Peut-être n’êtes vous pas passé à côté de notre test complet du Samsung QE65QN95A, LE téléviseur haut de gamme 4K de la nouvelle famille NEO QLED du constructeur. Petit rappel rapide, il s’agit des premiers téléviseurs LCD utilisant pour rétroéclairage la technologie Mini LED. Une évolution particulièrement enthousiasmante pour notre petit cœur de geek qui voyait là une techno capable de challenger l’OLED. Manifestement, nous étions trop optimistes, impatients et même sans doute trop confiants ! La déception n’en a été que plus importante, mais attention, sur ce point très spécifique du rétroéclairage, car pour le reste le QN95A est une bête tant pour le cinéma que pour le gaming ! Les contrastes sont incroyables, la luminosité dingue et le nouveau Neo Quantum Processor font un travail remarquable. Bref, les soucis que nous allons aborder ci-dessous mis à part, le QN95A est sans doute l’un des meilleurs téléviseurs de chez Samsung, délivrant une image fidèle et agréable, mais qu’il va falloir apprendre à dompter pour parfaire l’expérience avec certains contenus.
Ce qu’il est important de garder dans un coin de la tête, c’est que nous avons là un modèle faisant partie de la première vague de conception. Nous l’avions reçu très en avance, mais il a ensuite passé du temps dans son carton, le temps que nous nous remettions de notre contamination à un certain variant anglais. Parenthèse refermée !
Des LED 40 fois plus petites qu’ils disaient
Vous l’aurez sans doute bien compris, mais ce qu’on vous présentera comme le Mini LED en magasin n’est pas une nouvelle technologie d’affichage. On sait que certains vendeurs parlent de téléviseurs LED en opposition aux TV OLED alors qu’ils devraient naturellement parler de technologie LCD pour ces premiers modèles. C’est toujours à cette famille de produit qu’appartient la gamme NEO QLED de Samsung, puisqu’il s’agit de téléviseurs LCD (avec ses Quantum Dot pour booster la luminosité et la colorimétrie) sauf que les LED qui éclairent le panneau à cristaux liquides ont été remplacées par des Mini LED qui seraient 40 fois plus petites. Techniquement le progrès est considérable puisque là où Samsung proposait, par exemple, 480 zones de rétro éclairage sur ses téléviseurs 8K de grande taille, sur les LCD Mini LED ce chiffre explose. Si la donnée n’est pas officielle, la marque indique que la gamme NEO QLED QN95A est composée de panneaux pouvant compter entre 860 et 1000 zones et chaque zone compterait environ 10 Mini LED.
Partant de cette donnée et considérant que la gamme QN95A est composée d’un 55 (2299 euros), d’un 65 (2999 euros), d’un 75 (4499 euros) et d’un 85 pouces (5999 euros) pour lesquels les zones et les mini LED vont augmenter en fonction de la diagonale de l’image, nous pouvons considérer que notre modèle de 65 pouces ne devrait pas dépasser les 900 zones et donc les 9000 Mini LED. Impressionnant non ? Autant de sources lumineuses terriblement compactes qui devraient produire la luminosité pour alimenter la dalle LCD et produire des contrastes incroyables et une précision de haute volée.
Et à Samsung d’ajouter d’autres précisions très importantes, détaillant la différence entre les LED conventionnelles et les Mini LED. Les premières, à la manière d’une ampoule classique, sont dotées d’un « globe » qui amplifie la luminosité, mais qui induit une diffusion plus large du faisceau lumineux. Cet effet de cône qui est alors important et que Samsung avait réduit en appliquant le filtre QLC (Quantum Light Control), serait grandement réduit avec la technologie Mini LED. Celle-ci n’utilise en effet pas de « globe » mais un diffuseur « plat ». La directivité devient meilleure et la multiplication des diodes accroit la puissance lumineuse.
Tout cela mis bout à bout, on ne pouvait qu’être sensible aux promesses faites par Samsung, d’autant que les différentes démos que nous avons découvertes au fil des ans sur les salons ou plus récemment lors de la présentation de la gamme NEO QLED, avait toujours fait leur petit effet. Pour nous le Mini LED allait apporter en 2021 cette rupture technologique qui allait parfaire l’expérience cinéma avec les téléviseurs LCD. Ce n’est pas le cas !
Les fuites de lumières n’ont clairement pas totalement disparu !
