
DJI, leader incontesté du marché des drones, semble bien parti pour continuer à marquer les esprits avec ses nouveaux modèles. On le sait, la marque se distingue depuis des années avec les gammes Mini et Air – idéales pour les amateurs et les créateurs nomades – mais c’est avec la gamme Mavic que le fabricant excelle et s’adresse aux utilisateurs les plus exigeants.
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Avec le Mavic 4 Pro, ils ne devraient pas être déçus, tant DJI a revu la copie du Mavic 3, amélioré ce qui pouvait l’être et finalement développé un tout nouveau drone, tout en maintenant le tarif du précédent. Chapeau, d’autant que les spécifications sont à la hausse : nouvelle optique signée Hasselblad combinée à un capteur 4/3 de 100 MP, meilleur processeur graphique pour des photos plus nettes, notamment avec le second objectif de 70 mm et, enfin, un téléobjectif de 168 mm plus lumineux, désormais couplé à un capteur de 50 MP presque 50 % plus grand.
Caractéristique | Mavic 4 Pro | Mavic 3 Pro |
Caméra principale | 28 mm f/2, capteur 4/3 100 MP | 24 mm f/2.8, capteur 4/3 20 MP |
Téléobjectif moyen | 70 mm f/2.8, capteur 1/1.3″ 48 MP | 70 mm f/2.8, capteur 1/1.3″ 48 MP |
Téléobjectif long | 168 mm f/2.8, capteur 1/1.5″ 50 MP | 166 mm f/3.4, capteur 1/2″ 12 MP |
Capteur LiDAR | Oui | Non |
Autonomie | 51 minutes | 43 minutes |
Cadence max | 4K/120 fps | 4K/60 fps |
Formats vidéo | 6K max, DLog, DLog-M | 5K max, DLog, DLog-M |
Poids | 1063 g | 958 g |
Le Mavic 4 Pro hérite, comme le Mini 4 Pro, d’une nacelle pivotant à la verticale, et même à 360°, se pare d’un capteur Lidar pour mieux détecter les obstacles et voit son autonomie passer la barre des 50 minutes. Ajoutez à cela une nouvelle télécommande — optionnelle — RC Pro 2 avec écran MiniLED ultra-lumineux rotatif, et vous obtenez un outil auquel les photographes et les vidéastes ne devraient pas rester insensibles…

DJI Mavic 4 ProCaractéristiques techniques
Modèle | DJI Mavic 4 Pro |
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Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un drone prêté par DJI.
DJI Mavic 4 ProÉlégance et robustesse
Le Mavic 4 Pro séduit par un design qui allie esthétique et fonctionnalité.

Ses bras affinés lui confèrent une silhouette élancée, tandis que sa nacelle arrondie pivote à 360° et permet des photos en mode portrait ou des vidéos optimisées pour les réseaux sociaux.
Le Mavic 4 Pro pèse 1063 g, soit environ 150 g de plus que le Mavic 3 Pro, à la faveur d’une batterie plus lourde et plus endurante. Il entre ainsi en catégorie C2 et nécessite une certification pour être utilisé. Une formation en ligne gratuite, disponible sur le site de l’aviation civile, s’impose, avec des restrictions claires : pas de vol en ville, près d’aéroports, au-dessus de foules ou encore de nuit en Europe.
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Plié, il mesure 25 x 12 x 10 cm et rentre sans mal dans la plupart des sacs à dos photo à ma disposition. Mais attention, accessoires compris — télécommande RC Pro 2, batteries supplémentaires et chargeur — le poids de l’ensemble flirte avec les 3,5 kg. De ce point de vue, le sac à bandoulière optionnel proposé par DJI, qui a le mérite d’être plutôt compact et waterproof, tire un peu sur l’épaule.
Outre une bardée de capteurs optiques pour détecter les obstacles de tous côtés — et désormais revenir au point de départ sans GPS en cas de besoin — le Mavic 4 Pro dispose, comme le Air 3S, d’un scanner Lidar, utile pour détecter les obstacles fins (branches notamment), qui plus est en basse lumière ou de nuit.

La batterie s’insère dans un compartiment arrière, juste au-dessous du lecteur de cartes microSD et du port USB-C protégés par une trappe.

