Après un design resté inchangé pendant quatre ans, Samsung s’est enfin décidé à innover avec sa Galaxy Watch 8. Outre son nouveau format carrondi, la montre a aussi eu droit à une cure de minceur et embarque les dernières nouveautés logicielles des montres Samsung.
Pour aller plus loin
Quelles sont les meilleures montres connectées Samsung Galaxy Watch en 2025 ?
Mais que vaut-elle face aux autres montres connectées du marché et parvient-elle à corriger les lacunes des précédentes versions ? C’est ce qu’on va voir dans ce test complet de la Samsung Galaxy Watch 8.
Samsung Galaxy Watch 8Fiche technique
Modèle | Samsung Galaxy Watch 8 |
---|---|
Dimensions | 43,7 mm x 46 mm x 8,6 mm |
Définition de l’écran | 480 x 480 pixels |
Dalle | Super AMOLED |
Mémoire interne | 32 Go |
Poids | 34 g |
Capteur de rythme cardiaque | Oui |
Analyse du sommeil | Oui |
Accéléromètre | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Indice de protection | IP68, 5 ATM, MIL-STD-810H |
Fiche produit |
La montre de ce test nous a été fournie par le constructeur.
Samsung Galaxy Watch 8Un format carrondi innovant
Après avoir inauguré son format que l’on qualifiera de carrondi avec la Galaxy Watch Ultra, sortie l’an dernier, Samsung a décidé de le décliner sur l’ensemble de sa gamme de montres de 2025. Ainsi, la Samsung Galaxy Watch 8 profite d’un tout nouveau design, qualifié d’innovant par le constructeur, avec un écran rond, mais un boîtier carré aux angles arrondis.

Si le principe est le même que sur la Galaxy Watch Ultra, le format de la Samsung Galaxy Watch 8 est cependant bien différent, notamment grâce à l’absence de bords biseautés sur les contours de la montre. Ici, comme sur les précédents modèles de Galaxy Watch standards, on a affaire à une montre qui mise avant tout sur la sobriété, sans excroissance, marquage ou lunette. Au contraire, l’écran de la montre est positionné en relief et dépasse du boîtier, quitte à rendre l’affichage potentiellement plus sensible aux chocs et aux rayures.
Comme pour la plupart des montres Samsung, la Galaxy Watch 8 est par ailleurs déclinée en deux formats et pourra donc s’adapter facilement aux petits poignets comme aux plus larges :
- Galaxy Watch 8 40 mm : 40,4 x 42,7 x 8,6 mm, 30 grammes sans bracelet
- Galaxy Watch 8 44 mm : 43,7 x 46,0 x 8,6 mm, 34 grammes sans bracelet
Le seul point commun entre les deux tailles concerne en fait le principal atout de la montre : sa finesse. La Galaxy Watch 8 est la montre Samsung la plus fine à ce jour, annoncée à 8,6 mm d’épaisseur. À titre de comparaison, voici l’épaisseur de quelques montres concurrentes :
Épaisseur | |
---|---|
Samsung Galaxy Watch 8 | 8,6 mm |
Samsung Galaxy Watch 7 | 9,7 mm |
Samsung Galaxy Watch Ultra | 12,1 mm |
Apple Watch Series 10 | 9,7 mm |
Garmin Venu X1 | 7,9 mm |
Google Pixel Watch 3 | 12,3 mm |
Huawei Watch Fit 4 Pro | 9,3 mm |
La montre est donc plus fine que la plupart de ses concurrentes, avec une réduction de son épaisseur de 11 % par rapport à la Galaxy Watch 7. Finalement, seule la Garmin Venu X1, qui mise tout sur la finesse, fait mieux sur ce critère.

En outre, l’intégration d’un boîtier en aluminium permet à la Galaxy Watch 8 de rester plutôt légère. Certes, au quotidien, quelques grammes de plus ou de moins ne changeront pas grand-chose, mais cela pèsera clairement sur la balance pour le sport — par exemple en course à pied — où une montre plus lourde se déplacera plus facilement à cause de l’inertie et engrangera des données cardio faussées par un capteur qui se décolle de la peau.
À l’usage, j’ai apprécié la finesse et la légèreté de la montre — testée ici en version 44 mm. La Galaxy Watch 8 est confortable à porter et se fait facilement oublier, même durant les entraînements.