Avec cette nouvelle étape de test, un point se confirme, c’est que la technologie Mini LED ne représente finalement pas encore chez Samsung LA solution qui proposera une maîtrise aussi parfaite que l’OLED concernant l’émission de la lumière. Et pour cause, ce n’est pas possible avec du LCD. Même si ce téléviseur fait très forte impression, lorsqu’on mixe les contenus, il ne faut pas attendre très longtemps pour passer de la magie d’une image dynamique, contrastée, fidèle et tournée en plein jour, aux déboires des scènes sombres et leurs sous-titres. Reconnaissons-le, nous avons été déçus.
À notre plus grand regret, les fuites, et donc cet effet de blooming, restent encore bien visibles lors de l’affichage de certains menus, logos, sous-titres, bandeau… bref ce n’est pas parfait dans de nombreuses situations. Comment, avec plusieurs milliers de LED, peut-on obtenir un tel résultat, finalement assez proche des meilleurs téléviseurs Full LED ? Comment se fait-il que ces centaines de zones de rétroéclairage ne soient pas mieux maîtrisées pour limiter cet effet de blooming. Certes, il s’agit ci-dessus du texte d’un sous-titre, pour lequel l’appareil photo amplifie un peu l’effet, même si nous prenons le temps d’appliquer quelques réglages pour que le rendu se rapproche le plus possible de notre perception.
Et que dire alors lorsqu’on se décale un peu et qu’on met en pause l’image ? Quelle déception ! Aux fuites de lumière du texte s’ajoutent désormais d’immenses bandeaux grisâtres qui éclairent avec une imprécision manifeste les différents menus de l’interface de Netflix.
Impossible pour nous de se limiter à cela, il nous faut des explications ! D’abord on en vient à se demander, justement, si ces menus Netflix ne sont pas un vrai problème pour l’électronique qui ne comprend pas ce qu’il se passe. Et c’est après de nombreux aller-retour avec les ingénieurs de Samsung que nous avons fini par avoir l’explication du problème. En effet, les ingénieurs de Samsung nous expliquent que, sitôt la pause activée sur l’interface du service, l’électronique ne gère plus du tout le local dimming. De fait, au lieu d’éclairer les zones nécessaires précisément, les Mini LED se lâchent et pulse plein pot provoquant d’importantes fuites de lumière. Et oui, il en a en réserve ce QN95A et il nous le fait savoir… malheureusement dans le cas présent.
Cependant, nous ne sommes pas près de passer sur ce détail. Aussi intelligent soit le NEO Quantum Processor, il passe à côté d’un point important, pour ne pas dire capital et Samsung doit travailler sur le sujet… si tant est que ce soit possible. Et ce n’est pas tout.
Si vous êtes un fidèle lecteur de Frandroid, vous savez que nous utilisons lors de nos tests la boucle « Méridian » issue de Netflix et que celle-ci est une véritable corvée pour les téléviseurs LCD puisque le personnage évolue sur un fond parfaitement noir, mais qu’il est lui-même éclairé de façon à provoquer cet effet de blooming. Alors que nous placions beaucoup d’espoir dans le QE65QN95A, celui-ci ne s’en n’est pas franchement sorti mieux qu’un autre, là encore en raison de ces menus mal interprétés par l’électronique.
Même s’il nous faut insister sur la complexité de cette boucle qu’est « Méridian » (d’autant que le téléviseur Samsung ne profite pas ici des métadonnées Dolby Vision), la gestion laisse trop à désirer pour un téléviseur de cette trempe. Là on se dit que l’ancien filtre QLC, qui améliorait la concentration du faisceau lumineux entre le rétroéclairage et la dalle LCD — et que Samsung a installé ici dans une version plus light — aurait été d’une aide précieuse. Quoi qu’il en soit, on ne peut que rester sur notre faim.
Les 1530 nits de la discorde ? Jouons les médiateurs.
Comme nous l’indiquions plus haut, l’essentiel des photos a été réalisé dans une pièce plongée dans l’obscurité et avec des réglages qui tentaient de reproduire au mieux les défauts tels que nous les percevions. Sans aucun réglage de notre part, le résultat amplifié par l’appareil aurait été encore plus critique. Quoi qu’il en soit, le constat est sans appel : ce QE6QN95A est pour l’heure à la peine pour gérer sa puissance lumineuse qui, rappelons-le, est très élevée ! En mode filmmaker, nous l’avons mesuré à près de 1530 nits en pic (lorsque la mire occupe 10 % de l’écran) et plus de 700 nits en moyenne (lorsque la mire occupe 100 % de l’écran). Alors on comprend que si le local diming ne fonctionne pas avec l’affichage des menus sous Netflix, et bien l’effet de blooming est très présent.
