Après sa T-Rex 3 lancée l’an dernier, Amazfit revient avec une nouvelle montre de sport orientée vers l’aventure, le trail et les sports d’extérieur, l’Amazfit T-Rex 3 Pro.
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Pour cette nouvelle montre de sport, la marque chinoise ne lésine pas sur les fonctions. Lampe torche LED, format résistant, micro et haut-parleur, elle se positionne face aux Fenix 8 de Garmin, mais à un prix bien plus accessible. Voici son test complet.
Fiche technique
Modèle | Amazfit T-Rex 3 Pro |
---|---|
Dimensions | 48 mm x 48 mm x 14 mm |
Norme wifi | Wi-Fi 4 (n) |
Définition de l’écran | 480 x 480 pixels |
Dalle | AMOLED |
Mémoire interne | 32 Go |
Poids | 49 g |
Capteur de rythme cardiaque | Oui |
Analyse du sommeil | Oui |
Accéléromètre | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Indice de protection | 10 ATM |
Fiche produit |
La montre de ce test nous a été fournie par le constructeur.
Une montre massive conçue pour l’extérieur
De prime abord, l’Amazfit T-Rex 3 Pro s’inscrit dans la droite lignée de la T-Rex 3 lancée l’an dernier. On retrouve ainsi un design particulièrement proche avec une lunette octogonale autour de l’écran, un format plutôt épais et des vis apparentes pour renforcer l’aspect baroudeur de la toquante.

Cependant, la première différence avec l’ancienne génération vient de la déclinaison de l’Amazfit T-Rex 3 Pro en deux formats :
- Amazfit T-Rex 3 Pro 44 mm : 44,8 x 44,8 x 13,2 mm, 46,8 g sans bracelet, bracelet de 20 mm de largeur.
- Amazfit T-Rex 3 Pro 48 mm : 48 x 48 x 14 mm, 52 g sans bracelet, bracelet de 22 mm de largeur.
Concrètement, alors que la précédente version était surtout destinée aux personnes amateurs de grosses montres, avec un large poignet, la T-Rex 3 Pro pourra également convenir aux personnes à la recherche d’une montre un peu plus fine — même si, on s’entend, 44,8 mm de large reste un format conséquent. Dans mon cas, j’ai eu l’occasion de tester la version 48 mm, aux dimensions similaires à celles de la T-Rex 3 standard. On a une montre plutôt massive et à l’aspect outdoor marqué. Cependant, elle reste plutôt légère et, une fois bien arrimée au poignet, n’aura pas tendance à trop bouger.

Une autre différence notable réside dans la protection de l’écran de la T-Rex 3 Pro. Ici, Amazfit a fait le choix d’une surface en verre saphir, contre du Gorilla Glass pour la version précédente. Un choix qui devrait permettre à la montre de mieux résister aux éventuelles rayures et qui vient positionner la T-Rex 3 Pro face aux principales montres de sport outdoor du marché comme la Fenix 8. Toujours côté résistance, la T-Rex 3 Pro est certifiée 10 ATM et pourra donc être utilisée pour de la plongée sous-marine jusqu’à une profondeur de 45 mètres. Côté matériaux, la montre est conçue avec un boîtier en plastique, mais une lunette et des boutons en titane, mais une meilleure durabilité et un aspect un peu plus premium.

Si l’on retrouve les quatre boutons classiques de chez Amazfit tout autour du boîtier, la T-Rex 3 Pro se distingue cependant par l’intégration d’une lampe torche LED sur la tranche supérieure. On y reviendra, mais, encore une fois, c’est une manière pour Amazfit de positionner sa toquante face aux montres de Garmin.

Enfin, concernant le bracelet, comme on l’a vu, selon le format de la montre, la largeur va varier de 20 à 22 mm. Par défaut, Amazfit propose un bracelet en silicone avec sa T-Rex 3 Pro. Cependant, il s’agit d’un système d’attache standard, à pompe à relâchement rapide. Seulement, l’ergot de la barrette étant intégré profondément dans l’épaisseur du bracelet — et le bracelet étant fixe une fois attaché — il n’est pas aisé de le retirer.
Un écran lumineux et de bonne qualité
Comme à son habitude, Amazfit a opté pour une dalle Amoled pour sa T-Rex 3 Pro. En fonction de la taille de la montre, on va logiquement avoir des caractéristiques différentes pour l’écran :
- Amazfit T-Rex 3 Pro 44 mm : 1,32 pouce de diamètre, 466 x 466 pixels (353 pixels par pouce)
- Amazfit T-Rex 3 Pro 48 mm : 1,5 pouce de diamètre, 480 x 480 pixels (322 pixels par pouce)
À titre de comparaison, les Apple Watch, avec leur écran « Retina » profitent quant à elle d’une densité de 326 pixels par pouce. Concrètement, la T-Rex Pro fait donc jeu quasi égal avec les montres d’Apple sur ce domaine.

