, et Avata pour l’immersion FPV, le constructeur chinois ne lançait pas un drone de plus. Il proposait un nouveau concept : la caméra volante totalement autonome, sans télécommande.

Le premier Neo était un galop d’essai. Une idée brillante sur le papier, mais dont l’exécution souffrait de quelques frustrations : un suivi parfois capricieux, une qualité vidéo correcte mais limitée à 4K30p, un évitement d’obstacles trop basique pour inspirer une confiance absolue et des performances très moyennes face au vent.

DJI Neo 2
La place préférée du DJI Neo 2 // Source : Tristan Jacquel

Un an plus tard, le Neo 2 débarque avec une feuille de route longue comme le bras et des défis à la pelle. Une des grandes avancées repose précisément sur ses capacités de suivi, très impressionnantes, tout comme son évitement des obstacles qui a de quoi rendre jaloux les drones des séries Mini Pro, Air ou Mavic. Avec le Neo 2, on peut se filmer seul en voyage sur fond de paysage ou à deux, sans besoin d’une troisième personne pour tenir la caméra. Sans trahir la suite, on peut le dire : à 239 euros, ce que propose cet appareil est stupéfiant.

DJI Neo 1 vs DJI Neo 2 : les différences clés

CaractéristiqueDJI NeoDJI Neo 2
Poids~ 135 g151 g
Objectif (équiv.)14 mm (Ultra Grand-Angle, 117.6°)16,5 mm (Ultra Grand-Angle, 110°)
Capteurs d’obstaclesVentraux (uniquement vers le bas)Omnidirectionnels (Avant, arrière, dessus, dessous)
Format vidéo max4K30p4K60p (et ralenti 4K100p avec télécommande optionnelle)
Stockage22 Go (interne)50 Go (interne)
Contrôle gestuelOui
Contrôle vocalNonOui
Autonomie~ 10-12 minutes18 minutes
Vitesse Max ~ 8 m/s (~29 km/h)12 m/s (~43 km/h)

Caractéristiques techniques

Ce test a été réalisé avec un drone prêté par DJI.

Plus lourd, plus dense, plus intelligent

À première vue, le Neo 2 ressemble fort à son prédécesseur. Il conserve ce format FPV inspiré de l’Avata 2, avec des hélices entièrement carénées. Les cages de protection sont l’ADN de la gamme Neo : elles le rendent totalement inoffensif en cas de choc (qu’il évite soigneusement).

On peut le saisir en vol — et il s’éteint — le faire décoller de la main et atterrir dessus sans la moindre crainte. C’est un point crucial pour l’usage « selfie » et familial auquel il se destine.

DJI Neo 2
150 g, 17 cm de large, le Neo 2 se range facilement // Source : Tristan Jacquel

En le prenant en main, on sent la différence avec le premier Neo. Le poids passe de 135 g à 151 grammes, mais c’est une plume. Il reste très largement sous la barre fatidique des 250 g, ce qui signifie qu’aucune formation n’est requise et qu’il peut voler presque partout, en respectant bien sûr les zones de restriction (l’application DJI Fly vous le rappellera).

Côté taille, il mesure 147 × 171 × 41 mm et ne se plie pas. Pour autant, il entre dans la plupart des poches de blouson.

Une bardée de nouveaux capteurs

Mais les changements les plus importants ne sont pas cosmétiques. Ils sont fonctionnels. D’abord, on note l’apparition de deux antennes externes à l’arrière. Celles-ci améliorent considérablement la portée et la stabilité de la connexion lorsqu’on décide de l’utiliser comme un drone « classique » avec la télécommande optionnelle RC-N3.

Ensuite, et c’est la révolution matérielle de ce modèle, le système de vision a été entièrement repensé. Le Neo 1 se contentait de deux mini-caméras sur le ventre pour gérer son atterrissage. Le Neo 2 embarque un arsenal de capteurs :

  • Deux caméras « fish-eye » : une sur le dos et une sur le ventre. Elles ne servent plus seulement à atterrir, mais à « voir » le monde à 180° au-dessus et en dessous.
  • Un capteur Lidar : positionné à l’avant, il mesure la distance aux objets avec une grande précision, même en basse lumière, là où les caméras classiques commencent à générer du bruit et perdent en fiabilité.