Pour l’aider un peu et parce que ce QN95A le mérite vraiment, il faut accepter de mettre les mains dans les réglages. Les quelques menus ci-dessus, accessibles dans la gestion de l’électricité et les paramètres experts de l’image vont devenir les meilleurs amis des possesseurs de ce QE65QN95A. Nous ignorons si les autres seront mieux réglés (il y a des chances que la moindre puissance lumineuse du 55 pouces limite la casse) ou pires encore. Dès lors, en y passant un peu de temps, on parvient à réduire l’effet de blooming de façon surprenante !
Ci-dessus, un même extrait de « Méridian » pour lequel la poupée est normalement entourée d’un large halo lumineux est ici grandement réduit tout simplement en revoyant à la baisse l’intensité lumineuse de l’écran et l’optimisation localisée des contrastes. La chose étant que nous pourrions vous donner les réglages à appliquer, mais nous avons également pu constater que ceux-ci n’ont rien de fiable à 100 %. En fonction des contenus, que ce soit sur le type de film ou série (est-il plutôt sombre ou non sur la longueur ? etc.), de la nature du blooming lié aux sous-titres ou au simple affichage d’un élément lumineux sur un fond sombre, ou encore que ce soit pour compenser les fuites liées aux angles de vision, les réglages ne sont pas toujours identiques.
Nous n’insinuons pas là que vous allez passer votre temps à parcourir les options durant tout le film, mais plutôt qu’il serait bien présomptueux de vous livrer une solution qui fera l’affaire dans toutes les situations.
Néanmoins, il faut bien se mouiller un peu. Pour nous, vous parviendrez à trouver une solution pour améliorer le résultat, notamment en travaillant, d’une part, sur les options d’atténuation locale accessibles depuis les paramètres experts de l’image. Comme on peut le voir dans la capture ci-dessus, trois niveaux sont proposés et les changements qu’ils apportent sont concrets : sur les sous-titres l’effet de halo lumineux est grandement réduit. La police d’écriture est beaucoup plus nette et bave moins.
D’autre part, des améliorations importantes sont accessibles via les options qui se trouvent cette fois-ci dans la gestion de l’économie d’énergie. Celles-ci sont très précieuses. Si vous êtes du genre à consommer l’essentiel de vos contenus en versions originales sous-titrées, vous allez découvrir que les options représentées ci-dessus vont vite devenir vos meilleures amies. De base, lorsqu’on active « l’optimisation de la luminosité », le seul effet que cela produit est l’activation du capteur de luminosité ambiante, avec un seuil de luminosité minimum réglée à 6 par défaut.
Selon nos impressions — qui ne sauraient être définitives, évidemment — nous recommandons plutôt de pousser cette valeur à 20 pour récupérer un peu de punch et de cocher lorsque cela se fait sentir les deux autres options que « réduction de la luminosité et lumi./mouvements ». Celles-ci nous ont tantôt semblé redondantes, tantôt presque salvatrices.
Samsung NEO QLED : lui serrer la bride, c’est le rendre meilleur
Pour couronner le tout, n’oubliez pas, toujours dans les options expert du mode d’image, que vous pourrez considérablement abaisser le niveau de luminosité pour réduire encore les fuites de lumière.
Car c’est là LE point important à ne pas oublier sur ce QE65QN95A : avec une puissance lumineuse mesurée à plus de 700 nits sur l’intégralité de la dalle, nous disposons non seulement d’une puissance remarquable pour mettre en valeur les contenus HDR10 et HDR10+, mais aussi — et surtout — d’une ressource tellement supérieure à celle de l’OLED. Rappelons en effet que si les meilleurs téléviseurs OLED affichent des pics de luminosité avoisinant les 900 nits, parfois en dynamique (et visiblement un peu plus pour les gammes 2021), leur luminosité globale chute aux 150 à 180 nits sitôt que la mire occupe 100 % de la dalle. Voyez un peu la marge que vous offre ce Samsung. Même si nous ne recommandons clairement pas de descendre aussi bas avec un téléviseur LCD, car l’OLED a pour lui de faire exploser les contrastes et de gérer parfaitement sa luminosité pour chacun des pixels, des modes intermédiaires permettraient à tous les utilisateurs d’y trouver leur compte. D’ailleurs, selon nous, Samsung devrait envisager de proposer plus de modes d’image ces téléviseurs à la ressource inégalée.