Côté bruit de fonctionnement, le son est rauque et puissant, annoncé à 83 dB à 1 m par DJI. En pratique, l’oiseau impressionne au moment de s’ébrouer, chasse la poussière autour de lui et s’envole dans un bruit d’essaim de frelons. La comparaison n’est pas péjorative, le son est grave, comparable à celui du DJI Air 3/3S, bien moins gênant que celui haut perché des petits DJI Neo ou DJI Flip. Comme le Air 3S, le Mavic 4 Pro possède un ventilateur interne qui s’enclenche pour refroidir son processeur lorsqu’il ne vole pas.
Une nouvelle télécommande pro en option
Incluse dans la version Créateur du drone, la télécommande RC Pro 2 redéfinit l’expérience de pilotage. Plus de boutons personnalisables, des joysticks plus grands et plus souples, et surtout un écran MiniLED de 7 pouces 1080p (couverture P3 à 97 %) capable d’une luminosité de 2000 nits, qui assure une visibilité parfaite, même sous un soleil appuyé.

L’écran s’écarte du corps de la télécommande et pivote pour s’aligner avec les prises verticales. Les joysticks se replient dans le corps, et fermer l’écran active la veille, avec un réveil instantané à l’ouverture. Une sortie HDMI permet de diffuser le flux vidéo sur un moniteur externe par exemple, ou bien d’effectuer un broadcast du signal de retour du drone. La batterie de 6600 mAh offre environ 3 heures d’utilisation. Côté OS, DJI a installé une version maison d’Android, avec la possibilité d’installer des applications tierces.
Pour profiter de cette télécommande, il faudra débourser 1000 euros supplémentaires, ou bien se contenter de la classique RC-2, avec son écran moins lumineux (700 nits tout de même), mais toute aussi rapide à l’usage.
DJI Mavic 4 ProPilotage et autonomie : fluidité et sécurité
Un simple dépliage de bras suffit pour allumer le drone, puis une une trentaine de secondes sont nécessaires pour le démarrage de la télécommande et parfois un peu plus pour la synchronisation GPS, bien utile pour s’assurer d’un retour automatique du drone au point de départ en cas de perte de connexion. Contre une falaise ou dans une gorge, ce délai peut atteindre la minute.
C’est nouveau : grâce à ses capteurs optiques et au LiDAR, le Mavic 4 Pro peut décoller et revenir au point de départ sans GPS, en enregistrant un chemin visuel combiné à ses données de vol (distance, changements de direction, etc.).

Je n’ai pas testé cette fonction, ne souhaitant prendre aucun risque (et finir mon test). Quoiqu’il en soit, sous couverture GPS, le Mavic 4 Pro revient rigoureusement au point de départ, à quelques centimètres près.
Une stabilité impériale
L’ennemi du drone, c’est le vent, mais le Mavic 4 Pro y est encore moins sensible que les précédents modèles du fabricant. Ses bras plus fins, son poids accru, ses moteurs puissants… tout concourt à rendre ce drone hyper stable en vol. Il accélère fort, freine tout aussi vite, mais, avec son surpoids, souffre d’une certaine inertie au moment de quitter un vol stationnaire. Simple constat, ce n’est pas un problème, puisqu’il ne s’agit pas d’un drone acrobatique comme l’Avata 2.

En mode normal, il est réglé pour atteindre 65 km/h environ à l’horizontale, et bridé en mode sport à 70 km/h (36 km/h à la verticale). Sa vitesse de pointe est annoncée à 90 km/h, mais il semble que cela soit uniquement hors d’Europe. En forçant un peu les choses avec mon exemplaire de démo, le Mavic 4 Pro a effectivement atteint 90 km/h dans un mouvement de descente et d’avant toute poussé par le vent.
Transmission et portée : des performances solides, mais perfectibles
Avec la télécommande RC Pro 2, le Mavic 4 Pro fonctionne en liaison radio Occusync 4+, avec une portée théorique de 30 km, bien qu’en pratique la batterie ne permette pas un aller-retour de 60 km. D’après mes tests, on peut envoyer le Mavic à 3 km sans mal, à condition qu’il n’y ait pas d’obstacles entre la télécommande et le drone. Une rangée d’arbres et a fortiori une colline ou des roches, ont tôt fait de couper la communication, même à 200 mètres.

