C’est l’heure du test. Le Samsung Galaxy Z Fold 7 est là et marque les esprits par sa finesse. Jamais on n’avait vu un smartphone pliable si peu épais dans les rangs du géant coréen. Mais au-delà du design, le reste de l’appareil est-il tout aussi travaillé et raffiné ?
Voici notre test complet du Samsung Galaxy Z Fold 7.
Samsung Galaxy Z Fold 7Vidéo de test
Samsung Galaxy Z Fold 7Fiche technique
Modèle | Samsung Galaxy Z Fold 7 |
---|---|
Dimensions | 143,2 mm x 158,4 mm x 4,2 mm |
Interface constructeur | One UI |
Taille de l’écran | 8, 6,5 pouces |
Définition | 2488 x 2224 pixels |
Densité de pixels | 407 ppp |
Technologie | AMOLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 8 Elite |
Puce graphique | Qualcomm Adreno 830 |
Stockage interne | 256, 512, 1024 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 200 Capteur 2 : 12 Capteur 3 : 10 Mp |
Capteur photo frontal | 10 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 8K@30fps |
Wi-fi | Wi-Fi 7 (be) |
Bluetooth | 5.4 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4400 mAh |
Poids | 215 g |
Couleurs | Noir, Bleu, Vert, Gris |
Fiche produit |
NB. Ce test a été réalisé avec un Galaxy Z Fold 7 prêté par Samsung.
Samsung Galaxy Z Fold 7Design
Le Samsung Galaxy Z Fold 7 est un très bel objet, à n’en point douter. Or, cette beauté sert aussi un aspect pratique au quotidien : l’usage du smartphone quand il est plié s’en trouve fortement optimisé.

Pour comprendre pourquoi et comment, il faut d’abord savoir que l’argument choc du Samsung Galaxy Z Fold 7 est évidemment sa finesse. 4,2 mm quand il est déplié (143,2 x 158,4 x 4,2 mm). Ce n’est vraiment, mais alors vraiment pas beaucoup. Sans l’existence du Honor Magic V5 venu lui couper l’herbe sous le pied, nous aurions eu affaire au smartphone pliable le plus fin du monde.

En main, le Galaxy Z Fold 7 offre donc une impressionnante sensation de raffinement et d’élégance. La finesse s’associe d’ailleurs à un poids nettement réduit pour ce genre de format avec 215 grammes sur la balance. Dans l’absolu, c’est donc un smartphone relativement lourd, certes, mais quand on ouvre le téléphone, c’est vraiment une impression bienvenue de légèreté qui se dégage.

Pour vous donner une idée, sachez que le Galaxy Z Fold 7 est moins lourd qu’un Galaxy S25 Ultra ou qu’un iPhone 16 Pro Max. Si la masse de ces modèles ne vous gêne pas, alors ce n’est clairement pas sur ce pliant que vous serez embêté.
Oui mais voilà, en dehors de sa finesse — qui est une vraie prouesse, je ne veux pas euphémiser cela — la forme dépliée ne réserve pas vraiment d’autres surprises du point de vue de la prise en main. En revanche, cette même finesse prend tout son sens quand on utilise le Fold 7 en mode plié.

Le smartphone plié prend enfin drastiquement ses distances avec la forme de brique épaisse qui grévait encore l’expérience proposées par les prédécesseurs. C’est donc bien plus confortable dans le creux de la main, on a simplement l’impression d’avoir un grand smartphone classique. Là aussi, une comparaison avec le S25 Ultra est pertinente. Il ne convient donc pas aux amateurs de petits téléphones, mais il ne détone pas parmi les grands.
C’est donc ici, tout particulièrement, que s’illustre l’intérêt de ce nouveau design. Mais à cela s’ajoute aussi le nouveau ratio de l’écran extérieur à 21:9. Plus large, le Galaxy Z Fold 7 se montre largement plus confortable pour pianoter sur le clavier alphanumérique quand il est plié.

