Test TV Sony XR-65A80L : des mesures d’un milieu de gamme pour le prix d’un haut

Assez peu d’évolution finalement par rapport au modèle précédent

La série de télévisions A80L représente l’entrée de gamme pour les modèles OLED chez Sony. Capable d’afficher une image Ultra HD, compatible HDR10 et Dolby Vision, elle se veut aussi apte aux dernières technologies de gaming avec un input lag aussi réduit que possible. Nous avons pu tester la version 65 pouces, voici notre avis.
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La série Sony A80L (ou A83L ou A84L) vient succéder à la série A80K de l’année dernière. Elle ne veut pas révolutionner le genre, mais apporter des améliorations par rapport à la précédente génération de TV d’entrée de gamme OLED chez Sony avec sa dalle White-OLED signée LG Display. Contrairement à la série A80K, celle-ci propose un pack sonore qui se veut bien plus immersif notamment grâce à la technologie Acoustic Surface Audio+ donnant l’impression que le son sort de l’écran.

Déclinée en 55, 65, 77 et 83 pouces, cette série A80L est animée par Google TV avec la nouvelle application d’animés Crunchyroll. Elle est capable d’afficher une image avec une définition Ultra HD 120 Hz, assure une compatibilité avec les formats HDR10 et Dolby Vision et dispose de deux entrées HDMI 2.1 supportant les dernières technologies d’optimisation pour les jeux vidéo dont un temps de retard à l’affichage réduit.

Voici notre test complet du TV Sony XR-65A80L de 65 pouces.

Fiche technique

Modèle Sony XR-65A80L
Dimensions 1448 mm x 862 mm x 327 mm
Définition maximale 3840 x 2160 pixels
Taille de l’écran 65 pouces
Compatible HDR HDR10, Dolby Vision
Ports HDMI 4
Compatible Surround Dolby Atmos
Nombre de haut-parleurs 5
Puissance des haut-parleurs 50 watts
Sortie audio Haut-parleurs, Optique
Système d’exploitation (OS) Google TV
Assistant vocal Google Assistant
Efficacité énergétique F
Fiche produit

Ce test a été réalisé avec un téléviseur Sony XR-65A80L prêté par la marque.

Design : le même que le précédent

Le design du téléviseur Sony XR-65A80L est assez sobre. L’écran est souligné par une barre épaisse d’un centimètre environ sur laquelle figure le logo de la marque, à l’extrémité gauche, très discret.

L’écran repose sur deux pieds pour la version de 65 pouces que nous avons pu tester. Ceux-ci s’enfichent dans l’épaisseur de la dalle, sans besoin de visser quoi que ce soit. C’est très pratique et rapide. Trois positions sont disponibles : ils peuvent être installés aux extrémités dans une position basse, de manière plus centrale, toujours en position basse ou toujours au centre, mais en surélevant l’écran de 6 cm approximativement. Cette dernière position permet d’installer une barre de son entre les deux pieds pour peu qu’elle ne dépasse pas 90 cm de largeur.

Sinon, comptez sur une mesure de 110 cm entre les deux pieds si vous choisissez l’installation aux extrémités. Pensez aussi à la profondeur qui est ici de 33 cm. Cela suffit à assurer la stabilité de l’écran avec une telle diagonale (ici 65 pouces soit 165 cm).

Le téléviseur propose un dos très sobre. Une partie est plus épaisse, au centre, contenant l’électronique. On retrouve le motif des carrés que Sony utilise pour l’arrière de ses téléviseurs depuis quelques années maintenant. Le tout est en plastique. Le reste du dos est légèrement bombé avec une légère texture. Comptez sur une épaisseur de 5,5 cm environ au niveau de la partie la plus basse et 1,5 cm au sommet de l’écran. C’est relativement épais pour un modèle OLED. Rappelons, en comparaison, que les TV LG qui utilisent des dalles similaires ne font que quelques millimètres d’épaisseur.

Les bords de la dalle sont inscrits dans un cadre qui permet d’apporter une finition satisfaisante. Comptez sur des bords noirs de 5 mm de large auxquels il faut ajouter 3 mm pour le cadre.

Notez que le modèle prêté par la marque pour réaliser ce test proposait de très bonnes finitions, mais un côté très légèrement voilé au niveau de sa partie supérieure lorsqu’on le regarde de profil.