Par ailleurs, sur la droite du boîtier, on va retrouver les deux boutons traditionnels, de forme oblongue, permettant de naviguer dans l’interface en plus de l’écran tactile. Contrairement à la Galaxy Watch 8 Classic, Samsung n’a pas repris ici la nouvelle touche d’action de son modèle « Ultra ». On notera aussi l’absence de touche de couleur — rouge ou orange — que l’on avait jusqu’à présent sur le bouton supérieur, les deux touches étant ici identiques.
Notons par ailleurs que la Galaxy Watch 8 est plutôt polyvalente en cela qu’elle n’intègre aucun marquage et qu’il sera donc possible de la porter aussi bien au poignet droit qu’au poignet gauche, avec les boutons sur la droite ou la gauche.

Du côté du bracelet, la Galaxy Watch 8 est fournie avec un modèle type « Sport » en silicone doux. S’il reprend le système de boucle avec le rabat qui vient se glisser entre la peau et la sangle opposée, force est de constater que le matériau a changé afin de réduire l’adhérence et les frottements à la peau, rendant ce système bien plus confortable que jusqu’à présent.
En revanche, alors que Samsung proposait jusqu’à présent un système de bracelet universel sur ses montres — malgré l’ajout du bouton « One Click » pour les retirer facilement — la marque coréenne a opté cette fois pour un tout nouveau système d’attache.
En l’absence de corne, on retrouve donc un mécanisme propriétaire pour intégrer le bracelet au boîtier, un système proche de celui de la Galaxy Watch Ultra, mais distinct en cela que la taille des bracelets est différente. Dit plus clairement : si vous aviez investi dans des dizaines de bracelets pour vos Galaxy Watch jusqu’à présent, il vous faudra repasser à la caisse pour la Galaxy Watch 8, avec des bracelets conçus spécifiquement pour elle.

Enfin, concernant la résistance de la montre, même si la Galaxy Watch 8 est conçue en aluminium avec un écran surélevé, Samsung n’a pas ménagé ses efforts. On retrouve en effet une protection en verre saphir sur l’écran, pour limiter les rayures, ainsi que des certifications 5 ATM, IP68 et MIL-STD-810H pour la montre. Concrètement, on pourra donc la porter sans crainte sous l’eau pour de la natation, mais pas pour de la plongée.
Samsung Galaxy Watch 8Un écran encore plus lumineux
Pour l’écran de sa Galaxy Watch 8, Samsung utilise à nouveau une dalle Oled ronde, avec deux formats différents, en fonction de la taille de la montre :
- Galaxy Watch 8 40 mm : 1,34 pouce, 438 x 438 pixels, 327 pixels par pouce
- Galaxy Watch 8 44 mm : 1,47 pouce, 480 x 480 pixels, 327 pixels par pouce
Concrètement, la Galaxy Watch 8 44 mm reprend la même taille et la même définition que la Galaxy Watch 7 44 mm de l’an dernier. En revanche, le modèle 40 mm profite d’une dalle un peu plus grande et mieux définie que la version de l’an dernier, qui avait un écran de 1,31 pouce et de 432 x 432 pixels.

Concernant la densité d’affichage, on a par ailleurs droit à une résolution très confortable et proche de celles des Apple Watch avec leurs écrans « Retina » à 326 pixels par pouce. De quoi permettre de consulter l’écran sans pouvoir déceler individuellement chaque pixel.
Mais la plus grande différence de cette nouvelle génération vient de la luminosité. Samsung continue sa course aux dalles les plus lumineuses. Après avoir passé les 2000 cd/m² sur la Galaxy Watch 7, la Galaxy Watch 8 atteint cette fois les 3000 cd/m² en pic de luminosité. Elle fait donc jeu égal aussi bien avec la Galaxy Watch Ultra qu’avec l’Apple Watch Ultra 2.

Au quotidien, cela signifie que l’éclairage de la montre est suffisamment lumineux pour contrebalancer les reflets du ciel ou du soleil lors d’une randonnée ou d’un footing en plein cagnard. On n’aura pas de peine à consulter les données. Notons par ailleurs que la luminosité de la montre peut être gérée automatiquement grâce au capteur de luminosité ambiante. Une jauge manuelle peut par ailleurs être utilisée pour ajuster la luminosité sur 10 niveaux.
La Galaxy Watch 8 profite en outre d’un mode d’affichage always-on qui va vous permettre de garder certaines données affichées à l’écran, même lorsque vous ne consultez pas la montre.