Bref, cette finesse du Samsung Galaxy Z Fold 7 permet de se rapprocher plus que jamais de la promesse initiale des smartphones pliables : avoir un téléphone qu’on peut utiliser normalement et qui a l’avantage de pouvoir se transformer en tablette. Et ce, sans avoir à faire de compromis sur le format plié.
J’ai vraiment ressenti un effet « coup de cœur » pour le design de ce Galaxy Z Fold 7. D’autant plus que Samsung propose toujours de belles finitions mates agréables sous le doigt, des angles pas trop pointues et des bords droits mais pas tranchants. Le module photo à l’arrière n’évite malheureusement pas la protubérance et l’effet bancal quand le smartphone est posé à plat. Néanmoins, il faut aussi un bel effort d’amincissement pour éviter que ce défaut de relief ne soit vraiment gênant.

Tout n’est pas rose pour autant. Malgré un Gorilla Glass Victus 2 à l’arrière (et Gorilla Glass Ceramic 2 sur l’écran externe), les rayures apparaissent bien vite sur ce Galaxy Z Fold 7. Je sais que deux membres du groupe de journalistes et de YouTubeurs tech français ayant assisté, comme moi, à l’Unpacked, ont observé de petits bobos sur l’arrière de leurs exemplaires de test en moins de 24 heures.
Quelques jours après, c’était à mon tour d’en constater sur mon Fold 7 que je n’ai pourtant vraiment pas maltraité. Il a suffit d’un trajet en métro de 40 minutes où le smartphone pliable a voyagé dans la même poche qu’un Galaxy S24 Ultra pour que des dégâts mineurs, mais visibles apparaissent à l’angle de jonction entre le verre arrière et le châssis en aluminium blindé. Je précise que Samsung ne nous a pas fourni de coques de protection. Je peux donc confirmer qu’il s’agit d’un pari risqué.

C’est ici la seule réelle inquiétude que je nourris quant à la durabilité du Fold 7. Côté charnière, je trouve que Samsung fait toujours du très bon travail pour rassurer son public en offrant ce qu’il faut de résistance pour qu’on n’ait pas l’impression de pouvoir casser l’appareil à la moindre manipulation. Notez toutefois que le téléphone ne semble pas se déplier totalement. Ça perturbe un peu une fois qu’on s’en rend compte, mais c’est quelque chose qu’on a déjà vu sur d’autres smartphones pliables. On parle là vraiment d’un tout petit chouïa de rien du tout.

Quand on ouvre le Galaxy Z Fold 7, on tombe nez à nez avec le grand écran. Il est toujours frappé d’une pliure visible au centre, mais cette dernière s’est nettement atténuée. Elle apparait selon les jeux de reflets sur elle et sous le doigt elle ne se ressent presque pas. Samsung rattrape son retard de ce côté-là. Notez aussi qu’il y a désormais un poinçon sur cette dalle au lieu d’une caméra cachée en dessous de l’écran comme c’était le cas sur les générations précédentes. Le constructeur justifie ce choix par les contraintes de la finesse.

Enfin, il y a petit détail que j’apprécie bien : le lecteur d’empreintes sur le côté est très réactif et marche plus rapidement pour moi et mes doigts gras que bon nombre de lecteurs d’empreintes intégrés dans l’écran.
Samsung Galaxy Z Fold 7Écran
Le Samsung Galaxy Z Fold 7 a deux écrans. Celui à l’extérieur est utilisable au format fermé comme s’il s’agissait d’un smartphone classique. Celui à l’intérieur est capable de se plier et propose une expérience « tablette ».
Les deux dalles profitent d’un affichage Oled et d’un taux de rafraîchissement allant de 1 à 120 Hz. Quant aux diagonales et aux définitions, voici ce qu’il faut retenir.
- Écran externe : 6,9 pouces, Full HD+ (2520 x 1080 pixels).
- Écran interne : 8 pouces (2184 x 1968 pixels).
Tout d’abord, il est bon de rassurer d’emblée. Les écrans du Fold 7 sont très bons dans l’ensemble. Les défauts que nous allons évoquer ici et là viendront embêter les plus puristes. Et je le dirai toujours, à plus de 2000 euros le smartphone, il faut pinailler.