Il n’y a donc pas d’amélioration sensible vis à vis du Mavic 3 Pro ou du Air 3S. Le fait est que la législation européenne, plus restrictive, ne tolère qu’une puissance d’émission équivalente à 50 % de celle autorisée outre-Atlantique. Dans certains cas complexes, il faudra sans doute se tourner vers le module optionnel 4G proposé par DJI. Enfin, l’altitude de vol maximale est de 120 mètres, selon la législation européenne.
Autonomie record
L’autonomie constitue un point fort du Mavic 4 Pro. DJI annonce 51 minutes, contre 43 minutes pour le Mavic 3 Pro. Mesurée dans des conditions optimales (30 km/h, sans vent, en 1080p), cette autonomie se traduit par 45 à 48 minutes en usage réel, avec peu de vent et un pilotage fluide.
Par conséquent, la version de base du Mavic 4 Pro avec une seule batterie semble valable, même s’il faudra intégrer les 50 minutes de recharge avec un chargeur Power Delivery de 100 W.

DJI Mavic 4 ProQualité d’image : un bond en avant
Deux des trois caméras ont été remplacées et leurs spécifications sont nettement à la hausse. C’est Hasselblad qui signe la caméra principale, avec une optique d’équivalence 28 mm (24 mm pour le Mavic 3) laquelle ouvre davantage (de f/2 à f/11 contre f/2,8 max pour le Mavic 3) et est associée à nouveau à un capteur 4/3.
Ce dernier constitue la surprise du chef, car il est totalement inédit sur le marché des drones et de la photographie en général. Pour la première fois, un capteur 4/3 atteint la résolution native de 100 MP et bénéficie de la technologie de regroupement de pixels (pixel binning) pour améliorer sa plage dynamique. Panasonic et OM System en rêvaient pour leurs appareils photo hybrides, DJI l’a fait.

La plage dynamique en mode pixel binning atteint 16 stops (contre moins de 13 au Mavic 3) avec des images de 25 MP d’une dynamique assez stupéfiante. Le téléobjectif moyen d’équivalence 70 mm, avec son capteur 1/1,3’’ de 48 MP et une ouverture f/2.8, atteint 14 stops de plage dynamique. Le téléobjectif long de 168 mm, doté d’un capteur 1/1.5’’ de 50 MP et d’une ouverture f/2.8, utilise aussi le pixel binning pour des images de 12,5 MP avec 13 stops de dynamique.
Autrement dit, les capteurs de ce drone égalent en dynamique les meilleurs capteurs d’appareils photo hybrides et permettent de récupérer de nombreux détails dans les zones sombres et claires.


