En France, il faudra attendre le 14 mars 2002 pour poser la main dessus. Mais c’est pourtant bien le 15 novembre 2001 qu’une nouvelle console faisait son apparition : la Xbox. Vingt ans plus tard, la branche gaming de Microsoft est toujours présente, manette en main, contre vents et marées, au fil des nouvelles venues qui ont pris la suite de la Xbox et peaufiné son héritage. Microsoft n’était pas attendu sur ce marché des consoles et a fini par s’y faire une place.
Xbox. Le nom étonne initialement lorsqu’elle fait ses premiers pas. Et pour cause, le boîtier noir ne ressemble aucunement au X que son nom pourrait laisser entendre. La lettre n’est qu’en surface et paraît avant tout décorative. Pourtant, c’est bien plus que cela. Beaucoup de rumeurs, appuyées par des clichés apparus un peu partout, ont fait état du projet de Bill Gates, alors patron de Microsoft, de faire une console en forme de X. C’est à la fois un hommage à DirectX, la bibliothèque de fonctions multimédia conçue par la firme pour les développeurs de jeux vidéo notamment, qu’un symbole à la puissance que représente souvent la lettre X.
Un moyen de lutter contre PlayStation
À sa sortie, la Xbox ne débarque pas de nulle part et est plutôt attendue par les curieux, bien que son prix à l’époque de 480 euros (quasiment le même prix que la PS5 et la Xbox Series X d’aujourd’hui) fasse froncer quelques sourcils. Le cofondateur de Microsoft l’a dévoilée pour la première fois dès 1999. Il veut alors s’implanter sur un marché du jeu vidéo où Sony fait la loi avec ses PlayStation et où le PC commence à perdre des parts de marché auprès des joueurs face à cette console qui bouscule les codes et a mis Nintendo ou encore Sega en grande difficulté.
Le « X-box Project » est lancé après que Bill Gates a tranché entre les propositions d’une équipe basant son idée sur une console de jeux et Windows, et celle voulant axé le tout autour de l’ancien projet WebTV pour connecter une box TV à un téléviseur et accéder à un portail web. La première finit par l’emporter avec la promesse d’utiliser des composants du marché du PC pour fabriquer à bas coût et promettre un renouvellement des composants tous les deux ans pour garder sa puissance.
De l’innovation, de la connectivité et de l’interactivité
L’entreprise de Redmond va aller à la croiser des chemins, concevoir une console qui soit plus que console, un véritable produit de divertissement pour miser sur la convergence multimédia. Une façon de satisfaire tous les membres du foyer pour les faire adhérer au concept. Microsoft officialise le tout en mars 2000 et présente sa toute première console Xbox en janvier 2001 au CES.
Pour entamer sa révolution et contrer la PlayStation 2, la Xbox avance de nombreux arguments. Elle base son architecture sur celle d’un ordinateur PC et se dote d’un disque dur de 8 à 10 Go. Exit les cartes mémoires, elle marque sa différence par rapport à la concurrence japonaise (Sony, Nintendo, Sega). Cela va permettre de sauvegarder une plus grande quantité de données, de télécharger des contenus additionnels (jeux, extensions, mises à jour…). Aujourd’hui, cela est devenu monnaie courante, mais à l’époque, c’est un exploit inédit. Et à cela, Microsoft ajoute un lancement beaucoup plus rapide des jeux. Les joueurs PC sont forcément séduits, mais pas qu’eux.
Pour mettre à mal la rivale de Sony de l’époque, Microsoft aurait même pensé à intégrer un émulateur pouvant faire tourner les jeux PS1 avant de faire machine arrière.
Le Xbox Live, l’idée qui changea le jeu multijoueur
Mais c’est après sa sortie, fin 2002, que la Xbox va changer la phase du jeu vidéo avec son idée la plus ambitieuse : le Xbox Live. Microsoft a pensé à tout et a équipé sa console d’une carte réseau et du wifi nativement. Elle peut se connecter à Internet pour le divertissement. Elle va prendre une nouvelle orientation avec la possibilité offerte du jeu en ligne, une première dans le milieu vidéoludique. Le multijoueur fait là ses premiers pas sur console de salon en s’inspirant du PC, et progressivement en le concurrençant.
Côté jeux, l’arrivée de la Xbox va aussi faire naître des licences phares pour rivaliser avec PlayStation. Halo, Forza Motorsport puis Forza Horizon symboliseront la « patte Xbox ». La console va totaliser pas moins de 825 jeux jusqu’à Tony Hawk’s Project 8 –le dernier jeu sorti en France en 2006 (les États-Unis auront des titres jusqu’en 2008)– et des remakes de titres qui ont fait les beaux jours de Sega et sa Dreamcast notamment.
Au total, près de 25 millions de consoles Xbox seront vendues, particulièrement aux États-Unis et en Europe du Nord, le Japon, terre de PlayStation et Nintendo, ayant toujours été réticent à la conquête américaine. En 2005, la Xbox 360 poursuit sur la lancée et capitalise même en ajoutant de l’innovation et des possibilités. La Xbox disparaît en 2010 avec l’arrêt définitif du support technique.
Des jeux Xbox sur Xbox Series X⎜S pour les 20 ans
Même si ses chiffres seront loin des sommets atteints par la PS2 (155 millions d’unités vendues) ou la NES (101 millions), la Xbox, première console à embarquer la HD aussi (sauf en Europe, car les TV de l’époque n’étaient pas prêts), a donné les bases des générations suivantes de Microsoft tournées vers le divertissement. On pense à l’interactivité et la connectivité, mais aussi à la concurrence qui lui a emboîté le pas jusqu’à faire désormais des consoles de surpuissantes machines à tout faire, ou presque.
Pour fêter les 20 ans, Xbox a organisé un événement sur sa chaîne Twitch et a profité de l’occasion pour dévoiler l’arrivée de plus de 70 jeux Xbox et Xbox 360 au catalogue des titres rétrocompatibles. Il suffit d’avoir le jeu en version disque ou dématérialisée pour en profiter.
Notre émission Twitch SURVOLTÉS, c’est un mercredi sur deux de 17h à 19h : retrouvez-vous nous pour parler voiture électrique ou vélo électrique, autour de débats, d’interviews, d’analyses et de jeux !
[…] On peut critiquer l’approche du jeu vidéo de Microsoft à de nombreux sujets, mais s’il y a bien un élément sur lequel on peut saluer l’effort de la firme, c’est la rétrocompatibilité. Depuis plusieurs années, Microsoft propose gratuitement la possibilité d’accéder à ses anciens jeux sur les nouvelles consoles. D’un projet un peu fou qui porte en lui le symbole du retour en force de Xbox, Microsoft annonce la fin de son programme en marge des 20 ans de Xbox. […]
[…] We can criticize Microsoft’s approach to video games in many ways, but if there’s one element we can appreciate about the company’s effort, it’s backward compatibility. For years, Microsoft has been offering free access to its old games on new consoles. Microsoft announces the end of its program from a somewhat insane program that symbolizes the return of the Xbox 20 years on the Xbox side. […]
[…] L’entreprise de Redmond va aller à la croiser des chemins, concevoir une console qui soit plus que console, un véritable produit de divertiss Copyright for syndicated content belongs to the linked SOURCE […]
[…] We can criticize Microsoft’s approach to video games on many subjects, but if there is one element on which we can salute the firm’s effort, it is backward compatibility. For several years, Microsoft has offered free access to its old games on new consoles. From a slightly crazy project that carries within it the symbol of the comeback of Xbox, Microsoft announces the end of its program on the sidelines of 20 years of Xbox. […]
Le plus épique c'est quand même la manette 😁
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