À l’arrière, une partie en plastique vient cacher les connectiques, toutes orientées vers le côté, ce qui est très pratique. Cependant, aucun guide-fil ne permet d’organiser la fuite des câbles.. C’est un peu dommage de laisser les fils à leur sort, sans possibilité de les organiser.

Au dos, notez la présence de trous pour un support de fixation murale à la norme VESA300.

Connectiques

Toutes les connectiques sont dirigées vers le côté de l’appareil, ce qui simplifie l’accès. L’emplacement pour la carte PCMCIA est à part, orienté vers le haut et il peut être caché par une plaque en plastique reprenant les motifs carrés du reste du dos. Pour les autres prises, on retrouve deux ports USB-A, une sortie audio optique, une entrée audio/vidéo analogique qui peut également servir d’entrée pour une liaison avec une barre de son de la marque afin d’utiliser les haut-parleurs du téléviseur de manière synchronisée.

Il y a aussi deux ports HDMI 2.0b ainsi que deux autres ports HDMI 2.1, dont un est compatible avec la technologie eARC pour avoir le retour du son vers une barre ou un amplificateur Home Cinéma, par exemple. Un port Ethernet permet de relier le téléviseur au réseau domestique bien que la liaison Wi-Fi (802.11 ac) soit plus rapide et permet de profiter du meilleur débit autorisé de la plateforme de streaming Sony Bravia Core (jusqu’à 80 Mbit/s). Enfin, notez la présence d’une entrée Antenne TV et deux pour le satellite.

Les plus exigeants regretteront (encore) la présence de seulement deux entrées HDMI 2.1 alors que les TV LG proposent 4 ports HDMI 2.1, mais aussi du Wi-Fi 6, contre du Wi-Fi 5 ici. Rappelons que chez Sony, il ne faut pas oublier d’ouvrir les ports HDMI dans les paramètres afin qu’ils supportent les technologies d’optimisation des jeux vidéo, dont le VRR (Variable Refresh Rate) et l’ALLM (Auto Low Latency Mode).

Le téléviseur fonctionnant sous Google TV est compatible avec l’assistant Google. En outre, on peut également compter sur la fonction Chromecast pour envoyer directement des contenus audio et vidéo depuis un appareil mobile. La série supporte aussi la technologie AirPlay 2 et HomeKit.

Un petit mot sur le marquage de l’écran qui peut arriver sur certaines télévisions OLED. Pour pallier cela, Sony propose, depuis les paramètres, des fonctionnalités de maintenance de la dalle ainsi que la possibilité d’activer la fonction de décalage de l’image. Un écran de veille se déclenche après 10 minutes d’inactivité. C’est relativement long lorsque l’on sait que sur les TV OLED des marques LG et Philips, ce délai est de 2 minutes, 5 minutes chez Panasonic.

Image : une faible luminosité, mais un excellent traitement d’image

La série Sony A80L est donc équipée d’une dalle White-OLED, comme la précédente A80K. Fournie par LG Display et dite dalle OLED Evo, celle-ci ne profite pas de la nouvelle technologie d’optimisation de luminosité MLA (Micro Lens Array, avec des microlentilles) disponible sur la série Sony A95L, plus haut de gamme.

Elle bénéficie toutefois d’une palette de technologies d’optimisation et de traitements d’image signés Sony et identique à la précédente A80K. On peut notamment citer les fonctions d’amélioration de la clarté et de mise à l’échelle Conversion 4K XR, XR Super Resolution, grâce au processeur Sony Cognitive XR Processor (déjà présent sur la série A80K). L’optimisation des couleurs est confiée aux technologies XR Triluminos Pro avec Live Colour. Pour les contrastes, on peut compter sur les technologies Contraste XR OLED Pro, XR HDR Remaster et Pixel Contrast Booster.

La dalle est capable d’afficher une image avec une définition Ultra HD à 120 Hz. On profite d’excellents angles de vision, grâce à la technologie OLED, mais ceux-ci restent toutefois moins larges que ceux proposés par les modèles QD-OLED (Sony A95K, A95L ou Samsung S95B, S90C et S95C). Le filtre antireflet est efficace contre les petites sources de lumière, mais ne peut rien faire contre une baie vitrée baignée de soleil en plein après-midi.

Grâce à la technologie OLED et au traitement d’image Sony, on a droit à un très haut niveau de contraste. La compensation des mouvements est très satisfaisante, permettant d’apprécier les programmes sportifs, mais également les scènes les plus endiablées avec une bonne fluidité à l’écran. Les objets paraissent nets, ce qui est agréable.