Côté luminosité maximale, pas grand-chose à redire. Avec notre sonde et le logiciel CalMan de Portrait Display, nous mesurons de jolis pics.
Écran externe :
- 1347nits en SDR ;
- 24221 nits en HDR.
Écran interne :
- 1330 nits en SDR ;
- 2471 nits en HDR.
Nous n’avons pas réussi à monter jusqu’aux 2600 nits promis par Samsung, mais les résultats obtenus restent excellents et laissent plutôt entendre que nous n’avons simplement pas réussi à reproduire les conditions du pic à 2600 nits. Pour rappel, sur les dalles Oled, nous sommes obligés de régler le smartphone en lumiosité automatique et à balancer du mieux qu’on peut un flash dans le capteur de luminosité ambiante. C’est seulement ainsi que nous arrivons à vraiment atteindre les valeurs maximales. Sinon, en mode manuel, la jauge pleine ne représente pas le réel pic de luminosité.

C’est une mesure de protection pour les écrans Oled. Autre système de sécurité observé pendant notre test à la sonde : le smartphone peut vite brider sa luminosité quand il se met à chauffer. Quoi qu’il en soit, vous n’aurez normalement pas de souci de lisibilité sur ces écrans du Galaxy Z Fold 7. On regrette juste de ne pas voir la même couche anti-reflet des Galaxy S Ultra sur la dalle externe de ce Fold.
Sinon, pour ce qui est des mesures plus précises, le mode Vif par défaut s’est montré trop peu fidèles aux couleurs qu’il était censé afficher. Le mode Naturel, lui, est meilleur de ce point de vue, mais trop terne et tristounet en plus d’être moins bon en termes de couverture colorimétrique.
Après quelques essais, j’ai trouvé que le meilleur équilibre se trouvait avec le mode Vif tout en allant dans les paramètres avancés pour baisser la jauge de bleu de 5 crans. J’insiste sur les paramètres avancés, car en contentant de la jauge proposée par défaut, je n’arrive pas à obtenir des résultats concluants.
On obtient alors, sur l’écran interne, un Delta E à 5,04 en SDR sur le DCI-P3. Pour rappel, pour que l’œil humain ne perçoivent pas la différence entre la vraie couleur et celle affichée à l’écran, il faut que cet indice soit à 3 ou moins. Le Galaxy Z Fold 7 ne brille donc pas dans ce domaine malgré les ajustements. Le mode Naturel est un peu meilleur ici (4,83) tandis que le mode Vif par défaut monte encore plus haut (5,19).
L’avantage du réglage que je vous suggère ici c’est qu’il est très proche de la température moyenne parfaite. Alors qu’on vise 6500 K pour un bon équilibre entre le bleu et le rouge, nous obtenons ici 6558 K. En comparaison, le mode Naturel descend trop bas (rouge) et le mode Vif par défaut va trop haut (Bleu).

En HDR, où la fidélité des couleurs peut voler en éclat, la casse reste limitée sur le Galaxy Z Fold 7 avec un Delta E à 6,6 (on estime qu’un appareil s’en sort bien sous la barre des 6).
À cela s’ajoute des couvertures colorimétriques honorables : 131 % sur le sRGB et 88 % pour le DCI-P3. Concrètement, cela veut dire que le Galaxy Z Fold 7 sait afficher un niveau satisfaisant de nuances, il a une belle palette de couleurs. Le DCI-P3 aurait pu être meilleur, mais on rappellera que cet espace colorimétrique est plus vaste et donc plus difficile à couvrir. Dans cet exercice, on se maintient au niveau du mode Vif par défaut, soit le meilleur mode pour la diversité des tons.