Cet affichage peut également être désactivé en passant la montre en mode « sommeil », programmable directement dans les menus à certains horaires ou synchronisable avec le mode sommeil de votre smartphone. Outre l’affichage always-on, le mode sommeil va aussi désactiver l’allumage de l’écran en levant le poignet et lancer le mode ne pas déranger.
Pour les cadrans, la Galaxy Watch 8 embarque tous les modèles précédents de Samsung, ainsi que quelques nouveautés. Bon point, puisqu’il s’agit d’une montre Wear OS, vous aurez accès aux nombreux cadrans proposés au téléchargement dans le Google Play Store. Par ailleurs, la montre devrait avoir prochainement accès aux cadrans mis à disposition sur des applications tierces comme Facer, WatchMaker ou Recreative, même si à l’heure de ce test, ce n’était pas encore le cas.
Samsung Galaxy Watch 8Quoi de neuf avec One UI 8 Watch ?
Comme toujours avec Samsung, il vous faudra deux applications pour gérer convenablement la Galaxy Watch 8 avec votre téléphone : Galaxy Wearable et Samsung Health. La première va vous permettre de gérer les paramètres de la montre, tandis que la seconde s’attarde sur le recueil des données de santé et d’entraînement.
Par ailleurs, signalons que la Samsung Galaxy Watch 8 n’est compatible qu’avec les smartphones Android et pas avec les iPhone. Il est possible de l’utiliser avec un téléphone Oppo, Xiaomi, Google ou Honor, mais certaines fonctions sont limitées, comme on le verra plus tard.

Pour alimenter la montre, Samsung a réutilisé le même processeur que sur les modèles de l’an dernier, à savoir une puce Exynos W1000 adossée à 2 Go de RAM et à 32 Go de stockage — la Galaxy Watch 8 Classic et la nouvelle Galaxy Watch Ultra embarquent quant à elles 64 Go de stockage.
Côté logiciel, la montre inaugure à la fois la nouvelle interface de Samsung, One UI 8 Watch, et la nouvelle version du système de Google, Wear OS 6.
Pour aller plus loin
One UI 8 Watch : Samsung lance sa mise à jour pour les Galaxy Watch, voici toutes les nouveautés
Pour la navigation au sein de la Galaxy Watch 8, cela passe aussi bien par l’écran tactile que par les deux boutons latéraux :
- glissement vers le bas : paramètres rapides
- glissement vers le haut : liste des applications installées
- glissement vers la droite : notifications, retour en arrière
- glissement vers la gauche : cartes des applications
- appui simple sur le bouton supérieur : retour au cadran
- appui long sur le bouton supérieur : Gemini
- double appui sur le bouton supérieur : retour à l’application précédente
- appui simple sur le bouton inférieur : retour en arrière
- appui long sur le bouton inférieur : Samsung Wallet
Concrètement, on a donc des contrôles similaires à ceux des précédentes montres Samsung et plutôt simples à appréhender après quelques jours. On ajoutera également la possibilité de profiter d’une lunette virtuelle qui permet, en faisant le tour de l’écran avec son doigt, de simuler une lunette rotative pour faire défiler les menus.

Par ailleurs, il est possible de personnaliser certaines fonctions des deux boutons, par exemple le double appui et l’appui long sur le bouton du haut, ou l’appui court sur celui du bas. Samsung propose aussi des fonctions gestuelles avec le double pincement, le secouement ou le « toc toc », qui peuvent chacun effectuer certaines actions en fonction du contexte.

Avec l’arrivée de One UI 8 Watch et de Wear OS 8, la Galaxy Watch 8 a par ailleurs droit à une interface graphique repensée — qui sera également portée sur les anciens modèles. Concrètement, les menus et les widgets sont désormais de forme ovale, mieux adaptés à la forme ronde de l’écran, et permettent malgré tout de distinguer les options positionnées au-dessus ou en dessous.
La montre est également l’une des premières du marché à intégrer nativement Gemini en lieu et place de Google Assistant — et même de Bixby. On peut donc poser des questions complexes à la montre qui seront alors générées par IA. Notons cependant que les requêtes les plus compliquées seront traitées par le cloud et nécessiteront donc une connexion Bluetooth au smartphone. Sur la montre, Gemini peut également servir à lancer un entraînement à la voix, à programmer un minuteur ou à allumer la lampe torche (l’écran allumé en blanc).