Il en va de même pour la luminosité de la dalle. En effet, la montre d’Amazfit peut atteindre un pic de luminosité de 3000 cd/m². De quoi permettre de consulter confortablement l’écran de la montre même dans des conditions de forte luminosité, par exemple durant un trail en plein milieu d’après-midi avec un ciel dégagé. Dans les faits, l’écran m’a paru suffisamment confortable pour ne pas être gêné. Rappelons que la valeur de 3000 cd/m² devient peu à peu une norme, atteinte aussi bien par l’Apple Watch Ultra 3 que la Samsung Galaxy Watch 8 ou la Huawei Watch GT 6 Pro. Seul Garmin fait mieux avec sa Fenix 8 Pro Microled qui atteint les 4500 cd/m².
Notons par ailleurs que la montre est bien évidemment dotée d’un capteur de luminosité pour ajuster automatiquement l’éclairage de la montre à la luminosité ambiante.

On pourra aussi paramétrer un mode d’affichage always-on qui saura garder à l’écran quelques données basiques comme l’heure, la date ou la météo en fonction du cadran.
Bien évidemment, la T-Rex 3 Pro dispose aussi d’un mode sommeil. Programmable sur certaines plages horaires — par exemple de 23h à 9h — il va automatiquement désactiver l’affichage always-on et la fonction permettant d’allumer l’écran en levant le poignet. Vos yeux et votre sommeil vous remercieront.


La Huawei Watch GT 6 Pro va plaire aux cyclistes : jusqu’à 21 jours d’autonomie, un GPS d’une grande précision et une estimation de la puissance en fonction de la vitesse, de l’altitude, de la pente, du poids et du vélo, même sans capteur de puissance.

Du côté des cadrans, on en retrouve onze préinstallés sur la montre, dont certains personnalisables dans les teintes ou les complications. Par ailleurs, des centaines d’autres modèles sont proposés au téléchargement via l’application Zepp d’Amazfit afin de personnaliser davantage l’apparence de la toquante.
Une interface simple, avec de beaux outils
Pour configurer la montre et l’associer à un smartphone, il vous faudra nécessairement télécharger l’application Zepp. Bon point, celle-ci est disponible non seulement sur les smartphones Android, mais aussi sur iPhone.
Du côté de la navigation, la T-Rex 3 Pro ne réinvente pas la roue par rapport aux modèles récents d’Amazfit, qu’il s’agisse de la T-Rex 3 ou de la Balance 2. Cependant, la montre a l’intérêt de disposer non seulement d’un écran tactile pour la navigation, mais aussi de quatre boutons — deux de chaque côté. Voici donc comment se gère l’interface :
- glissement vers le haut : Zepp Flow, lecteur de musique, météo, etc.
- glissement vers le bas : paramètres rapides
- glissement vers la droite : notifications
- glissement vers la gauche : applications
- appui sur le bouton supérieur droit (SEL) : activités
- appui sur le bouton inférieur droit (BACK) : application / retour en arrière
- appui sur le bouton supérieur gauche (UP) : paramètres rapides
- appui sur le bouton inférieur gauche (DOWN) : Zepp Flow, lecteur de musique, météo, etc.
Par ailleurs, Amazfit propose plusieurs raccourcis sur la base de ces quatre boutons. Ainsi, un appui long sur le bouton supérieur droit va lancer l’assistant vocal Zepp Flow, basé sur Chat GPT. Un double appui sur la même touche va permettre d’activer le paiement sans contact.
Mais la principale nouveauté vient de l’appui long sur le bouton « UP ». À la manière du double appui sur la même touche, sur une montre Garmin Fenix 8, cette commande va permettre d’allumer la lampe torche.

Comme sur les montres Garmin, on a droit ici à une vraie lampe torche sous forme de flash, comme on en aurait à l’arrière d’un smartphone. Cependant, celui de la montre a pour gros avantage d’être accessible à tout moment au poignet. Ça dépanne pour aller aux toilettes la nuit ou pour récupérer une paire de chaussettes dans un tiroir sans réveiller sa dulcinée, mais ça peut aussi faire le job durant l’entraînement. Après avoir oublié une lampe frontale, l’orientation de la lampe torche va permettre d’illuminer le chemin devant soi pour éviter les pierres et les racines. Trois niveaux de luminosité sont proposés pour la torche en version blanche et un éclairage rouge, moins agressif, est également intégré.