Combinés, ces capteurs offrent au Neo 2 une détection d’obstacles omnidirectionnelle. Il voit partout : devant, derrière, dessus, dessous, et sur les côtés. C’est ce qui lui permet de vous suivre en forêt en évitant les branches et tout obstacle sur son chemin.

DJI Neo 2
La caméra fisheye supérieure de détection d’obstacle du DJI Neo 2 // Source : Tristan Jacquel

Enfin, un ajout tout simple mais génial fait son apparition : un petit écran sur le flanc gauche du drone. À côté, un bouton de mode et le bouton d’alimentation/décollage. C’est la clé de l’expérience « sans smartphone ». On allume le drone, on clique sur le bouton de mode pour choisir son plan (Follow, Circle, Dronie…), l’écran confirme le choix, et on appuie sur « décollage ». Le drone part de la paume, vous reconnaît, et commence à filmer. Simple, immédiat, efficace.

Passage à la 4K/60p et nouvel objectif

La fiche technique du capteur semble inchangée : c’est un modèle de 1/2 pouce, deux fois plus petit donc que celui des Mini Pro récents (1 pouce) ou des Air et Mavic (1 pouce et micro 4/3). Sur le papier, cela signifie moins de sensibilité en basse lumière et plus de bruit à ISO élevés.

L’objectif est un équivalent 16,5 mm (f/2.8), un ultra grand-angle avec un champ de vision de 110°. C’est un léger resserrement par rapport au 14 mm du Neo 1, un choix judicieux pour réduire l’effet de distorsion « fish-eye » tout en conservant un cadre très large, parfaitement adapté à l’usage « selfie » et au suivi, car il capture l’utilisateur et son environnement immédiat.

DJI Neo 2
L’optique du DJI Neo 2 cadre un peu moins large mais ne déforme plus l’image // Source : Tristan Jacquel

Le vrai changement, c’est le processeur d’image. Il débloque enfin ce dont le capteur était capable. La limite de la 4K30p saute, et le Neo 2 propose désormais une capture en 4K60p ultra-fluide et même en 4K100p pour des ralentis (mais seulement avec la télécommande optionnelle pour le mode 100p). La différence n’est pas qu’un chiffre. Le passage de 30p à 60p offre une fluidité et une impression de netteté radicalement supérieures.

Le processeur vidéo semble également mieux exploiter le capteur. La plupart des vidéos obtenues pendant mon test étaient impressionnantes en termes de dynamique, de précision et de rendu des couleurs, pour peu que la lumière soit présente. Le débit vidéo maximal passe de 75 à 100 Mbps (en HEVC), à condition là encore d’utiliser la télécommande optionnelle. Avec le smartphone ou en mode autonome, ça bloque à 50 Mbps, ce qui franchement n’est pas un problème, la qualité est au rendez-vous.

Même en conditions de basse lumière, face soleil couchant, le Neo 2 s’en sort haut l’hélice

En revanche, n’espérez pas de modes « pro » avancés. Pas de D-Log ou de HLG pour l’étalonnage des couleurs, ni de mode RAW pour les photos. Le Neo 2 filme en SDR Rec.709, un format universel, propre, prêt à être monté et partagé sur les réseaux sociaux. Au vu des résultats obtenus, cette « limitation » est en fait une force : le Neo 2 n’est pas fait pour la post-production complexe, il est fait pour l’efficacité.

La mémoire interne suit cette montée en gamme, passant de 22 Go à 50 Go. C’est suffisant pour environ 1h30 de vidéo en 4K/60p. Le transfert des vidéos s’effectue par USB-C ou en Wi-Fi, avec des débits très rapides (jusqu’à 80 Mo/s) vers un smartphone.

Pilotage : la révolution gestuelle

Oubliez tout ce que vous savez — ou imaginez — sur le pilotage de drone. Le Neo 2 peut se piloter, mais il est surtout conçu pour voler tout seul et intéragir avec vous et vos gestes.

Une fois le drone en l’air et verrouillé sur vous (il vous cadre automatiquement), il vous suffit de lever la paume de votre main face à lui. La LED frontale passe au bleu marine : il vous a reconnu.

