
Depuis l’arrivée des smartphones pliants en 2019, j’ai toujours été parmi les sceptiques de cette technologie aussi nouvelle qu’immature. Souvenez-vous du premier Galaxy Fold, cette brique disgracieuse à la limite d’être un prototype mis à la vente, avec des problèmes de fiabilité qui ont suivi les âges et les générations de modèles.
Au fil des années, la proposition s’est affinée et la concurrence s’est étoffée : Google, Honor, Huawei ou encore Xiaomi, presque toutes les marques proposent un smartphone au format Fold ou Flip… Je dis bien presque, car des marques comme Apple se font toujours attendre.
Le format Flip « à clapet » ne m’a jamais intéressé, encore plus aujourd’hui. On gagne certes en hauteur une fois replié, mais on perd ce gain avec une épaisseur qui prend le double de son chiffre, sans compter une largeur qui elle ne bouge pas. Le format Fold m’avait bien fait de l’oeil quelques fois, jusqu’au retour de nombreuses barrières récurrentes me traversant l’esprit.
2025 est une année charnière
Cette année pourrait rebattre les cartes. En effet, 2025 semble être l’année où les marques se réveillent enfin pour proposer des smartphones pliants convaincants. La concurrence féroce entre les marques a l’air de porter ses fruits, avec des modèles qui cherchent à se démarquer le plus possible des autres.
Plus fin, meilleure autonomie, mais surtout plus classique sur l’approche esthétique… Tout est mis en œuvre pour rapprocher les smartphones pliants de leurs frères monoblocs, tant sur l’expérience que sur le format en main. L’objectif ? Conquérir votre poche de pantalon. Et pour la première fois en cinq ans, j’ai le sentiment que ces smartphones sont porches de réussir cet objectif, même s’il reste encore un long et sinueux chemin.

Sur le marché européen, trois modèles se démarquent particulièrement à mon sens :
- le Honor Magic V5, avec sa finesse impressionnante et sa batterie XXL ;
- le Samsung Galaxy Z Flip 7, qui rend un Flip convaincant ;
- le Samsung Galaxy Z Fold 7, tout aussi fin que son concurrent chinois, et un logiciel moins clivant selon moi et plus proche de mes attentes, avec un énorme pas en avant par rapport à son prédécesseur.
La finesse a malgré tout un coût : le bloc photo est beaucoup plus imposant que les générations précédentes (ce qui se traduit par une rampe de lancement pour le Magic V5, et un Galaxy Z Fold 7 incapable d’être complètement stable sur une table.
10 jours avec le Samsung Galaxy Z Fold 7
C’est alors que j’ai décidé de chiper le Samsung Galaxy Z Fold 7 de la rédaction pour quelques (petits) jours afin de me faire une idée sur l’un des smartphones pliants les plus aboutis à ce jour. Le pliable ultra fin a ainsi temporairement remplacé mon fidèle iPhone 15.
Comme je le disais, je me suis toujours dit que le format pliant qui me conviendrait le mieux serait le Fold, plus proche d’une expérience « passeport », alors qu’un Flip ne se contente que de plier un smartphone aussi grand qu’un Galaxy S25 Ultra ou qu’un iPhone 16 Pro Max. Ma plus grande contrainte jusqu’à aujourd’hui était sans aucun doute sur l’écran externe trop étriqué, et l’épaisseur proche d’une brique idéale pour du BTP.

Je dirais que le Galaxy Z Fold 7 gomme 90 % des défauts que j’attribuais à ce format : sa finesse accrue offre enfin un smartphone pliant agréable en main, qui offre une épaisseur proche d’un smartphone classique une fois replié. Son écran extérieur au format 21:9 ne fait non seulement plus ovni, mais il devient vraiment utilisable, comme un vrai smartphone.
Face à une telle simplicité d’adaptation et d’usage, je m’étais même lancé un défi : installer ma carte SIM, et remplacer mon iPhone 15 par ce Galaxy Z Fold 7. Je me suis surpris à apprécier cet appareil, plus que je n’aurais pu l’imaginer.

Quelques défauts inhérents au Galaxy Z Fold on pu toutefois compliquer mon appréciation sans faille. Le bloc caméra m’a donné du fil à retordre, qui le rend complètement instable sur une table.
Pour y remédier, c’est l’adoption d’une coque de protection obligatoire, et ce ne sera pas parfait pour autant. Je ne recommanderais pas les coques officielles de Samsung, car en plus d’être hors de prix (jusqu’à 100 euros !), elles ne recouvrent que la partie arrière du smartphone, alors que la partie avant reste exposée aux aléas du quotidien.

J’ai pu aussi constater une chauffe assez importante au fil de mon utilisation. On pourrait de dire que cela est dû à la finesse de l’appareil, qui peine à offrir une dissipation acceptable.
Le gros point noir pour moi est surtout la partie énergétique. Malgré une batterie au lithium de 4400 mAh, j’ai trouvé l’autonomie assez perfectible. La recharge n’arrange pas le tableau, avec seulement 25 W en charge filaire. Dans ce cas précis, je pense que tout dépendra de vos exigences. Soit pour le point le plus important pour vous est une bonne autonomie, soit une charge ultra rapide pour ne pas être dépendant d’une batterie faible. Dans les deux cas, le Galaxy Z Fold 7 déçoit à mon sens.

Malgré tout, le Galaxy Z Fold 7 de Samsung reste à ma grande surprise un de mes coups de cœurs de l’été, celui qui m’a définitivement réconcilié avec les smartphones pliants. Ma plus grande tristesse est donc de devoir me séparer de ce petit bijou, dans l’attente d’une nouvelle lumière pour réchauffer mon âme de technophile.
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Quelques contraintes persistent
Un smartphone pliant est-il devenu aussi convaincant qu’un smartphone conventionnel ? Oui… Et non. C’est une catégorie qui reste loin de la perfection, même si on s’en approche lentement mais sûrement.
Il y a tout d’abord la question de la finesse. Ces appareils ont en effet de nombreuses contraintes techniques, dont une assez surprenante : le port USB-C. Que ce soit pour le Magic V5 ou le Z Fold 7, la finesse dépliée du châssis atteint presque celle du connecteur de charge. Le logiciel peut aussi ne pas être adapté a des usages de l’écran déplié. En même temps, ces écrans ont un format presque carré, ce qui est assez inhabituel pour un logiciel de smartphone.
Mais le point le plus important, c’est le prix. Le Galaxy Z Fold 7 démarre à 2100 euros, un tarif plus que salé qui est loin de l’accessibilité à toutes les bourses, notamment la mienne. Le Galaxy Z Flip 7 quant à lui démarre à 1200 euros.
Au bout de 10 jours, j’ai dû rendre le Galaxy Z Fold 7 à la rédaction (qui en avait besoin pour plusieurs contenus). J’aurais adoré le garder plus longtemps, mais il m’a bien fallu revenir à mon iPhone 15 que j’ai acquis à un prix fort malgré une réduction opérateur. Un prix qui reste toutefois moins choquant et absurde que les tarifs actuels des Fold.
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