Sur l’écran externe, les mesures effectuées se rapprochent énormément de celles de la dalle interne. Le Delta E s’affiche à 4,95 en SDR et à 6,4 en HDR tandis que la température moyenne tourne autour des 6540 K. Bref, les deux dalles du Samsung Galaxy Z Fold 7 sont très similaires en termes de qualité d’affichage.
En somme, les écrans du Galaxy Z Fold 7 pêchent surtout par leur manque de fidélité sur les couleurs. Toutefois, la luminosité est au top et il n’y a pas trop à redire sur la couverture colorimétrique. En outre, avec un petit réglage du mode Vif pour tempérer la dominante de bleu, on obtient même une excellente température moyenne. Bref, donnez lui un petit coup de pouce et le smartphone vous offre une expérience visuelle très bonne, sans être aussi parfaite qu’on peut l’attendre à plus de 2000 euros.
Samsung Galaxy Z Fold 7Logiciel
Youpi ! On a d’ores et déjà droit à One UI 8 (Android 16) sur le Samsung Galaxy Z Fold 7. Avec les Flip 7 et Flip 7 FE, il s’agit des premiers smartphones à profiter, dès la sortie de boîte, de la version stable de la nouvelle mouture de Google.

Toutefois, n’attendez absolument pas de changements drastiques en termes d’expérience utilisateur. One UI 8 ressemble comme deux gouttes d’eau à One UI 7 (Android 15). On est ici plutôt sur des optimisations ici et là afin d’atteindre une meilleure stabilité, notamment pour le bon fonctionnement des options IA de Galaxy AI.
Retenez surtout que One UI 8 vient vraisemblablement améliorer tout ce qui se passe en coulisses pour les développeurs de Samsung. Ainsi, on a bon espoir que les mises à jour des smartphones Galaxy de One UI 7 à 8 seront moins lentes et chaotiques que le passage de One UI 6 à 7.
J’apprécie toujours autant l’expérience One UI et notamment les interactions pensées pour le Fold. L’exemple le plus connu est sans doute le fait de pouvoir afficher le retour image de la caméra sur l’écran externe du téléphone afin que la personne photographiée sache à quoi elle va ressembler.

Cela s’est aussi montré pratique dans un contexte un peu différent lors d’un long weekend. Ma compagne voulait pouvoir se filmer avec le capteur ultra grand-angle dans le cadre d’une vidéo souvenir de randonnée. Avec le Fold ouvert, elle pouvait gérer son cadre sans problème (mais avec la crainte de faire tomber le téléphone-tablette tenu d’une main à bout de bras).
De mon côté, j’ai beaucoup apprécié la possibilité de faire les retouches photo par IA sur le grand écran, car on peut afficher côte à côte l’image originale et la version modifiée pour les comparer plus aisément.

Sinon, il faut rester appuyer sur un bouton pour voir l’originale en plein écran puis lâcher pour repasser sur la retouche. C’est ainsi que j’ai pu générer le chef-d’œuvre ci-dessous.


On notera comment l’IA a réussi totalement à faire illusion pour générer la partie manquante sur le bateau. Et c’est assez drôle de voir qu’elle a pris l’initiative de me générer des pieds puisqu’on ceux-ci étaient hors cadre dans la photo d’origine. Remarquez néanmoins comment me pieds ressemblent plutôt à des palmes.

Malgré ce détail plus rigolo qu’autre chose, force est de constater les progrès impressionnants de Galaxy AI en environ un an et demi.
La retouche photo par IA est de plus en plus pertinente, sans être infaillible évidemment.

En parlant de retouche photo, il est frustrant de constater que le Galaxy Z Fold 7 n’est plus compatible avec le S Pen Fold Edition qui avait pourtant demandé une sacrée dose d’ingénierie. C’est l’une des conséquences de la finesse voulue par la marque. Dans un tel châssis, difficile de mettre les composants nécessaires au bon fonctionnement du stylet.

Enfin, Samsung reste excellent sur ses promesses de longévité logicielle. 7 ans de mises à jour Android. 7 ans de mises à jour de sécurité. Vous serez tranquille.
Je me permets aussi une petite mise en lumière du multitâche des Fold de Samsung sur le grand écran où l’on peut afficher jusqu’à trois applications en même temps.