Autre nouveauté notable de One UI 8 Watch, l’arrivée de la « Now Bar » sur la Galaxy Watch 8. À l’instar de ce que Samsung propose sur l’écran de verrouillage de ses smartphones, la montre va permettre d’afficher certaines informations en bas du cadran concernant les actions en cours. Ce peut être le déroulement d’un compte à rebours, une musique lue sur votre téléphone ou le temps passé dans un entraînement sportif. L’intérêt de cette « Now Bar », en plus de donner une indication de temps, est surtout de permettre de revenir rapidement à l’application en cours, sans avoir à naviguer dans les menus de la montre.

Enfin, comme les précédentes montres de Samsung, la Galaxy Watch 8 va permettre de passer des appels téléphoniques en Bluetooth, de payer sans contact via Samsung Wallet ou Google Wallet, de recevoir des notifications ou d’installer pléthores d’applications. Montre Wear OS oblige, elle embarque nativement le Google Play Store et ses nombreuses applications tierces comme Spotify, Deezer, CityMapper, Strava, Todoist, Bring, AllTrails, Komoot, Shazam ou WhatsApp.
Samsung Galaxy Watch 8Une montre taillée pour le suivi de santé
Concernant le suivi d’activité sportive ou de la santé au quotidien, la Galaxy Watch 8 embarque le même attirail de capteurs que la précédente version. On va donc retrouver un capteur cardio optique, un oxymètre de pouls, un capteur de température, un altimètre barométrique, un électrocardiogramme ou un GPS double-fréquence.
Cependant, la montre profite de quelques fonctions supplémentaires, encore inédites sur les autres montres connectées.
La précision du GPS de la Samsung Galaxy Watch 8
C’est peu dire que le suivi GPS était l’un des points noirs de la Galaxy Watch 7 de l’an dernier. En cause, le positionnement matériel des antennes qui pouvait surestimer la distance parcourue de l’ordre de plus de 6 % en moyenne.

Pour sa Galaxy Watch 8, Samsung inaugure un nouveau format de boîtier. De quoi espérer une nette amélioration, tout en conservant le suivi GPS double-fréquence (L1+L5) inauguré l’an dernier.
Pour aller plus loin
GPS, GNSS, double-fréquence : tout comprendre à la géolocalisation des smartphones et montres connectées
Pour évaluer la précision du suivi GPS de la Galaxy Watch 8, je l’ai portée lors de plusieurs entraînements en course à pied en ville, sur piste ou en nature. J’ai ensuite comparé les mesures et tracés à ceux d’une montre de sport haut de gamme, la Garmin Forerunner 970, particulièrement fiable dans son suivi de géolocalisation.
Courses | Référence | Samsung Galaxy Watch 8 | Ecart |
---|---|---|---|
Course 1 (ville) | 11,888 km | 12,200 km | +2,62 % |
Course 2 (piste) | 10,309 km | 10,530 km | +2,14 % |
Course 3 (parc) | 13,143 km | 13,290 km | +1,12 % |
Total | 35,340 km | 36,020 km | +1,92 % |
Pour le tableau ci-dessus, j’ai en fait repris les distances indiquées par la montre durant la sortie ainsi qu’au sein de l’application Samsung Health. Cependant, en se penchant sur les fichiers GPX qui peuvent être exportés depuis Samsung Health et transmis automatiquement à Strava, on constate une différence bien moindre entre les deux mesures :
Courses | Référence | Samsung Galaxy Watch 8 | Ecart |
---|---|---|---|
Course 1 (ville) | 11,888 km | 11,761 km | -1,07 % |
Course 2 (piste) | 10,309 km | 10,244 km | -0,63 % |
Course 3 (parc) | 13,143 km | 13,137 km | -0,05 % |
Total | 35,340 km | 35,142 km | -0,56 % |
En attendant un éventuel correctif de la part de Samsung quant à la distance parcourue, on aura donc tendance à privilégier les données telles qu’intégrées aux fichiers exportables de Samsung Health ou transmises à Strava. Une mise à jour pourrait cependant être nécessaire pour une meilleure précision dans les allures ou la vitesse moyenne durant la session. Par exemple, sur la séance en ville, la Galaxy Watch 8 m’a indiqué une allure moyenne de 5:38/km, au lieu de 5:51/km une fois les données exportées vers Strava — la Forerunner 970 indiquait quant à elle 5:48/km.
Surtout que, comme on peut le voir ci-dessous, Samsung semble bel et bien avoir corrigé les problèmes de GPS qui touchaient la Galaxy Watch 7, avec des tracés très cohérents.