Si les performances du nouveau 28 mm impressionnent, celles du 168 mm devraient séduire les amateurs de focales longues, car l’optique installée est meilleure que celle du Mavic 3. Plus de résolution, plus de lumière (f/2,8 vs f/3,2) et un nouveau capteur au top. Exit le modèle de 1/2’’ et 12 MP du Mavic 3, le nouveau capteur est 45 % du plus grand (1/1,5’’). Bref, ce télé x6 est un sacré atout.
Une gestion avancée de la lumière
Les capteurs bénéficient de deux circuits d’amplification analogique, qui fusionnent leur signaux pour améliorer la plage dynamique (Dual Native ISO Fusion). En mode photo standard ou vidéo, cette technologie s’appuie sur des ISO natifs de 100 et 400 : en dessous de 400, le circuit à faible gain garantit une image propre ; à partir de 400, le circuit à gain élevé prend le relais pour les scènes sombres, comme une forêt au crépuscule, afin d’éviter de boucher les ombres.
En vidéo avec le profil DLog, les ISO natifs passent à 400 et 1600, avec un basculement similaire entre les circuits à faible et haut gain. Cette technologie ne s’active toutefois pas dans certains modes : en photo haute résolution (100 MP pour le 28 mm, 48 MP pour le 70 mm, 50 MP pour le 168 mm), ainsi qu’en vidéo pour les modes ralenti.
DJI Mavic 4 ProVidéo : un outil précieux pour les vidéastes
Le Mavic 4 Pro excelle pour la vidéo, avec des résolutions impressionnantes : 6K/60p HDR pour la caméra principale (sans crop), 4K/120 fps pour le 28 mm et le 70 mm, et 4K/100 fps pour le 168 mm. Les codecs disponibles incluent H.264, H.265 — et possiblement l’Apple ProRes lorsque la version Ciné sera lancée.
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H.265, 4:2:2, 10 bits, UHD ou 60p : tout comprendre aux formats et à la compression vidéo
Avec le Mavic 4 Pro standard ou la version Créateur de ce test, il faut se « contenter » des modes flat DLog ou DLog-M (plus contrasté).
Le 28 mm, avec son diaphragme variable, permet d’ajuster la vitesse d’obturation pour un rendu cinématographique, avec un flou de mouvement naturel. Les téléobjectifs de 70 mm et 168 mm, à diaphragmes fixes, nécessitent des filtres ND physiques pour gérer les conditions lumineuses intenses, un accessoire non inclus dans les packs.
Des modes automatisés pour simplifier les prises
Les modes automatisés devraient se révéler précieux pour les débutants. ActiveTrack 360° permet de suivre un sujet défini à l’écran par un glissement de doigt, avec une bonne précision, avec quelques ratés si l’arrière plan est trop chargé et fortement contrasté. MasterShots génère des mouvements automatisés autour d’un sujet, avec plusieurs figures pré-enregistrées.
Waypoints permet de programmer des trajectoires complexes et de les reproduire facilement, par exemple à plusieurs moments de la journée ou différentes saisons. Ce mode est également pratique pour réaliser des vidéos en timelapse.
Stockage et workflow optimisés
Pour le stockage, la version de base offre 64 Go en interne avec extension par microSD, tandis que la version Créateur passe à 512 Go. Bémol, ce stockage interne plafonne à 40 Mo/sec lors des transferts, ce qui est bien en deçà des meilleures cartes microSD. C’est dommage, même si le prix de la version Créateur se justifie surtout par la présence de la télécommande RC Pro 2. En Wi-Fi, comme toujours, les débits impressionnent (WiFi 6), particulièrement depuis une carte microSD rapide (60 Mo /sec avec mon iPad Pro). D’ailleurs, le Mavic 4 Pro est compatible avec l’application mobile LightCut, pour qui voudrait effectuer des montages ultra-rapides avec l’aide de l’IA.
DJI Mavic 4 ProUn véritable appareil photo
Si votre intérêt pour le Mavic 4 Pro se focalise davantage sur la photo que sur la vidéo, vous ne serez pas déçu. Le choix des trois focales fixes est de bon sens, avec des équivalences 28, 70 et 168 mm qui couvrent un large choix de cadrage. Qui plus est, un zoom numérique est possible avec chaque capteur et compte tenu du nombre élevé de pixels (100, 48 et 50), on peut recadrer sans perte problématique de qualité.

Les verres sont objectivement de très bonne qualité, si l’on considère leur miniaturisation. Il faut bien voir que le plus petit objectif fixe grand-angle pour capteur 4/3 (Olympus, Panasonic) est quasiment aussi gros que la nacelle du drone qui en compte trois. Malgré tout, les sacrifices sur le piqué et le contraste ne sont pas rédhibitoires.
Go Raw
Pour tirer toute la quintessence du Mavic 4 Pro, l’idéal est de shooter en RAW et d’éditer les fichiers sur une tablette ou un ordinateur, avec des logiciels tels que Lightroom, Capture One, Photolab, ou des alternatives gratuites. La souplesse offerte par les RAW (DNG) des trois capteurs est un régal pour ajuster les images à son goût.