DJI Neo 2
Sur la gauche, l’afficheur OLED qui indique le mode enclenché (selfie, suivi…) et à droite le capteur Lidar pour éviter les obstacles en basse lumière // Source : Tristan Jacquel

À partir de là, votre main devient une télécommande intuitive :

  • Une main : Déplacez votre paume vers la gauche, le drone se décale à gauche. Montez-la, il prend de l’altitude. Baissez-la, il descend. C’est parfait pour ajuster le cadrage en quelques secondes sans sortir son téléphone.
  • Deux mains : Écartez vos paumes l’une de l’autre, et le drone s’éloigne de vous, avec un « zoom-out » fluide. Resserrez-les, et il se rapproche.
DJI nous a donné l’opportunité d’utiliser le Neo 2 sur le lac d’Annecy.

C’est d’une simplicité enfantine, d’une réactivité bluffante, et cela change tout à l’usage. On n’hésite plus à l’envoyer un peu plus loin, un peu plus haut, à le faire passer de l’autre côté d’un chemin et rapidement on ne se soucie plus de lui. C’est ludique et incroyablement pratique.

Pour le récupérer, il suffit de tendre la main à plat face à lui. Il détecte votre paume, s’approche, descend doucement et s’y pose, puis coupe ses moteurs. L’enregistrement vidéo s’arrête alors automatiquement, dès votre paume ouverte à plat détectée, ce qui économise l’espace de stockage en n’enregistrant pas la phase d’atterrissage.

Malgré un vent très fort, le Neo 2 revient bien se poser sur la main. S’il hésite, on peut l’attraper et il se fige immédiatement.

Un suivi (enfin) intelligent

Le cœur du Neo 2, c’est son mode « Follow ». Et grâce au nouveau système de vision omnidirectionnel, l’ActiveTrack est transfiguré. Là où le Neo 1 s’arrêtait au moindre obstacle, le Neo 2 navigue sereinement.

Je l’ai emmené en forêt, en VTT. Le drone nous précédait (on peut régler la distance par défaut : proche, moyenne, lointaine), passait sous des branches basses, se décalait pour éviter un tronc, et reprenait sa position, sans jamais nous lâcher. C’est tout simplement phénoménal. Il est, dans ce scénario de suivi à basse altitude, plus performant et plus fiable qu’un Mini 5 Pro ou qu’un Air 3.

Malgré des branches clairement dans son axe de passage, le Neo 2 ne les percute pas.

Bien sûr, ce n’est pas infaillible. Dans des environnements très complexes (une forêt très dense avec beaucoup de petites branches fines), il lui est arrivé de s’immobiliser, ne sachant plus où aller. Mais c’est rarissime. Il suffit alors de le récupérer ou avec son smartphone, de reprendre la main une seconde pour le débloquer.

On retrouve aussi les « Mastershots », ces enchaînements de figures pré-programmées (Dronie, Helix, Rocket…) qui créent des clips courts et dynamiques, parfaits pour les réseaux sociaux.

Usage classique et application DJI Fly

Dans sa version de base, le Neo 2 peut être contrôlé par smartphone en Wi-Fi, via l’app DJI Fly. L’interface, claire et épurée, offre un retour vidéo, l’accès à tous les modes de vol (y compris les « SelfieShots » et MasterShots), et des joysticks virtuels pour un pilotage manuel.

C’est aussi via l’app que l’on accède aux réglages de sécurité (comme l’évitement « Bypass » pour contourner les obstacles) et aux réglages « PRO » de la caméra. On peut ainsi ajuster manuellement l’ISO, la vitesse d’obturation (shutter) et la compensation d’exposition (EV) pour peaufiner son image.

Cela permet d’utiliser le drone en mode manuel, de le faire monter jusqu’à 120 mètres d’altitude, de filmer des paysages ou de faire des photos. Mais soyons clairs : ce n’est pas le confort d’une vraie télécommande, et la portée Wi-Fi est très limitée (environ 50 mètres).

DJI Neo
La petite LED de statut à droite passe au bleu lorsqu’on montre sa main pour contrôler le Neo 2 // Source : Tristan Jacquel

Côté performances en vol, il ne faut pas attendre de miracles d’un drone de 151 g. Malgré des moteurs plus puissants que le Neo, il est vite ralenti par le vent et mieux vaut vérifier avant de l’envoyer trop loin s’il n’aura pas vent de face au retour.

Pour un usage « vrai drone », l’option de la télécommande RC-N3 (incluse dans le pack Fly More) est indispensable. Elle permet d’envoyer le drone à plusieurs kilomètres (en théorie). En cas de coupure de communication, le RTH (Return to Home) a été amélioré et le ramène au point de départ avec précision.