C’est rarement utile, mais quand ça l’est, c’est un vrai kiff. Plus souvent utile : la barre des tâches en bas du grand écran permettant d’aller très vite d’une app à l’autre. J’ai juste parfois quelques soucis à la faire apparaître, il y a un petit geste de glissement à maîtriser.
Samsung Galaxy Z Fold 7Photo
Il y a trois caméras à l’arrière du Samsung Galaxy Z Fold 7. Pour rappel, voici la configuration :
- caméra principale de 200 Mpx (f/1,7), OIS avec un capteur de 1/1,13 pouce 44 % plus lumineux que sur la génération précédente ;
- ulta grand-angle de 12 Mpx (f/2,2), avec autofocus pour gérer le mode macro ;
- téléobjectif x3 de 10 Mpx (f/2,4), OIS, zoom numérique jusqu’à x30.

Il y a donc de quoi se réjouir de voir un capteur de 200 Mpx s’inviter sur le pliable de Samsung et la marque montre ainsi qu’elle veut proposer une qualité qui se rapproche de ce que le Galaxy S25 Ultra, son meilleur smartphone en photo sait faire.
Toutefois, dans l’ensemble, si le Galaxy Z Fold 7 est assurément haut de gamme et bon en photo, il n’égale pas encore le talent et la polyvalence du modèle Ultra.
Les photos prises avec le capteur principal sont ainsi très bons en termes de gestion de la dynamique et du contraste. Les couleurs ressortent bien, le Galaxy Z Fold 7 évite de trop saturer les tons et je n’ai pas aperçu d’aberration chromatique particulière. C’est dans la finesse des détails qu’on sent toutefois que le smartphone ne va pas aussi loin qu’on pourrait l’espérer.
Attention, il est très bon, mais à 2100 euros, le consommateur pourrait attendre une qualité supérieure, plus de piqué. On est donc sans aucun doute possible sur un très bon smartphone en photo, mais c’est la mise en perspective de son prix qui peut créer une frustration.
C’est ce constat qui s’impose sur tous les modes de prises de vue : très bon, mais on aurait pu espérer plus.
Pour les photos en faible luminosité, on garde bien la patte Samsung avec un mode nuit qui vient très efficacement débouché les zones les plus sombres sans trop dénaturer l’atmosphère de la scène.
Pour l’ultra grand-angle, la remarque générale sur le niveau des détails est encore plus valable, ce mode de prise de vue a toujours plus de difficulté de ce côté-là. Le Galaxy Z Fold 7 maintient toutefois une qualité très honorable, même la nuit où les clichés restent exploitables, malgré des scènes largement moins bien éclairées qu’en grand-angle classique.
Le zoom x3 optique du Galaxy Z Fold 7 propose une belle qualité dans l’ensemble, mais c’est peut-être ici, où, le plus souvent, je me suis dis « tiens, j’attendais un petit brin mieux en termes de netteté ». Ce commentaire est encore plus valable en faible luminosité, rien de surprenant. Le téléobjectif a d’ailleurs un peu de mal avec les zones les plus sombres qui ont tendance à rester tout noir.
Quant au mode portrait, je l’ai trouvé très convaincant. Joli bokeh avec une bonne délimitation net/flou et une belle mise en avant de la personne photographiée. C’est surtout valable sur les prises de vue en extérieur où les couleurs ressortent et flattent la rétine. En intérieur, le point sur le visage est un peu plus laborieux et la finesse de la délimitation un tantinet moins bonne.
Côté selfie, les deux caméras frontales (une à l’extérieur, une à l’intérieur sur le grand écran) proposent une définition de 10 Mpx pour des rendus bien détaillés dans l’ensemble.
Enfin, on peut filmer jusqu’en 8K à 30 fps ou jusqu’en 4K à 60 fps. Je vous ai mis un exemple de ce deuxième cas de figure ci-dessous.
Voici également une vidéo selfie en 4K à 60 fps.
Samsung Galaxy Z Fold 7Performances
Avec un Snapdragon 8 Elite, le Samsung Galaxy Z Fold 7 fait preuve d’une grosse puissance digne du haut de gamme, pas de souci à se faire de ce côté.
Par rapport aux formats Fold de 2024, on peut voir une belle évolution en termes de puissance brute, comme en atteste notre graphique ci-dessous. On reste un peu en dessous d’autres modèles classiques disposant de la même puce. Rien d’anormal ici.