Notre verdict sur le Mini LED et toujours des interrogations
À l’heure du bilan, vous l’aurez compris, le résultat n’est pas parfait et cette technologie Mini LED ne nous aura pas fait vivre l’instant magique que nous attendions. La technologie LCD de Samsung progresse assurément et finalement notre test du QN95A aura fait naître des interrogations que nous avons partagées avec Samsung et certaines auront trouvé une réponse – c’est le cas pour les menus de Netflix.
Étant plutôt de nature optimiste et ayant encore de l’espoir pour cette plateforme techniquement très prometteuse avec ses 860 zones et 8600 Mini LED, on ne peut qu’espérer que Samsung travaille sur la gestion électrique et électronique de ces Mini LED. Après tout, cela a été le cas au fil des ans pour améliorer les téléviseurs LCD Full LED. D’autant que sous certaines boucles de tests, dont sont issues les photos ci-dessus, le QN95A nous a vraiment agréablement surpris. Interprétant parfaitement les objets à l’image, la gestion du blooming est bien mieux maîtrisée. Alors il ne faut pas trop s’emballer, il s’agit là de boucle de test, mais la réalisation est épatante !
Finalement, nous attendions beaucoup de cette techno et en l’état de l’art, on se dit que finalement Samsung a encore du pain sur la planche pour améliorer la gestion du rétroéclairage de ces mini LED et ainsi corriger le tir sur l’effet de blooming quitte à y perdre un peu, parfois, en luminosité.
Pour aller plus loin
Test du Samsung Neo QLED QE65QN95A : perfectible mais déjà le meilleur ennemi de l’OLED
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[…] au-dessus sur ce point. On remarque néanmoins quelques soucis de blooming, mais il est possible de corriger en partie cette […]
[…] un cran au-dessus sur ce point. On remarque aussi quelques soucis de blooming, mais il est possible de corriger en partie cette […]
[…] un cran en dessous de l’OLED. On remarque aussi quelques soucis de blooming, mais il est possible de corriger en partie cette […]
[…] en dessous de l’OLED. On remarque aussi quelques soucis de blooming, mais il est possible de corriger en partie cette […]
"Samsung proposait, par exemple, 480 zones de rétro éclairage sur ses téléviseurs 8K de grande taille, sur les LCD Mini LED ce chiffre explose. Si la donnée n’est pas officielle, la marque indique que la gamme NEO QLED QN95A est composée de panneaux pouvant compter entre 860 et 1000 zones" Ahhh ça oui, le chiffre explose !! Heu; il ne fait que doubler même si c'est déjà bien ...
Il y a plein d'autres caractéristiques qui déterminent la qualité d'image, je me suis contenté de me focaliser sur ce point. Le LCD est une multitude de couche, c'est plus complexe que ça. Le principe du local dimming (atténuation local) est d'atténuer ou d'intensifier une zone d'éclairage en fonction de la zone d'image présentée. Contrairement à des explications présentées sur des sites génériques, il est impossible de complétement éteindre les diodes même sur une zone sombre d'où un contraste non infini. Seule une source auto-émissive comme l'OLED, le SM-LED ou le micro-LED peuvent parfaitement le faire (d'où le contraste infini). Non impossible sinon il y aurait un sérieux décalage de rendu, le problème de Samsung est inhérent à tous les autres constructeurs utilisant du LCD (blooming/clouding). À voir si la solution de LG et TCL sont plus efficace pour encore plus estomper, mais le résultat de Samsung est pas trop mal (même si ça reste visible). Le problème de Samsung n'est pas tant son obsession à vouloir passer directement du LCD au micro-LED car ses télévisions gardent des avantages sur le HDR, le problème vient plutôt de Tizen un peu trop poussif et sa volonté à ne pas proposer le Dolby Vision comme Panasonic.
[…] Impossible pour nous de se limiter à cela, il nous faut des explications ! D’abord on en vient à se demander, justement, si ces menus Netflix ne sont pas un vrai problème pour l’électronique qui ne comprend pas ce qu’il se passe. Et c’est après de nombreux aller-retour avec les in Copyright for syndicated content belongs to the linked SOURCE […]
Je vous rejoins dans votre avis. Disons que vu que Samsung ne communiquait officiellement sur le nombre de zone de retro éclairage cela pouvait laisser un doute. Je me doutais bien que si ils ne communiquaient pas sur le sujet c'est qu'il savait qu'il était derrière la concurrence. C'est tout de même dommage qu'ils n'arrivent pas à totalement éteindre une zone mais j'imagine qu'il y a une bonne raison à cela. Et oui 7000 pour le contraste c'est excellent pour un LCD Autre problème sur ce samsung c'est la réactivité de l'adaptation de chaque zone. Ce n'est pas immédiat et parfois il faut 1 ou 2 sec entre l'affichage d'une image et la prise en compte et l'adaptation du retro eclairage. Le retro éclairage ne fait pas tout et il y a aussi le traitement d'image. Je suis curieux de voir les tests de la concurrence pour faire le bon choix.