Le téléviseur propose une très belle définition pour les images avec une certaine profondeur de champ, mais qui n’est pas du niveau des modèles plus haut de gamme et des TV QD-OLED, les meilleures dans ce domaine. Les couleurs sont plaisantes, mais pourraient être plus percutantes. Nous avons droit à un certain dynamisme même si l’on constate que la luminosité n’est pas la plus forte que nous ayons pu voir jusqu’ici (loin de là). Les éléments les plus lumineux ressortent bien et les noirs sont relativement profonds.

Le téléviseur propose plusieurs modes d’image dont standard, expert, IMAX Enhanced, Cinéma, Photo, Graphiques, Jeu et Intense. Pour nos mesures, comme souvent sur les TV Sony, c’est le mode Expert qui a permis d’obtenir les meilleurs résultats. Nous avons pu mesurer une fidélité des couleurs satisfaisante avec une valeur de 1,89. Cela reste en dessous du seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre les couleurs affichées et celles demandées, mais on était en mesure d’attendre encore mieux de la part de Sony. Le mode Cinéma donne un Delta E moyen de 2,64, donc fidèle aussi, car encore inférieur à 3.

Toujours en mode Expert, le gamma moyen a pu être mesuré à 2,42, soit extrêmement proche de la valeur attendue dans une ambiance sombre. Il faut tout de même noter que les gris sont bien suivis jusqu’à 60 % de leurs valeurs les plus claires et qu’il y a alors une cassure importante. Par conséquent, le téléviseur propose des images plus sombres que ce qu’elles devraient être, puis à partir de 80 % on a droit à des images un peu trop claires. La température des couleurs moyenne est proche de la valeur recherchée (6500 K), puisque mesurée à 6916 K avec une dérive chromatique acceptable. Le rendu est donc légèrement trop froid.

Le taux de contraste peut être considéré comme infini et l’espace colorimétrique rec709 est largement couvert, à 99,8 %, ce qui est excellent.

Le téléviseur supporte les modes HLG, HDR10 et Dolby Vision. Il fait malheureusement l’impasse sur le format HDR10+ qui est accepté sur les modèles Panasonic, Hisense ou Philips, par exemple. Il n’y a pas de mode Filmmaker sur ce téléviseur, mode dans lequel tous les traitements sont désactivés. On se rabat alors sur le mode Expert qui propose, d’après nos mesures, les meilleurs résultats. En mode Expert, donc, nous avons obtenu un Delta E moyen de 1,54 ce qui est très bon, étant donné que c’est inférieur à 3, mais reste perfectible pour les plus exigeants. Le mode Cinéma est très proche, proposant un Delta E moyen de 1,59, là aussi considéré comme fidèle en couleurs.

Concernant le pic de luminosité, en mode Expert, nous avons relevé une valeur maximale de 709 cd/m², ce qui est moyen pour un téléviseur OLED et très faible si on le compare à une télévision LCD au même prix. C’est deux fois moins que le pic de luminosité proposé par la nouvelle référence en la matière, catégorie OLED, le LG OLED65G3 mesuré à 1430 cd/m² !

En toute objectivité, il faut plutôt comparer la série A80L de Sony avec la C3 de LG (prochainement testée). Avec la série C2, nous avions relevé un pic de luminosité de 780 cd/m² en mode Filmmaker, donc déjà supérieur à celui mesuré sur la série A80L. Le pic de luminosité de la série C3 devrait être au moins équivalent à celui de la série C2. À cela, il faut considérer le traitement d’image « Sony » qui est légèrement meilleur pour un rendu Cinéma que sur les modèles LG les plus récents, même si ceux-ci offrent des scènes tout à fait satisfaisantes. Sur le Sony A80L, en mode Cinéma, ce n’est pas mieux, car nous avons mesuré un pic de luminosité de 706 cd/m².

Enfin, les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020 sont plutôt étendues puisque nous avons mesuré respectivement 99 % et 72,70 %, ce qui est tout à fait satisfaisant, mais restant moindre que les 89 % de couverture de l’espace colorimétrique BT2020 par les modèles QD-OLED Sony et Samsung.