Le Neo 2 conserve également sa compatibilité avec les DJI Goggles N3 et la télécommande FPV Controller 3. Il peut alors être piloté comme un drone FPV (type Avata 2), en se penchant dans les virages pour des vidéos plus immersives.

Autonomie et charge : adaptées à l’usage

Le Neo 2 embarque une batterie de 1800 mAh qui lui confère une autonomie théorique de 16 minutes, soit deux de moins que le Neo 1. En pratique, il ne faut pas espérer plus de 12 à 13 minutes de vol utile. Lorsque sa batterie est quasi vide, le Neo 2 se fige et sa LED frontale passe au rouge. On s’en aperçoit rapidement car on ne l’entend plus près de soi et il suffit d’aller lui tendre la main pour qu’il s’y pose.

DJI Neo 2
Le port de charge et de transfert est installé à l’arrière // Source : Tristan Jacquel

Petit bémol, la charge de la batterie dans le drone est limitée à 10 W et ça ne va pas bien vite. Mieux vaut opter pour le pack Fly More, à 329 euros, avec 2 batteries supplémentaires et surtout une station de charge qui encaisse 60 W avec un chargeur PD. On passe alors d’une bonne heure de charge à 20 minutes par batterie.

Des photos en progrès

Le Neo 2 s’en sort très bien en photo, mieux que le Neo 1, mais ses clichés restent limités à 12 MP et au format JPEG. Soyons clair, il n’a rien à envier aux meilleurs smartphones, mais il reste en deçà des 50 MP d’un Mini 5 Pro, qui propose en outre l’enregistrement au format RAW. Toutefois, le nouveau bloc optique procure un meilleur piqué, tout à fait convenable dans l’absolu, et combiné à la bonne dynamique du capteur, l’ensemble livre des clichés contrastés et bien balancés en terme de colorimétrie.

DJI Neo 2
Nouvel objectif, nouveau processeur, les photos de 12 MP sont de bonne qualité // Source : Tristan Jacquel

Prix et disponibilité

Le DJI Neo 2 est disponible en plusieurs configurations. Le pack de base DJI Neo 2 (drone seul) est vendu au prix de 239 euros.

Plusieurs packs « Fly More » sont également proposés pour étendre l’autonomie et les options de pilotage :

  • DJI Neo 2 Fly More Combo (drone seul) au prix de 329 euros.
  • DJI Neo 2 Fly More Combo au prix de 399 euros.
  • DJI Neo 2 Motion Fly More Combo (incluant la compatibilité FPV) au prix de 579 euros.

L’assurance DJI Care Refresh est également proposée, avec jusqu’à quatre remplacements en deux ans en cas d’accident.

Avec le Neo 2, on découvre son environnement sous un nouvel angle

Cette augmentation de 39 euros sur le pack de base est-elle justifiée ? Au vu des ajouts technologiques, la réponse est clairement oui. L’écart de prix s’explique par une liste substantielle d’améliorations qui transforment l’expérience : le Neo 2 intègre un système de détection d’obstacles omnidirectionnel (360°) performant, un contrôle gestuel complet, le passage à la vidéo 4K/60p, une mémoire interne plus que doublée (50 Go) et un nouvel écran embarqué.