Contrairement à la T-Rex 3 standard, la version « Pro » est également équipée d’un micro et d’un haut-parleur qui vont permettre de passer des appels téléphoniques à condition d’avoir son smartphone avec soi. Comme c’était déjà le cas par le passé, on va aussi retrouver l’assistant vocal Zepp Flow, particulièrement efficace, à qui on pourra poser des questions et recevoir des réponses par le haut-parleur. Les notifications sont aussi de la partie, tout comme le paiement sans contact via Zepp Pay. Notons cependant que rares sont les banques françaises compatibles et il faudra donc passer par un service tiers — Curve — pour profiter de cette fonction.

Pour le reste, comme toutes les montres Amazfit, la T-Rex 3 Pro est essentiellement orientée autour du suivi sportif et de la santé. Si quelques applications tierces sont bien disponibles au téléchargement, on est loin de la pertinence des montres Wear OS ou des Apple Watch.
Un excellent suivi sportif
L’Amazfit T-Rex 3 Pro embarque tous les capteurs habituels pour une montre de sport orientée vers l’outdoor. On a donc droit à un suivi GPS, une boussole, à un altimètre barométrique, un accéléromètre, un gyroscope, un capteur de température, un oxymètre de pouls et un cardiofréquencemètre.
La précision du GPS de l’Amazfit T-Rex 3 Pro
Du côté du suivi GPS, l’Amazfit T-Rex 3 Pro est compatible avec six constellations GNSS et gère le suivi GPS double-fréquence.

Pour évaluer la fiabilité du suivi, j’ai porté la montre à plusieurs reprises dans des environnements variés (parc, ville, piste) et comparé les mesures et tracés à ceux d’une montre de sport haut de gamme, la Garmin Forerunner 970.
Courses | Référence | Amazfit T-Rex 3 Pro | Ecart |
---|---|---|---|
Course 1 (piste) | 11,424 km | 11,280 km | -1,26 % |
Course 2 (parc) | 17,071 km | 17,000 km | -0,42 % |
Course 3 (ville) | 9,160 km | 9,080 km | -0,87 % |
Course 4 (parc) | 10,306 km | 10,320 km | +0,14 % |
Course 5 (piste) | 11,052 km | 10,930 km | -1,10 % |
Total | 59,013 km | 58,610 km | -0,68 % |
Dans l’ensemble, on a ici des distance particulièrement proches qui ont été mesurées par les deux montres. Sur piste, la T-Rex 3 Pro enregistre logiquement une distance un peu plus faible, mais qui est davantage due au port sur le poignet gauche — à l’intérieur de la piste — qu’à une erreur de suivi, comme on peut le voir ci-dessous, avec une excellente superposition des tours de piste au premier couloir.






Notons par ailleurs que l’Amazfit T-Rex 3 Pro est capable de gérer la cartographie hors ligne, pratique pour trouver facilement vos itinéraires à vélo ou en course à pied. Il est aussi possible de planifier des itinéraires et d’afficher les points d’intérêt. Amazfit promet aussi une cartographie des pistes de ski même si, compte tenu du climat, je n’ai pas eu l’occasion de la tester.
La précision de la fréquence cardiaque de l’Amazfit T-Rex 3 Pro
Pas de changement pour le capteur cardio optique BioTracker de l’Amazfit T-Rex 3 Pro, puisqu’il s’agit du même module que celui de la T-Rex 3 de l’an dernier.

Pour évaluer la précision du capteur, j’ai porté la montre au poignet durant plusieurs séances de course à pied avec des intensités variables, d’une séance de footing tranquille à des variations d’allure bien plus importantes. J’ai ensuite comparé les données et les courbes à celles d’une ceinture cardio de référence, la Garmin HRM 600.
Mesure de référence | Amazfit T-Rex 3 Pro | Écart moyen | Écart moyen après 10 min | |
---|---|---|---|---|
FC moyenne | 153 bpm | 153 bpm | -0,07 % | -0,27 % |
FC max | 164 bpm | 163 bpm |

Mesure de référence | Amazfit T-Rex 3 Pro | Écart moyen | Écart moyen après 10 min | |
---|---|---|---|---|
FC moyenne | 160 bpm | 159 bpm | -0,50 % | -0,53 % |
FC max | 178 bpm | 178 bpm |