Gaming : correct, mais peut mieux faire

Comme évoqué un peu plus haut, ce téléviseur dispose de deux entrées HDMI 2.1 dont il est nécessaire d’activer tout le potentiel dans les paramètres. Il faut toutefois choisir entre le Dolby Vision et le VRR. Dans le premier cas, il est alors possible de jouer avec un traitement d’image Dolby Vision alors que le deuxième cas privilégie la synchronisation des images entre les consoles et le téléviseur.

Le téléviseur propose un temps de retard à l’affichage de 16,1 ms en Ultra HD à 60 Hz, ce qui correspond exactement à une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est autant que la série A90K de l’année dernière. Ce n’est pas le plus faible input lag du marché, LG réussit à proposer 9,1 ms pour la série G3.

On peut se consoler en se disant que, sans réglage spécifique, le mode Jeu propose une excellente fidélité des couleurs, ce qui est loin d’être toujours le cas, puisque nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,82 seulement. Nous avons relevé un pic de luminosité, toujours en mode Jeu, de 617 cd/m². Cette valeur est plutôt dans la moyenne basse, même pour une TV OLED dont la technologie est moins lumineuse que les TV LCD.

En appuyant sur le bouton Réglages de la télécommande, on affiche un menu spécifique qui permet d’obtenir des informations sur le signal reçu et de modifier certains réglages, le cas échéant.

Audio : la technologie Acoustic Surface Audio+ est efficace

La partie audio ne change pas par rapport à la série précédente A80K. Celle-ci utilise trois moteurs de vibrations de 10 watts chacun ainsi que deux woofers de 10 watts chacun. Le téléviseur est compatible Dolby Atmos et DTS. Une phase de calibration peut être lancée lors de la configuration du téléviseur (et à tout moment dans les paramètres) utilisant alors le microphone intégré dans la télécommande pour ajuster le signal.

Il y a plusieurs modes audio : Standard, dialogue, cinéma, musique, sport. Il y a surtout la technologie Acoustic Surface Audio+. Celle-ci permet d’utiliser la dalle comme surface audio afin de proposer un son voulu pour être nettement plus immersif qu’avec de simples haut-parleurs. Attention, il ne faut pas s’attendre à une révolution dans ce domaine, mais disons que le principe est plutôt efficace. Les scènes paraissent plus larges et plus élevées qu’avec un autre téléviseur. On a effectivement droit à un côté un peu plus immersif.

Sinon, nous avons apprécié la clarté des dialogues et une certaine chaleur qui se dégage des scènes produites par le téléviseur.

Interface : Google TV à votre service avec Crunchyroll préinstallé

Comme les autres téléviseurs de la marque, la série Sony A80L est animée par Google TV. Le fabricant a pris soin de développer des menus spécifiques, ce qui est une très bonne chose et permet ainsi de régler la télévision exactement comme on l’entend. Par rapport aux précédents modèles, il n’y a pas de réelles nouveautés en ce qui concerne les fonctionnalités.

Toutefois, notez que les paramètres relatifs à la consommation d’énergie sont maintenant réunis au sein d’un tableau de bord. Celui-ci permet d’appliquer des réglages pour limiter la consommation du téléviseur. Les changements sont illustrés par un arbre qui grandit ou reste petit selon les options choisies.

On peut aussi désormais compter sur la disponibilité de l’application Crunchyroll.

La plupart des applications de streaming les plus populaires sont également accessibles, dont Sony Bravia Core. Nous avons trouvé que l’interface était plutôt fluide et l’expérience logicielle est globalement satisfaisante. La page d’accueil propose toujours un bandeau d’applications et des contenus suggérés.

Il est par ailleurs possible de lire des contenus multimédias partagés sur le réseau domestique. Le lecteur est tout à fait capable de lire des médias exigeants puisque nous lui avons soumis notre film Gemini Man en qualité Ultra HD à 80 Mbit/s qui a été lu sans aucune saccade. Qui peut le plus peut le moins, les autres médias passant sans aucun problème qu’il s’agisse de films, de titres de musique ou de photos.

Les paramètres sont organisés en trois niveaux. Le premier permet d’afficher un bandeau en bas de l’écran pour régler les principaux modes d’images, de son, d’économie d’énergie, etc. Ensuite, si on veut aller plus loin, il est possible de rentrer dans les détails des réglages avec des menus clairs et qui affichent quelques instructions sur les paramètres sélectionnés. Le menu Google est le troisième niveau depuis lequel il est possible de régler certains détails comme le son du système, les mises à jour du firmware et d’autres paramètres. C’est plutôt bien organisé et assez complet pour avoir le sentiment d’un haut niveau de personnalisation et de contrôle.

