Test du Panasonic TX-55GZ1500 : un excellent téléviseur OLED pénalisé par son OS

Smart TV • 2019

Le Panasonic TX-55GZ1500 a clairement les atouts matériels pour figurer parmi les meilleurs modèles OLED de 2019. Du coup, on ne peut alors que regretter encore plus que Panasonic ne soit toujours pas décidé à adopter un autre environnement logiciel.

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En bref
Panasonic OLED TX55GZ1500

8 /10
Points positifs du Panasonic TX-55GZ1500
  • La qualité de l'image (couleurs fidèles et bonne luminosité)
  • La qualité audio
  • Les menus détaillés
Points négatifs du Panasonic TX-55GZ1500
  • L'interface maison
  • Trop peu d'applications disponibles

Ce test a été réalisé le 20 Octobre 2019 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

Panasonic n’en a pas fini de nous surprendre sur le marché des téléviseurs. Alors que Samsung domine le marché, que LG lui colle aux basques et Sony tient la distance avec d’excellents produits (lire notre test du KD75XG95), l’autre constructeur japonais qu’est Pana nous rappelle qu’il n’a pas dit son dernier mot.

Et cette gamme de téléviseurs millésime 2019 en est la parfaite démonstration. Ici nous testons en l’occurrence un modèle qui tente de réunir le meilleur des deux mondes : à savoir une qualité d’image au top et un système audio de qualité – le must en la matière restant le GZ2000. Pour le premier Panasonic fait appel à une dalle Ultra HD, OLED, 10 bits (100 Hz), pilotée par son puissant processeur intelligent HCX Pro. Et histoire de ne pas faire de jaloux, ce GZ1500 est compatible à la fois HDR10+ et Dolby Vision.

Quant à la partie audio, Panasonic mise sur une barre de son intégrée sous la dalle, promettant un rendu Dolby Altmos. Voici notre verdict après plusieurs semaines de test.

Fiche technique

  • Tailles d’écran disponibles : 55, 65 (140, 165 cm)
  • Type d’écran : OLED
  • Définition : 4K UHD (3840 x 2160 pixels)
  • Logiciel : My Home Screen 4.0
  • HDR : Oui (HDR10, HLG et DolbyVision)
  • Connectiques : 4xHDMI (4K, 100 Hz, HDR), 3xUSB, port CI+, Ethernet RJ45, sortie optique, sortie casque, entrée audio G/D
  • WiFi : 2,4 GHz et 5 GHz
  • Bluetooth : 4.2
  • Haut-parleur : Dolby Atmos virtuel 50W (2 x 10W et 2 x 15W)
  • Tuner : 2 numériques, 1 analogique, 2 satellites (DVB-T/T2, DVB-C, DVB-S/S2)
  • Consommation annuelle : 162 kWh (55″) ou 203 kWh (65″)
  • Dimensions avec le pied : 1228 x 783 x 310 mm (55″) // 1449 x 907 x 310 mm (65″)
    • Dimensions sans le pied : 1228 x 744 x 62 mm (55″) // 1449 x 868 x 62 mm (65″)
  • Poids avec le pied : 29 kg (55″) et 35 kg (65″)
    • Poids sans le pied : 22 kg (55″) et 28,5 kg (65″)
  • Processeur : Intelligent HCX Pro
  • RAM : nc

Ce test a été réalisé avec un téléviseur 55 pouces prêté par Panasonic. À noter également que toutes les mesures réalisées dans ce test ont été effectuées à l’aide du logiciel Calman Ultimate et d’une sonde de mesure X-Rite.

Une image lumineuse et d’une grande fidélité

Débutons ce test par un point important. Le Panasonic TX-55GZ1500 est vendu 2199 euros en version 55 pouces et 3199 euros en version 65 pouces. C’est ici le premier qui nous intéresse puisque c’est le modèle que nous avons reçu pour test. À ce niveau de prix, il se positionne juste en dessous de l’excellent LG OLED55E9, que nous avons testé en juillet dernier et qui est désormais vendu à 2290 euros. Autant dire que pour ne pas être mis aux oubliettes, ce GZ1500 doit lui aussi délivrer une excellente qualité d’image. Et heureusement, c’est clairement le cas. Après un bataillon de tests et de mesures, notre logiciel Calman nous permet de constater que la fidélité des couleurs avec du contenu SDR (et HDR) est excellente. Du coup, vous pouvez passer au chapitre suivant de ce test, si vous êtes curieux lisez ce qui suit.