À l’usage, le Galaxy Z Fold 7 se montre toujours au top. Un jeu 3D et gourmand en ressources comme Genshin Impact avec les réglages à fond ne lui pose aucun souci de stabilité. Ça fonctionne au poil.
En revanche, attention à la chauffe. Sur de telles tâches assez lourdes, la température monte assez vite sur un point très localisé près du bloc photo à l’arrière. Rien d’alarmant cependant. On monte généralement à un peu plus de 43 degrés Celsius. C’est un peu chaud, mais ça ne brûle pas non plus.

J’ai cependant mesuré des pointes à 48 degrés, mais en deux occasions spécifiques :
- lors du téléchargement de toutes les applications de mon ancien téléphone lors de la première configuration ;
- lors du premier téléchargement diablement long et lourd de tous les éléments nécessaires au bon fonctionnement de Genshin Impact.

Autrement dit, ces pointes plus préoccupantes sont arrivées lors de moments particulièrement ponctuels. Il ne devrait pas y avoir de quoi nous inquiéter, mais c’est à signaler. Saluons aussi le fait que le Galaxy Z Fold 7 a le mérite de se refroidir assez vite une fois les efforts intenses passés.
Enfin, il est bon de noter que le Galaxy Z Fold 7 ne bride pas son CPU.

Lorsqu’activement exploité, il ne tombe jamais en dessous de la barre fatidique des 80 % de puissance. C’est de bon augure pour une bonne fluidité de l’expérience utilisateur.
Samsung Galaxy Z Fold 7Batterie
La batterie de 4400 mAh ne profite malheureusement pas d’une conception en silicium carbone qui lui aurait permis une plus grosse capacité sans prendre d’embonpoint. Samsung estime en effet que ce n’est pas encore une solution viable.
Malgré cela, le Samsung Galaxy Z Fold 7 se montre tout à fait convaincant en termes d’autonomie. Le mieux est évidemment de l’utiliser de manière hybride. C’est-à-dire en mixant l’usage des deux écrans, l’externe étant évidemment moins énergivore.

J’ai pu l’utiliser très activement lors de mon déplacement à New York pour l’Unpacked de Samsung en ne lésinant pas sur mes usages, tout particulièrement en termes de prises de photo sans avoir à m’inquiéter à l’approche de la fin de journée.
Je l’ai même emmené pendant deux jours de randonnée avec une nuit de bivouac sans recharge. J’ai pris des précautions en activant l’économiseur d’énergie et en limitant mes interactions principales à l’appareil photo et à la géolocalisation, mais à la fin du périple j’avais encore plus de 40 % de batterie.

Concrètement, le Galaxy Z Fold 7 n’est pas un champion de l’autonomie, mais il n’est pas pris en défaut de ce côté-là. Il saura totalement vous accompagner jusqu’au bout d’une journée active. Il a fallu l’enchaînement d’une série de benchmarks, de téléchargement et d’un visionnage de 2h30 d’un live sur Twitch pour que je constate une perte de batterie plus rapide que la normale.
Cependant, si le Samsung Galaxy Z Fold 7 est rassurant sur l’autonomie, il est très agaçant sur la vitesse de charge. Capé à 25 W en filaire, il faut, au mieux, 1h15 pour passer de quasi 0 à 100 % de batterie. Ô Samsung, le peuple demande au moins un petit 45 W, que diable !
Samsung Galaxy Z Fold 7Réseau et communication
Le Samsung Galaxy Z Fold 7 a été impeccable sur le réseau 4G/5G dans différentes conditions aussi bien à New York sur le réseau AT&T qu’à Paris, Strasbourg, Mulhouse ou Colmar avec Orange (oui j’ai passé mon weekend en Alsace).
Rien à redire non plus sur la précision de la géolocalisation dont j’ai pu profiter pleinement pendant ma randonnée dans le massif vosgien. Même dans les quelques zones blanches traversées, j’ai toujours su précisément à quel étape du tracé GPX j’étais via l’application Komoot.

