Face aux smartphones noirs et tristes, le Motorola Edge 70 Pantone Color of the Year 2026 fait un bien fou

 
C’est devenu un rituel. Chaque année, Motorola s’accapare la couleur Pantone pour tenter de se différencier. Cette fois, avec le Edge 70, ils vont plus loin. Finesse extrême de 5,99 mm, finition « Cloud Dancer » et cristaux incrustés.
Motorola edge 70 // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Alors, j’ai souvent été sceptique sur les partenariats « lifestyle » dans la tech. Vous savez, ces logos collés à la va-vite sur des produits pour justifier une édition limitée de plus. Mais il faut reconnaître une chose à Motorola : ils ont de la suite dans les idées.

En écoutant Laurie Pressman, la VP du Pantone Color Institute, et Ruben Castano, le patron du design chez Motorola, on comprend vite que le Edge 70 n’est pas juste un « coup » marketing.

Leur partenariat avec Pantone dure depuis longtemps, c’est devenu une stratégie de survie. Face aux rouleaux compresseurs Samsung et Apple, Motorola joue la carte de l’objet de désir. Avec le Motorola Edge 70, ils poussent le curseur au maximum. On ne parle plus juste de couleur, mais de texture, de cristaux Swarovski et de « bien-être ». Je vous explique.

Le concept « Cloud Dancer » : du calme dans le chaos

Commençons par le design, car c’est 90 % du propos ici. La couleur de l’année 2026 s’appelle « Cloud Dancer » (PANTONE 11-4201). C’est un blanc cassé, laiteux, très doux. Lors de l’interview, Lori Pressman de Pantone nous expliquait que cette teinte symbolise la « clarté » et un « reset sensoriel » face à la « cacophonie » du monde actuel.

Motorola edge 70 // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Lors de notre échange, Laurie Pressman a été très franche : l’équipe était « nerveuse ». Sortir du blanc dans un climat politique et social mondial aussi tendu, c’était risqué. On pouvait leur reprocher d’être déconnectés, ou ennuyeux. Mais le choix s’est imposé dès le mois de mars dernier.

Motorola edge 70 // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Pourquoi ? Parce que selon Pantone, ce n’est pas une prédiction, c’est une « réflexion ». Le monde est devenu une cacophonie insupportable. Le bruit numérique est constant. Ce blanc n’est pas du vide, c’est une invitation au « reset sensoriel ». L’idée est de faire du smartphone un totem de calme. C’est ironique, certes, mais le raisonnement se tient. Ils ne voulaient pas une couleur qui crie, mais une couleur qui apaise.

Motorola edge 70 // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Mais on vous vend quand même un smartphone, l’objet qui est littéralement la source principale de votre cacophonie numérique, comme un outil de sérénité.

Motorola edge 70 // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Mais passons sur la philosophie. Visuellement, le résultat est inhabituel. Ruben Castano a insisté sur un point : « On ne prend pas un seau de peinture pour le renverser sur le téléphone« . La collaboration entre Motorola et Pantone va bien au-delà de la teinte de la coque arrière.

Motorola edge 70 // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Le dos adopte une texture « soft-luxe » matelassée qui change du verre froid habituel. Motorola a intégré des cristaux Swarovski aux intersections du motif. Cela sonne bling-bling. Je suis d’accord avec vous. En réalité ? C’est surprenant. Ça donne un côté bijou, ou maroquinerie de luxe, qui tranche avec l’austérité des Galaxy S25.

En plus, il n’y a pas de carré Pantone en bas de la coque. En tout cas, sur ce modèle.

Cela reste un Edge 70

Si vous n’aviez pas encore découvert ce smartphone. Il est fin. Le Edge 70 ne fait que 5,99 mm d’épaisseur pour 159 grammes.

C’est plus épais que l’iPhone Air (5,64 mm), mais on reste dans la catégorie poids plume. Et contrairement à Apple ou Samsung qui sacrifient souvent l’autonomie sur l’autel de la finesse, Motorola a réussi à caser une batterie de 4800 mAh.

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Comment ? Grâce à la technologie silicium-carbone. C’est le nerf de la guerre en 2025 et certainement aussi en 2026. Avoir une telle capacité dans un châssis aussi fin, avec une charge rapide de 68 W, c’est top. C’est là que Motorola marque des points : le design ne se fait pas (trop) au détriment de l’usage.

Côté écran, on reste sur du solide : une dalle pOLED de 6,67 pouces, 120 Hz, certifiée Pantone (évidemment) pour la justesse des couleurs. La luminosité monte à 4500 nits en pic. Rien à dire.

Mais attendez. Tout n’est pas rose (ou plutôt blanc nuage). Pour atteindre ce design et ce prix (environ 799 € hors promo), il a fallu faire des choix.

Le processeur est un Snapdragon 7 Gen 4. C’est une excellente puce, capable de tout faire tourner, mais ce n’est pas le Snapdragon 8 Elite des flagships à 1000 €. Motorola fait le pari, sans doute juste, que la cible de ce téléphone se fiche des benchmarks sur Geekbench. Ils veulent que ça soit fluide et que ça ne chauffe pas.

Côté photo, on trouve un trio de capteurs, mais c’est un peu trompeur :

  • Principal : 50 Mpx (f/1.8)
  • Ultra grand-angle : 50 Mpx
  • et un capteur de « lumière » (flicker sensor)

Pas de téléobjectif optique. C’est classique sur les smartphones très fins. Si vous voulez zoomer x10, ce n’est pas le bon téléphone.

Mais partenariat avec Pantone et Swarovski permet de raconter une autre histoire que celle des caractéristiques techniques.


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