Si les chiffres qui suivent ne parleront pas à tout le monde, sachez que la mesure du Delta E 2000 consiste à évaluer la fidélité des couleurs suivant des mires de test. Plus la valeur obtenue est proche de 0 et meilleures sont les couleurs. Sauf que, l’œil humain n’est pas capable de percevoir la différence sitôt que le résultat est inférieur à un Delta E de 3. En clair, entre un téléviseur qui obtient 1.4 ou 2.9, ce sera du pareil du même, ou presque. C’est pourquoi il faudra aussi s’intéresser aux autres critères évidemment (luminosité, qualité audio, upscalling, etc).

Revenons-en à nos moutons, ce Panasonic est tout simplement excellent sur le sujet. En mode « Cinéma », le Delta E 2000 est de 2,4. Il est quasi parfait dans le mode « Vrai cinéma » avec un Delta E 2000 de 1,9. Et il est tout simplement épatant dans son mode « THX Cinema » avec une mesure de Delta E 2000 de 1,4.

Et les mesures sont parfaites aussi lorsqu’on s’intéresse aux flux vidéo HD4. Car si ce TX-55GZ1500 assure une couverture de 98,3 % de l’espace colorimétrique REC 709 (pour des contenus SDR) vos contenus HDR sur Netflix, en Blu-ray et autres seront parfaitement interprétés. Le téléviseur est capable de reproduire jusqu’à 95 % de l’espace colorimétrique DCI-P3 en mode cinéma HDR. Une plage dynamique remarquable.

Enfin, histoire de pinailler un peu, à la lecture des résultats ci-dessus, on voit bien que dans les trois modes, même si dans la globalité les mesures sont excellentes, on peut constater que les plus grandes valeurs de Delta E se situent toujours dans l’analyse du blanc. À l’œil, tous ces modes livrent des blancs plutôt chauds qui ne paraissent même pas blancs, lorsqu’on passe du mode « normal » du téléviseur à l’un de ces profils. Tantôt jaunâtre, voire un peu rouge, en l’occurrence ici.

Et c’est d’ailleurs ce qu’on peut constater avec les trois photos ci-dessus qui illustrent ce qui se passe dans le panneau OLED. La première photo montre la composition de cette dalle avec ses quatre sous-pixels : rouge, vert, bleu et blanc. La seconde montre ce qui se passe dans le rétroéclairage d’un fond blanc en « mode normal » avec les sous-pixels de la dalle.

Enfin, en mode « THX Cinema », le blanc et le rouge sont bien dominants ce qui explique les mesures de niveau de gris. En conclusion, si le mode THX Cinema est celui qui offre clairement la meilleure fidélité de couleurs, le mode cinéma (et vrai cinéma également) est sans doute celui que vous utiliserez le plus au quotidien, car c’est aussi celui qui s’avère être le plus lumineux, tant selon notre ressenti que selon nos mesures. Vous pourrez aussi opter pour le mode « THX Bright Room » dont le rendu est très convaincant également.

Et d’ailleurs en parlant de luminosité, c’est carrément une bonne nouvelle puisque nous avons mesuré une puissance en pic qui avoisine les 770 cd/m². Voilà qui prouve bien que Panasonic a réalisé un super travail sur la gestion de l’alimentation de sa dalle, l’électronique et fort probablement sur le système de refroidissement de ses composants pour tirer le meilleur du panneau OLED ici livré par LG. C’est selon nous une excellente nouvelle, car avec de telles puissances, cette techno montre désormais qu’elle en a dans le ventre.

Attention toutefois, il s’agit ici d’une mesure en pic réalisée au centre de la dalle sur un petit carré occupant 10 % de l’écran. Comme on peut le constater dans la capture ci-dessous, la valeur baisse rapidement au-delà de ces 10 % pour atteindre 152 cd/m² (en mode THX Cinema) lorsqu’un fond blanc occupe l’intégralité de la dalle.

Et c’est en cela que la technologie LCD, et a fortiori que sa déclinaison QLED qui bat des records de luminosité dépassant allègrement les 1000 nits, fait mieux. Pour autant l’OLED a toujours pour elle cette profondeur des contrastes qui contribuent tellement aux détails des objets. En revanche, le revêtement des dalles OLED est toujours aussi brillant.

 

Une très bonne expérience cinéma

Après ce bon gros pavé destiné aux pures mesures de nos sondes qui permettent néanmoins de justifier de l’excellente qualité d’image de ce téléviseur (des fois que vous auriez des doutes sur notre objectivité), passons un peu au ressenti utilisateur. D’abord, le TX-55GZ1500 est un beau téléviseur. Il profite de tous les avantages de l’OLED des bords très contenus, et une finesse de dalle qui rendra l’objet assez sublime une fois accrochés au mur.

Attention, il faudra prévoir les câbles HDMI adaptés (pourquoi pas coudés), car la connectique est, comme souvent, répartie entre le flanc et l’arrière du panneau. Connectique d’ailleurs assez classique d’ailleurs (voir fiche technique)… rien à signaler de ce côté-là. Panasonic a même prévu quelques caches pour dissimuler le passage des câbles au niveau du large pied de ce téléviseur.