La qualité des appels ne figure absolument pas parmi les choses sacrifiées sur l’autel de la finesse. La voix de l’interlocuteur est limpide tandis que vos paroles ne seront jamais couvertes par les bruits environnants. La compression de la voix est bien gérée et ne parait jamais trop métallique. Quelques bruits intempestifs comme un sirène ou le crissement d’un frein de vélo trop vieux peuvent se faire entendre, mais ils restent bien atténués.
Samsung Galaxy Z Fold 7Prix et date de sortie
Le Samsung Galaxy Z Fold 7 voit son prix démarrer à 2099 euros pour la version de 256 Go de stockage. Il s’affiche aussi à 2219 euros pour 512 Go et à 2519 euros pour 1 To (et 16 Go de RAM sur celui-ci).
Le lancement commercial a lieu le 25 juillet 2025. Trois coloris sont disponibles chez tous les revendeurs : bleu nuit (notre exemplaire), noir absolu et gris. Un Galaxy Z Fold 7 en vert d’eau est aussi disponible en exclusivité sur le site de Samsung.
Samsung Galaxy Z Fold 7Alternatives
Vous retrouverez notre guide d’achat dédié aux smartphones pliables ici.
Pour aller plus loin
Smartphones pliables en 2025 : notre comparatif des meilleurs modèles
Le Honor Magic V5 s’impose comme une alternative très crédible sur le marché des smartphones pliables haut de gamme. Avec une conception particulièrement fine (8,8 mm une fois fermé) et légère (217 g), il propose un écran interne OLED de 7,95 pouces (2172 × 2352 px, 120 Hz) et un écran externe de 6,45 pouces, le tout protégé par des technologies avancées anti-rayures et certifié IP68/IP69 contre l’eau et la poussière.
Il n’y a pas d’offres pour le moment, découvrez
Côté performances, il embarque la puce Snapdragon 8 Elite couplée à 12 ou 16 Go de RAM, jusqu’à 1 To de stockage, et une imposante batterie de 6100 mAh compatible charge rapide 66 W et sans fil 50 W. La photo n’est pas en reste : triple module arrière 50+64+50 Mpx, stabilisation optique, zoom périscopique x3, avec la promesse de très beaux clichés même en basse lumière.
Le Google Pixel 9 Pro Fold cultive sa différence par son approche Google de l’IA et ses capacités photo signées Pixel. On retrouve un écran externe OLED de 6,3 pouces et un vaste écran interne pliable de 8 pouces en technologie LTPO, et donc une bonne fluidité et une luminosité impressionnante (jusqu’à 2700 nits max., en HDR).
Propulsé par le SoC maison Tensor G4 et 16 Go de RAM, il est en retrait, mais il reste malgré tout performant. L’aspect photo fait la différence : grand-angle 48 Mpx, ultra-grand-angle 10,5 Mpx, téléobjectif 10,8 Mpx, zoom numérique 20x, vidéo 4K/60 fps, et intelligence artificielle poussée pour la retouche instantanée et l’optimisation des images.
Enfin, le Samsung Galaxy Z Fold 6. C’est l’alternative naturelle au Z Fold 7 : avec un grand écran intérieur Dynamic AMOLED 2x de 7,6 pouces (2160 x 1856 px, 120 Hz) et un écran externe de 6,3 pouces, le tout dans un châssis protégé en aluminium et verre Gorilla Victus, certifié IP48.
Animé par le Snapdragon 8 Gen 3 et 12 Go de RAM, il profite de plusieurs années de mises à jour Android avec One UI, 7 années de mises à jour, et de fonctionnalités “Galaxy AI”.
Son bloc photo est complet : capteur principal 50 Mpx, ultra-grand-angle 12 Mpx, téléobjectif x3 de 10 Mpx, plus des selfies de qualité.
La batterie de 4400 mAh est aussi grosse que le Z Fold 6, toujours avec la charge reste à 25 W en filaire.
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