La précision de la fréquence cardiaque de la Samsung Galaxy Watch 8
Le capteur cardio optique utilisé sur la Galaxy Watch 8 est identique à celui intégré l’an dernier sur les Galaxy Watch 7 et Galaxy Watch Ultra.

Samsung assure cependant avoir amélioré la précision du suivi cardio de l’ordre de 11 % par rapport à la génération précédente grâce au nouveau système de bracelet qui épouserait davantage la forme du poignet.
Pour aller plus loin
Montre de sport, ceinture cardio, brassard… comment mesurer précisément votre fréquence cardiaque durant le sport
Pour évaluer la fiabilité de ce capteur cardio « BioActive », j’ai porté la montre durant plusieurs entraînements en course à pied à intensité constante, avec de longs intervalles plus intenses ou avec de courts fractionnés à bloc. J’ai ensuite comparé les mesures à celles d’une ceinture cardio, la Garmin HRM 600, particulièrement fiable en raison de sa technologie basée sur l’électrocardiogramme.
Mesure de référence | Samsung Galaxy Watch 8 | Écart moyen | Écart moyen après 10 min | |
---|---|---|---|---|
FC moyenne | 155 bpm | 156 bpm | +0,25 % | +0,31 % |
FC max | 165 bpm | 165 bpm |

Mesure de référence | Samsung Galaxy Watch 8 | Écart moyen | Écart moyen après 10 min | |
---|---|---|---|---|
FC moyenne | 157 bpm | 157 bpm | +0,25 % | +0,29 % |
FC max | 183 bpm | 184 bpm |

Mesure de référence | Samsung Galaxy Watch 8 | Écart moyen | Écart moyen après 10 min | |
---|---|---|---|---|
FC moyenne | 162 bpm | 162 bpm | +0,22 % | +0,31 % |
FC max | 190 bpm | 188 bpm |

Dans l’ensemble, la Galaxy Watch 8 s’en tire globalement bien pour le suivi de la fréquence cardiaque et parvient effectivement à analyser les variations d’intensité à la baisse comme à la hausse, malgré un très léger délai — inhérent à la capture de la fréquence cardiaque au poignet.
Comme c’est souvent le cas sur les montres connectées, on notera cependant quelques difficultés sur les efforts très intenses, avec des pics de fréquence cardiaque qui peuvent parfois être sous-estimées par la montre de Samsung de 2 à 5 bpm, mais rien de dramatique.
Les fonctions de sport et santé de la Samsung Galaxy Watch 8
La Galaxy Watch 8 embarque logiquement toutes les précédentes fonctions de Samsung liées au suivi de santé, comme le score d’énergie Samsung, l’analyse de la composition corporelle par l’impédance bioélectrique ou l’apnée du sommeil.
Pour aller plus loin
Score d’énergie Samsung : tout comprendre à la mesure de récupération des montres et bagues connectées
On va également retrouver les mesures de la tension artérielle et l’électrocardiogramme, mais toujours avec la même limitation. Pour rappel, ces deux mesures ne sont disponibles qu’à condition d’avoir aussi un smartphone Samsung, puisqu’elles nécessitent l’application Samsung Health Monitor, disponible uniquement le Galaxy Store.
Cependant, avec l’arrivée de One UI 8 Watch, Samsung inaugure plusieurs nouveautés, proposées en premier lieu sur la Galaxy Watch 8. C’est le cas notamment de l’indice antioxydant. L’idée est ici de retirer la montre du poignet et de poser son pouce contre le capteur optique au dos de la toquante. Les diodes bleues, vertes et rouges présentes dans le capteur BioActive vont alors être mises à contribution pour analyser le taux de bêtacarotène dans le sang. L’idée est ici, pour Samsung, de vous indiquer si vous consommez suffisamment de légumes pour prévenir le stress oxydatif et ralentir le vieillissement de la peau. Si cette fonction n’est proposée sur aucune montre concurrente, dommage cependant que la mesure ne puisse pas être faite automatiquement et qu’il faille retirer la montre, rendant ainsi l’opération trop contraignante pour être réalisée régulièrement, après les premiers jours.
Parmi les autres nouveautés, on citera le nouveau « coach running » qui va exiger de faire un test de 12 minutes de plus en plus rapide afin d’estimer votre VMA, puis proposer des séances adaptées pour progresser. Une bonne idée pour les gens qui se lanceraient dans la course à pied sans plan d’entraînement spécifique.
On peut aussi citer la charge vasculaire, qui va nécessiter de porter la montre pendant quatre nuits consécutives pour vous indiquer, par la suite, si votre organisme est trop stressé la nuit. Un principe qui ressemble fortement au statut VFC que l’on peut retrouver chez Garmin par exemple.