Notre avis sur Le DJI Neo 2

Logiciel
10
Le véritable bond en avant du Neo 2, c'est l'expérience. Vous n'avez plus besoin d'être pilote. Vous sortez le drone de votre poche, vous le faites décoller dans la paume de votre main, et c'est tout. Fini, le temps perdu à installer un smartphone sur une télécommande ou à sortir un contrôleur à écran dédié, à visser les joysticks. Vous n'êtes plus derrière la technique, vous êtes dans l'action. Vous pouvez lui parler : le contrôle vocal vous permet de le faire décoller. Le contrôle gestuel, vous sert à cadrer. Le drone vous suit et varie les angles pour un rendu dynamique. Quand vous avez fini, vous tendez la main, et il revient s'y poser. C'est cette simplicité, cette rapidité qui fait toute la différence. Bien sûr, vous pouvez toujours dégainer une télécommande (optionnelle) et l'app DJI Fly pour le piloter comme un drone classique. Mais c'est une option. L'essentiel est ailleurs : vous laisser profiter du moment.
Design
9
Pas de révolution esthétique ici, mais une évolution purement fonctionnelle. Le Neo 2 prend 16 grammes (151 g), mais il les justifie tous. C'est le prix à payer pour l'ajout crucial des capteurs 360° et du ToF avant. Le design reste centré sur la robustesse : c'est un appareil dense, compact, qui respire la solidité. Les hélices carénées sont toujours l'atout maître du concept. Elles inspirent une confiance totale et changent l'interaction : on n'hésite jamais à le faire décoller de la main ou à le rattraper en vol. L'ajout du petit écran en façade est la vraie bonne idée : il permet de valider d'un coup d'œil quel mode est enclenché (suivi, cercle, etc.) et rend le drone vraiment indépendant. C'est un design pensé pour l'action. On sort de la poche, on vole.
Vidéo
8
Le vrai changement vient du nouveau processeur vidéo. C'est lui qui débloque enfin la 4K/60p, et ça change tout. L'image est nette, les mouvements sont fluides. Il permet même de superbes ralentis en 4K/100p, une option cependant réservée aux possesseurs de la télécommande optionnelle RC-N3. Le bloc optique a lui aussi été revu. Il cadre un peu moins large que son prédécesseur, mais c'est un atout. Fini les déformations "fish-eye" disgracieuses ; l'image est bien plus naturelle, précise et contrastée. Il faut être factuel : cela reste un capteur 1/2 pouce. Dès que la lumière baisse, il ne fait pas de miracle et le bruit s'invite. Et ne lui parlez pas de Log. Le Neo 2 vous livre des fichiers SDR propres, en HEVC proprement compressés. C'est du prêt-à-monter, du prêt-à-poster même. C'est exactement ce qu'on lui demande.
Photo
7
C'est la bonne surprise. Oubliez le service minimum du Neo 1. Le nouveau bloc optique (plus piqué, moins de déformation) et le processeur vidéo plus solide font la différence. Les images sont propres. Alors oui, on reste limité à 12 MP et au JPEG seulement. On est d'accord, ce n'est pas fait pour le photographe qui veut "triturer" du RAW de 50 MP. Mais le traitement d'image est excellent. On est au niveau d'un smartphone premium : les JPEGs ne sont pas surpiqués, on évite les vilains artéfacts de compression, et la dynamique est étonnamment bonne. Il se débrouille très bien, même dans les scènes à contre-jour. Pour des clichés rapides et nets, c'est du bon boulot.
Note finale du test
9 /10
Il y a des produits qui initient un concept, et il y a ceux qui transforment l'essai. Le DJI Neo 2 appartient à cette seconde catégorie. Il redéfinit la capture de moments par son aspect résolument ludique et son automatisation remarquable.

C'est un appareil petit et solide qu'on sort d'une poche et qui vole dans l'instant, sans configuration compliquée. Il décolle de votre main, vous suit et filme sans télécommande, grâce à un contrôle gestuel intuitif. L'évitement d'obstacles omnidirectionnel inspire confiance, même dans des environnements complexes. L'idée est simple : on le lance et on ne s'occupe plus de lui. On peut enfin profiter de l'instant sans devoir gérer les aspects techniques du tournage. Le tout est capturé en 4K/60p, avec l'assurance d'images nettes et dynamiques.

La possibilité d’utiliser une télécommande pour une portée accrue, ainsi que la compatibilité avec un casque FPV, ajoutent de la flexibilité. Cependant, l'essence du Neo 2 réside dans sa capacité à rendre la captation vidéo accessible et sans effort. Pour ceux qui recherchent un compagnon de tournage pratique et intelligent, le DJI Neo 2 est un choix incontournable.

Points positifs du DJI Neo 2

  • La spontanéité d'usage : de la poche au vol en une seconde

  • Le contrôle gestuel et vocal

  • L'évitement d'obstacles 360°, qui marche vraiment.

  • La qualité vidéo 4K/60p

  • L'optique revue, plus naturelle et sans distorsion

  • La qualité photo (JPEG)

  • L'écran de contrôle sur la face avant

  • Le bruit de fonctionnement peu discret mais réduit (vs Neo 1)

  • Le nouveau pack Fly more optionnel avec 3 batteries sans télécommande

  • Le stockage interne de 50 Go, bien suffisant malgré l'absence de lecteur de carte

Points négatifs du DJI Neo 2

  • On aimerait du HDR en vidéo, c'est forcément possible

  • La recharge de la batterie un peu lente dans le drone (mais rapide avec la base de charge optionnelle)

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