Le Sony SmartBand vous fera courir dès la fin mars pour 99 euros

 

L’annonce « concept » du dernier CES, en janvier, n’aura pas patienté bien longtemps avant de se concrétiser. Le SmartBand de Sony, petit bracelet fitness, mais pas que, sera commercialisé en France d’ici la fin du mois de mars prochain. Son prix ne dépassera pas le pallier psychologique de la centaine d’euros.

Bracelets connectés

Encore un moniteur d’activité ? Pour une fois, un bracelet remplit pleinement cette fonction, puisque le SmartBand ne se contente pas de monitorer les activités sportives de leur porteur, mais se concentre sur la plupart de ses activités connectées ou non. Sony a en effet couplé son accessoire – en réalité, un petit module inséré dans un bracelet caoutchouté – à une application LifeLog, laquelle se charge de surveiller l’activité quotidienne du porteur du bracelet. Comprenez que la fonction podomètre connecté est bien présente, l’étanchiéité aussi (certification IP58) mais qu’elles sont secondées par un tracking des films regardés, du temps passé sur les réseaux sociaux, des photos capturées, de la musique écoutée… Vous saurez tout ce que vous aurez fait dans la journée, du moins lorsque l’activité est en rapport avec votre smartphone… ou son GPS ! L’application se charge d’agréger les données ainsi recueillies, d’en faire des statistiques, et de vous créer une timeline. Un peu à la Facebook, celle-ci peut être marquée de « bookmarks » définis par un double-clic sur le SmartBand lorsque l’utilisateur souhaite garder en mémoire un moment particulier. Il pourra ainsi, par la suite, consulter son activité à ce moment précis (les photos prises, la musique qu’il écoutait… pour les mauvaises mémoires pourtant romantiques ?) en cliquant sur les petits cœurs ainsi inscrits sur la fameuse Timeline.

Une ouverture aux applications tierces

Le SmartBand se charge en outre de quelques fonctionnalités propres aux montres connectées, à savoir la vibration lorsque son porteur reçoit des appels ou des SMS, mais aussi déverrouiller le smartphone en Bluetooth, d’assurer le contrôle de la musique (par la fonction double-clic). À la manière des HTC Fetch ou Nokia Treasure Tag, le SmartBand se chargera de vibrer lorsque l’utilisateur s’éloignera trop de son smartphone, afin d’éviter les oublis ou de signaler les vols. Notez que Sony poursuit son travail d’ouverture envers les développeurs, puisque les API permettant d’adapter des applications au bracelet leur seront fournies. Sony travaille d’ailleurs à ce titre avec Deezer, mais aussi avec Coyote pour, par exemple, un signalement des zones de danger auprès des motards par une simple vibration au poignet. Si Sony présente son bracelet comme « le plus complet du marché », gardons à l’esprit que la perfection n’est pas encore tout à fait à portée de main. Reste en effet la question de l’autonomie : le Nippon indique une autonomie de cinq jours, soit un peu moins que les FitBit ou Withings Pulse.

Parlons nerf de la guerre. Quand le seuil de la centaine d’euros semble bien être primordial pour ce qui se présente comme un bracelet accessoire, Sony à fourni les efforts qui s’imposent en facturant son appareil 99 euros, dès la fin mars. Le SmartBand sera par ailleurs fourni avec deux bracelets, l’un en grande taille, l’autre en petite. Les aficionados des couleurs pourront d’ailler s’offrir des packs de trois bracelets colorés supplémentaires. Une déclinaison Coupe du Monde de football, aux couleurs du Brésil, est d’ailleurs au programme ! Un rapport qualité-prix plus qu’acceptable pour un bracelet qui, s’il risque de causer des crises d’urticaire aux angoissés de la collecte de données personnelles, devrait satisfaire les sportifs de tous poils et constituer une alternative acceptable à certaines montres connectées, à ce détail près qu’il ne donne pas l’heure…