La connectique du TX-55GZ1500

En fonction de vos préférences, on vous recommande chaudement aussi d’aller faire un tour dans les réglages disponibles sur le téléviseur. Ce qui est génial, c’est qu’il y en a vraiment beaucoup et cela plaira aux cinéphiles initiés. Outre la correction de la colorimétrie (si quelque chose vous gêne dans cette perfection mesurée), de température des couleurs, de teinte ou de netteté, il y a aussi des menus auxquels il faut (selon nous) s’intéresser. Réduction du bruit, remasteriser couleur, remasterisation MPEG, remasterisation résolution, remasterisation plage dynamique ou encore Intelligent Frame Creation sont autant de traitements gérés par la puce HFX Pro qui impactent le rendu plus ou moins favorablement.

Avec des sources dégradées, pourquoi ne pas tirer parti de la puissance du processeur pour upscaller l’image, lui apporter du piqué, corriger quelques effets désagréables comme le bruit. Mais dans la plupart des cas, avec une source propre, on préfèrera limiter l’intensité de ces artifices, voire même les désactiver totalement.

Surtout pour l’intelligent Frame Creation qui tente de duper notre œil avec des images artificielles ajoutées entre-deux « frames » pour donner une sensation de fluidité. On n’est pas fan. En revanche, mention spéciale pour le mode Netflix puisque les téléviseurs Panasonic sont désormais certifiés avec celui-ci dont la douceur du rendu se rapproche du mode Dolby Vision.

Une fois la claque visuelle que provoque ce modèle avec sa luminosité importante, ses contrastes de folie et sa gestion remarquable des sources HDR et Dolby Vision, l’attention se porte naturellement sur un autre atout mis en avant par Panasonic : le son. Le constructeur promet une restitution Dolby Atmos virtuelle grâce à quatre voies intégrées dans une barre de son logée sous l’écran.
D’un point de vue de la puissance – annoncée à 50 watts rappelons-le – nous n’avons rien à redire. Certaines barres de sa déportée font mieux, mais pour un système ainsi intégré et pas trop imposant (la barre ne fait que 3,5 cm de haut) le résultat est tout à fait satisfaisant.

Satisfaisant en termes de puissance, mais en termes de détails aussi. Là encore, Panasonic propose une multitude de réglages et les différences entre le mode « parole » et le mode « musique » sont vraiment notables.
En fait, l’impact de ses réglages est tel qu’il est même assez pertinent de prendre du temps au début d’un film pour tenter d’appliquer les bons réglages. Et puis, avec le temps, vous prendrez le coup de main et cela ira très vite. Peut-être vous ferez vous aussi un mode personnalisé.

Quoi qu’il en soit, un mode parole, couplé au bass-boost, dolby surround et/ou Dolby Atmos fait clairement son effet dans un film riche en explosions et autres effets spéciaux. Les enceintes délivrent clairement une puissance qui ne passe pas inaperçue.

Pour autant, si le téléviseur exploite bien les métadonnées pour cette restitution détaillée des bruits du film et la provenance des voix (gauche ou droite), l’effet Dolby Atmos n’est pas franchement palpable avec les contenus Netflix compatibles que nous avons visionnés. Cela reste bien meilleur qu’avec n’importe quel téléviseur plus classique, mais c’est aussi moins efficace qu’une barre de son utilisant des haut-parleurs orientés vers le haut. Saluons tout de même la performance réalisée ici par Panasonic et la volonté de proposer un produit vraiment complet.

Convenable pour les jeux vidéo

Nous ne nous attarderons pas sur les capacités en mode jeu vidéo de ce téléviseur et pour cause, Panasonic ne semble pas avoir fait de travail particulier pour optimiser la dalle OLED. Connectée à notre PS4 Pro, la TV gère convenablement les titres avec lesquels nous l’avons mise à l’épreuve. Convenablement, car on note parfois des déchirements de l’image lorsque, avec Kratos, on se déplace au pas de course dans l’Univers de God Of War tout en faisant tourner le paysage. De mémoire, cet effet n’était pas aussi perceptible sur les derniers téléviseurs haut de gamme, et donc concurrent de ce Pana, que nous avons testé.

Ajoutons que notre appareil d’input lag, qui sert à mesurer le retard à l’affichage indique une valeur de 21 ms en mode jeu. C’est beaucoup si on considère que les meilleurs OLED et QLED de Samsung affichent désormais des valeurs inférieures à 15 ms. Rappelons toutefois que l’input lag n’est pas le temps de réponse de la dalle, mais plutôt la latence qui existe entre le moment où la prise HDMI reçoit le signal et l’instant où l’image apparaît à l’écran.