Mesure de référence | Amazfit T-Rex 3 Pro | Écart moyen | Écart moyen après 10 min | |
---|---|---|---|---|
FC moyenne | 160 bpm | 159 bpm | -0,20 % | -0,13 % |
FC max | 189 bpm | 190 bpm |

Dans l’ensemble, on constate un excellent suivi de la fréquence cardiaque sur la T-Rex 3 Pro, aussi bien sur les intensités constantes que sur les fortes variations, avec très peu de délais. Il n’y a finalement que sur certains pics de fréquence cardiaque que la montre a un peu de mal à s’ajuster. Reste que la T-Rex 3 Pro pourra être utilisée sans problème si vous comptez vous entraîner à la fréquence cardiaque.
Les fonctions de sport et santé de l’Amazfit T-Rex 3 Pro
Du côté du suivi de santé, la T-Rex 3 Pro ne réinvente pas la roue. Elle va permettre d’évaluer votre niveau de stress ou de sommeil. Surtout, l’application Zepp, mise à jour depuis plusieurs mois, va permettre de profiter de scores mieux mis en avant.
Ainsi, au-delà des simples données, l’application va permettre d’afficher un score global de sommeil, un score d’effort et un score de « BioCharge ». Cette fonction de l’application Zepp est en fait similaire au score de Body Battery chez Garmin, avec un score qui va se recharger la nuit durant le sommeil et peu à peu se vider la journée en fonction du stress ou de l’activité.

Notons par ailleurs que la T-Rex 3 Pro gère 180 modes sportifs, dont le rucking, la randonnée, le trail, la plongée récréative jusqu’à 45 m ou Hyrox, dont Amazfit est sponsor officiel.
La T-Rex 3 Pro peut aussi se connecter à des capteurs tiers (capteur cardio, capteur de puissance, etc.) et on pourra exporter les données d’entraînement automatiquement vers un service tiers comme Relive, Strava ou TrainingPeaks, mais aussi les exporter manuellement via un fichier GPX, TCX ou Fit.
Une autonomie de plus d’une semaine
L’autonomie annoncée de l’Amazfit T-Rex 3 Pro va dépendre en partie du format choisi. Ainsi, pour son modèle 44 mm avec batterie 500 mAh, Amazfit annonce jusqu’à 17 jours d’utilisation en usage typique, 8 jours en usage intensif et 26 heures avec suivi GPS précis. Du côté de la version 48 mm avec batterie de 700 mAh, il faudra tabler sur 25 jours en usage classique, 10 jours en mode intensif ou 38 heures avec suivi GPS.

De mon côté, comme de coutume pour les tests sur Frandroid, j’ai appliqué des paramètres particulièrement énergivores à la montre — en version 48 mm. J’ai ainsi activé le suivi GPS de précision, le suivi actif de la fréquence cardiaque en continu, le suivi automatique de la SpO2 et du stress, le suivi de la qualité de la respiration durant le sommeil et l’affichage always-on de 9h à 23h.
Avec tous ces paramètres, j’ai pu utiliser la montre durant 6 jours et 14 heures avant qu’elle ne passe de 10à à 0 % de batterie. Durant cette petite semaine, je l’ai par ailleurs portée à mon poignet pour quatre entraînements de course à pied avec le suivi GPS en mode précision, soit un total de 4 heures et 35 minutes.

Pour la recharge de sa montre, Amazfit fournit un petit socle avec connecteurs magnétiques qu’il faudra relier à un câble USB-C. Pour une recharge complète de la montre, comptez sur une heure et quarante minutes.
Appel et communication
L’Amazfit T-Rex 3 Pro est équipée d’un haut-parleur et d’un micro qui vont non seulement être utilisés pour l’assistant vocal Zepp Flow, mais aussi pour passer des appels téléphoniques en Bluetooth depuis la montre.

La T-Rex 3 Pro est compatible avec le Bluetooth 5.2 pour la connexion au smartphone ainsi que le Bluetooth LE pour gérer des capteurs tiers. Elle profite en outre d’une connectivité Wi-Fi pour les mises à jour ou le téléchargement de la cartographie.
La montre n’est pas compatible 4G, mais permet tout de même le paiement sans contact grâce à une puce NFC.
Enfin, comme on l’a vu, la T-Rex 3 Pro bénéficie d’une connexion GPS avec six constellations GNSS et le support du double-fréquence.
Prix et date de sortie
Disponible depuis le 5 septembre dernier, l’Amazfit T-Rex 3 Pro est déclinée en deux tailles, de 48 ou 44 mm, et plusieurs coloris (noir, noir et doré, ou doré).
La montre est proposée en France aux prix de 399 euros.
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