Attention vous confondez plusieurs choses. Le mini-LED n'est pas une technologie d'affichage mais une technologie de rétro-éclairage. Cela reste du LCD, de type VA (majoritairement) donc tout à fait normal que le contraste statique est de 7000:1 (ce qui est excellent pour une dalle VA). Le premier TCL en mini-LED sortie en 2020, n'avait rien d'extraordinaire face à la concurrence. Il avait le même contraste qu'une très bonne dalle VA (au alentour des 4000:1), seul le pic de luminosité était un peu au dessus du panier. Le rétro-éclairage est toujours allumé sur toutes les dalles LCD, les constructeurs utilisent donc une technologie qui s'appelle le local dimming pour atténuer la luminosité dans les zones sombres. Le mini-LED est donc une évolution du direct LED. TCL "promet" l'absence de blooming sur ses versions pro, mais cela ne veut pas dire que ça sera la réalité. Le blooming est inhérent au rétro-éclairage et même si le nombre de zones est important, cela ne veut pas dire que le résultat sera forcément bon car ça dépendra aussi de la qualité de la dalle VA et du réglage constructeur sur le local dimming. La première télévision de Samsung avec un rétro-éclairage mini-led n'est pas décevante dans l'absolu mais montre que son système atténue le phénomène uniquement. Et c'est là le problème de cette article, à quoi s'attendait le journaliste avec une simple évolution du rétro-éclairage ? Il faut voir comment LG et TCL vont gérer le rétro-éclairage, puisque chaque constructeur gère différemment. TCL possède du bon matériel mais ne possède pas encore (du moins jusqu'à maintenant), un savoir-faire sur la calibration ni sur la partie software (notamment sur le rendu de la mise à l'échelle). En effet, Samsung et son obsession pour le HDR10(+) et adaptative, sans vouloir du dolby vision bien plus répandue est vraiment un handicap (même si le contenu reste limité). J'attends de voir le micro-LED, prochaine technologie d'avenir après l'OLED. (Dans 10 ans peut-être).
Oui je parlais surtout du mini led Et en effet le manque du dolby vision est aussi un no way pour moi :-) Je dois changer de TV cette année et je pense que cela va se jouer entre LG C1, G1, TCL OD. TCL sera moins cher mais qu'en sera t il de son traitement d'image par rapport à LG. OLED j'ai peur des burning que j'ai avec mon LG C7 actuellement. D'ou mon interet pour le mini led.
Le gros point noir de Samsung c'est aussi le manque du Dolby Vision, lors de l'achat de ma télé en 2019 c'était un des critères non négociable.
C'estle premier mini led de samsung et c'est en effet décevant. Mais après il est sur papier le plus faible des mini led par rapport à LG QNED et TCL. TCL est le premier a avoir fait du mini led il est je pense à sa 2 ou 3ième génération et ça n'a rien à voir avec Samsung (sur papier) Alors que Samsung est entre 700 et 900 zone de mini led LG a annoncé être à 2500 TCL lui sera à +/- 7000 Autre chose intéressante et que Samsung n'éteint jamais les mini led. Dès qu'il y a une image affiché toutes les zones sont allumées. Si il y a une seule étoile affiché sur l'écran même quand la zone est noire, il y aura un retro éclairage mini led. Et donc le contrast a été mesuré à 7000 par d'autres tests à cause justement de cela. Là ou l'OLED est à contraste infini TCL avec son OD Zero mini led aura des performances bien plus importante avec 10x plus de zone de mini led et aussi des mini led litéralement collée à l'écran (d'ou le zero) ce qui va fortement réduire les effets de fuites de lumière, réduire l'épaissuer et améliorer les angles de vision Oui l'écran de Samsung est une déception... mais il fait mieux que la génération précédente Je ne saurais trop vous conseiller avant de l'acheter d'attendre les tests des LG C1, G1 (OLED) ou LG QNED (mini led 2500 zones) ou TCL (C825 mini led génération 2020 ou OD Zero 2021) Le problème de Samsung c'est qu'en plus d'être pas bon il est aussi très cher et les premiers retours sur LG G1 sont très positif.
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