Techniquement, Panasonic doit faire mieux pour s’aligner sur la concurrence, mais il y a fort à parier aussi que le joueur occasionnel ne trouve pas grand-chose à redire sur ce 55 pouces en mode jeu vidéo.
La dalle brillante pourra toujours être un problème pour évoluer dans un univers sombre alors que le soleil inonde la pièce. Mais les détails restent très bons et les qualités audios de ce téléviseur restent un vrai atout.

Un super téléviseur pénalisé par My Home Screen 4.0

Qualité de l’image, qualité du son, des menus ultras détaillés pour satisfaire les geeks les plus férues… on pourrait penser que tout est parfait. Et pourtant, cette TV souffre du même problème que les autres modèles de la marque : elle fonctionne sous un logiciel appelé My Home Screen 4.0.

Pour rappel, ce système d’exploitation a initialement été développé par les équipes de Mozilla. Lorsque l’éditeur du célèbre navigateur internet a souhaité mettre une fin à ce logiciel intégré aux télés, Panasonic a en a récupéré le code source pour entretenir le support et continuer de développer des fonctions « in house ».

On a pu constater que pour les menus Panasonic maîtrise son sujet. En revanche, pour les applications et l’ergonomie générale de cette interface, c’est autre chose. On ne peut pas dire qu’elle soit complexe. Non, elle est plutôt… minimaliste.

Lorsqu’on presse sur la touche home de la télécommande, une barre d’icônes apparaît offrant des raccourcis vers six trois applications sélectionnées au préalable, ainsi que des raccourcis vers la télé, les applis et les périphériques. Bonne nouvelle d’ailleurs concernant l’accès aux périphériques : cela fonctionne très bien. Le téléviseur scanne le réseau à la recherche de NAS et autres PC sur lesquels il pourrait s’approvisionner de contenu et il en lit les principaux formats multimédias sans soucis. Mais pour combien de temps. Et en cas de pépin, n’espérez pas installer une version récente de VLC.

En fait côté applications… à part Netflix, Amazon Prime, Molotov, Plex et YouTube… ce n’est guère bien réjouissant. Le store d’applications compte bien quelques applis, mais oubliez aussi les accès directs aux replays de vos chaînes, Canal, et autres bouquets sportifs. Alors que les Sony, LG et autre Samsung font aujourd’hui le nécessaire pour que les télés connectées puissent presque se passer de box opérateur pour accéder à leur bouquet de chaînes, là… on est un peu coincé.

Oubliez aussi Google Assistant, Alexa ou encore la compatibilité avec vos contenus Apple. Autant de services qu’on trouve désormais de manière native sur les télés concurrentes, qu’elles soient sous Android TV, TizenOS ou webOS.

La télécommande bien chargée en boutons

Du coup, pas de micro sur la télécommande non plus. Télécommande d’ailleurs assez pratique, car ses multiples boutons permettent d’accéder aux fonctions essentielles avec un minimum de clics. Cependant, la typo de ses touches lui donne clairement un look vieillot. D’ailleurs, les fans de télécommande gyroscopique avec peu de boutons ne seront pas fans non plus du modèle super chargé de Panasonic.

Lorsqu’on demande à Panasonic France pourquoi les téléviseurs de la marque ne fonctionnent toujours pas sous Android TV – désormais assez stable et fluide grâce à la puissance des processeurs embarqués – la réponse est assez claire : la décision vient des hautes instances… au Japon.

Prix et disponibilité

Comme dit plus haut, le Panasonic TX-55GZ1500 est commercialisé au prix conseillé de 2199 euros. La déclinaison de 65 pouces monte quant à elle à 3199 euros.


Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.

Note finale du test
8 /10
Avec le TX-55GZ1500, Panasonic avait clairement toutes les cartes en main pour réaliser un téléviseur proche de la perfection. La dalle Ultra HD 10 bits, compatible HDR10+ et Dolby Vision a clairement su nous convaincre par la qualité de son image. Les qualités sonores du téléviseur comme la richesse des menus disponibles sont d'autres atouts, mais à l'heure du bilan, on ne peut s'empêcher d'être frustré par le système d'exploitation My Home Screen 4.0.

Le manque d'application et le design vieillissant de l'interface ne sont pas à la hauteur de nos attentes. Compte tenu de cela, on aurait tendance à préférer l'OLED55E9 de chez LG, d'autant que celui-ci est bien meilleur pour le jeu vidéo.

Points positifs du Panasonic TX-55GZ1500

  • La qualité de l'image (couleurs fidèles et bonne luminosité)

  • La qualité audio

  • Les menus détaillés

Points négatifs du Panasonic TX-55GZ1500

  • L'interface maison

  • Trop peu d'applications disponibles

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