Par défaut, les RAW semblent plats et désaturés, ce qui oblige à approfondir le noir, jouer avec le contraste, les ombres et la vibrance. La balance des blancs est quasi toujours impeccable, plus fiable que bien des hybrides et en quatre cinq ajustements, on obtient une image pleine de punch et de nuances. En comparaison, je ne tire pas davantage d’informations des capteurs de mes hybrides Fuji et Sony.
Pour aller plus loin
Fichier RAW : qu’est ce que le format RAW utilisé en photographie ?
Voici les résolutions et poids des RAW :
Objectif | Capteur | Résolution native | Fichier RAW (Mo) | Résolution binning | Fichier binning (Mo) |
28 mm | Hasselblad L3D-100C | 100 MP (12288×8192) | ~140 | 25 MP (6144×4096) | ~35 |
70 mm | DJI FC9284 | 48 MP (8064×6048) | ~70 | 12 MP (4024×3016) | ~15 |
168 mm | DJI FC9287 | 50 MP (8192×6144) | ~70 | 12,5 MP (4088×3064) | ~15 |
Nouveau processeur graphique
DJI a manifestement installé un processeur graphique bien plus performant et l’extraction des données des capteurs s’accompagne, en mode natif (100/48/50 MP) d’une courte phase d’optimisation de l’image (message sur la télécommande). Un examen approfondi montre que le bruit est très bien maîtrisé. Le 70 mm utilisant le même capteur que le Air 3S ou le Mini 4 Pro, on peut constater qu’il ya très peu d’artéfacts à 300 % d’agrandissement.

Il y a peu de bruit chromatique également, et, pour revenir aux blocs optiques, peu d’aberrations même dans des cas extrêmes (motif sombre sur fond uni lumineux). Tout au plus un peu de franges violettes se voient-elle parfois, mais elles se corrigent d’un clic avec les outils dédiés (Lightroom, etc.). Les objectifs résistent également bien au flare face au soleil. Bref, tout cela est très sérieusement développé.
Un mode panorama manuel
Outre les modes timelapse ou bracketing d’exposition, DJI propose désormais un mode panorama manuel. En plus des modes 180°, grand angle ou sphère 360°, l’utilisateur a la possibilité de fixer un point à gauche sur le paysage, puis de faire tourner le drone pour fixer un point sur la droite. L’appareil calcule alors le nombre d’images nécessaires à la création de ce panorama personnalisé. Excellente nouvelle, les clichés peuvent être au format RAW « binné » ou haute résolution. C’est franchement génial et l’on obtient des images d’une taille exceptionnelle. Dans l’exemple ci-dessous, la photo des Alpes autrichiennes assemblée sous Lightroom a une définition de 300 millions de pixels (60 000 x 5000 pixels environ) et permettrait certainement d’imprimer une fresque murale.


Un dernier mot sur le gimbal du Mavic 4 Pro, qui, combiné à la stabilité de l’appareil, permet de photographier à de très basses vitesses d’obturation, jusqu’à la seconde en grand-angle, sans bougé notable. Un vrai trépied volant.
DJI Mavic 4 ProPrix et disponibilité
Le Mavic 4 Pro conserve la grille tarifaire du Mavic 3 Pro et est disponible pour son lancement dans trois configurations :
- Version de base (2099 €) : 64 Go de stockage interne, une batterie et la télécommande RC3.
- Fly More Combo (2600 €) : deux batteries supplémentaires, une station de charge, un chargeur USB-C de 100 W et un sac à bandoulière avec des hélices de remplacement.
- Version Créateur (3599 €) : 512 Go de stockage interne, télécommande RC Pro 2 et chargeur de 240 W en supplément.
Compte tenu de la très bonne autonomie en vol, le pack de base peut être suffisant, à condition de voler 45 minutes au maximum et d’accepter une pause d’une heure pour recharger la batterie avec un chargeur PD de 100 W. Comme toujours, le Pack Fly More est le plus intéressant, les batteries supplémentaires offrant une vraie souplesse d’utilisation, sans oublier le sac de transport waterproof. Quant à la version Créateur, elle ne vaut pas tant pour son SSD aux performances très moyennes, que pour la télécommande RC Pro 2 avec son écran calibré, pivotant et ultra-lumineux, ainsi que ses boutons supplémentaires personnalisables. Notez bien que, contrairement à la version Ciné, qui devrait être commercialisée dans un second temps, le codec Apple Pro Res n’est pas pris en charge.

Par ailleurs, aucun pack n’inclut les filtres ND ou polarisant (comptez environ 149 € chez DJI ou des marques tierces comme Newell, Polar Pro, K&F Concept…).
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