Deux télécommandes, dont une rétroéclairée et finalement suffisante

Comme les séries A90K et A95K, celle-ci est livrée avec deux télécommandes. Elles extrêmement semblable à celles des précédents modèles. La première profite d’un revêtement en aluminium et elle est dite connectée alors que la deuxième est plus classique tout en plastique. La première a notre préférence, car elle est plus simple. Contrairement à celle livrée avec la série A95K, il n’y a pas de rétroéclairage. Elle suffit largement à toutes les opérations qu’on peut être appelé à réaliser au quotidien.

Pratique, un bouton TV permet de lancer immédiatement les programmes de la TNT et juste en dessous, on peut choisir d’autres sources. Un bouton permet de déclencher l’assistant Google avec lequel on interagit via le microphone intégré. On apprécie également de trouver une touche Lecture/Pause plus ergonomique que d’ouvrir le menu de l’application en cours de lecture.

Les plateformes de streaming Bravia Core, Netflix, Disney+, Prime Video d’Amazon, YouTube et Crunchyroll sont directement disponibles à la faveur de touches dédiées.

Pas aussi écolo que chez Samsung, les télécommandes Sony sont encore alimentées par deux piles AAA alors que celles des TV du Sud-Coréen sont dotées de batterie rechargeable au solaire, avec les ondes ou via un port USB-C. Contrairement à la télécommande des séries supérieures chez Sony, il n’y a pas de haut-parleur intégré pour signaler sa présence, le téléviseur étant dépourvu de la fonction Remote Finder.

Consommation

Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Cinéma. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le Sony XR-65A80L consommait 64 Wh. Cette consommation est assez élevée lorsqu’on sait que la TV OLED65G3 consomme 61 Wh dans les mêmes conditions.

Pour la série en HDR (Dolby Vision plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de 68 Wh. Là encore, comparé au LG OLED65G3 qui offre un pic de luminosité deux fois plus élevé et qui ne consomme que 60 Wh pour les mêmes contenus, c’est finalement encore élevé.

La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.

Prix et date de sortie

La série Sony A80L est disponible et déclinée en 55, 65, 77 et 83 pouces pour des prix respectifs de 2499 euros, 2999 euros, 4799 euros et 6490 euros.

Note finale du test
6 /10
Le téléviseur Sony XR-65A80L n’est finalement qu’une mise à jour mineure du précédent modèle, le XR-65A80K de l’année passée. Il en reprend les caractéristiques techniques, s’appuyant sur la même dalle OLED EX et ne proposant pas un pic de luminosité supérieur. Celui-ci est moindre que la série LG C2 et devrait aussi l’être face à la nouvelle série LG C3 avec laquelle la série A80L entre en concurrence directe, étant équipée de la même dalle pour des prix annoncés assez similaires.

En somme, il n'apportera rien de plus par rapport à un A80K (moins cher), sauf si vous souhaitez avoir plus grand. Finalement, la seule nouveauté de cette nouvelle série, c’est la possibilité d’opter pour un 83 pouces qui n’était pas proposé l’année dernière. Pour le reste, c’est le même tableau. Les possibilités de divertissement sont identiques. L’image est très belle avec une qualité propre à Sony, empreinte d’un très haut niveau de contraste, d’une colorimétrie fidèle et d’une excellente compensation des mouvements. Mais, on est toujours réduit à deux entrées HDMI 2.1, absence de compatibilité avec le format HDR10+ et un input lag qui est meilleur chez la concurrence.

Le tarif relativement élevé (quelle que soit la diagonale) est très difficile à justifier ici. Si vous souhaitez profiter d’une plus forte luminosité pour, à peine, quelques centaines d’euros de plus, la série LG G3 avec ses microlentilles vous tend les bras en attendant de savoir ce que donnent les modèles Samsung S90C/S95C et Sony A95L embarquant la technologie QD-OLED.

Points positifs du Sony XR-65A80L

  • Qualité d’image en général

  • Google TV complet

  • Entrées HDMI 2.1

  • Compatible Dolby Atmos et DTS

Points négatifs du Sony XR-65A80L

  • Prix élevé

  • Luminosité maximale limitée

  • Peu d’évolution par rapport au précédent

  • Pas de HDR10+