Enfin, les conseils pour l’heure de coucher permettent de gagner en régularité du sommeil en fonction des précédentes nuits. Sur la durée du sommeil mesurée en revanche, la Galaxy Watch 8 a parfois eu quelques soucis, analysant un réveil tôt le matin pour me rendre aux toilettes (avant de me rendormir) comme l’heure de mon éveil définitif, supprimant ainsi plusieurs heures de sommeil. Dommage.
Samsung Galaxy Watch 8Une autonomie toujours limitée
Les montres connectées sous Wear OS n’ont jamais été des foudres de guerre en ce qui concerne l’autonomie, exception faite de quelques modèles spécifiques comme la Galaxy Watch Ultra ou de la OnePlus Watch 3, grâce à son double système d’exploitation.

Pour sa Galaxy Watch 8, Samsung n’a cependant pas réinventé la roue et s’est contenté d’ajouter des batteries d’un capacité un peu plus généreuse que sur la Galaxy Watch 7.
- Samsung Galaxy Watch 8 40 mm : 325 mAh, soit +8,33 % par rapport à la Galaxy Watch 7
- Samsung Galaxy Watch 8 44 mm : 435 mAh, soit +2,35 % par rapport à la Galaxy Watch 7
Sans surprise, l’évolution se fait donc à la marge et on n’atteint pas les trois jours d’autonomie dont peuvent se targuer certains modèles concurrents.
Pour évaluer l’autonomie de la Samsung Galaxy Watch 8 — testée ici en version 44 mm — j’ai poussé tous les curseurs au maximum, comme c’est toujours le cas sur les tests de montre connectée sur Frandroid. J’ai ainsi activé l’écran always-on la journée, le suivi du stress et de la fréquence cardiaque en permanence et le suivi de la SpO2 et de la température de la peau durant le sommeil.
Avec ces paramètres pour le moins exigeants, la Samsung Galaxy Watch 8 a tenu 37 heures, dont deux nuits, avant de passer de 100 à 0 % de batterie. Sur cette période, j’ai par ailleurs activé le suivi GPS pendant 1 heure et 12 minutes d’entraînement en course à pied.

Pour la recharge de sa montre, Samsung fournit un câble USB-C avec une base magnétique. Il faudra compter sur près de deux heures — pour le modèle 44 mm — pour opérer une charge complète de 0 à 100 %.
Si la Galaxy Watch 8 est compatible avec le protocole de charge sans fil propriétaire de Samsung, elle n’est cependant pas compatible avec le standard de charge sans fil Qi, y compris avec la charge sans fil inversée des smartphones de la marque. Dommage.
Notons par ailleurs que Samsung a intégré une nouvelle option à sa Galaxy Watch 8 pour limiter la charge à 90 % pour éviter les charges complètes qui ont tendance à user plus rapidement la batterie.
Samsung Galaxy Watch 8Appel et communication
La Samsung Galaxy Watch 8 se connecte au smartphone en passant par le Bluetooth et dispose aussi d’une connectivité Wi-Fi, notamment pour les mises à jour ou les installations d’applications.
La montre est par ailleurs déclinée en version 4G — nécessitant un abonnement eSIM — pour être utilisée même sans smartphone à proximité.

La Galaxy Watch 8 peut permettre de passer des appels téléphoniques grâce au haut-parleur et au microphone intégré.
Notons par ailleurs la présence d’une puce NFC pour le paiement sans contact via Samsung Wallet ou Google Wallet.
Enfin, la montre embarque, comme on l’a vu, un suivi GPS double-fréquence permettant de suivre avec précision la distance parcourue durant les entraînements ou pour se localiser à l’aide Google Maps.
Samsung Galaxy Watch 8Prix et date de sortie
La Samsung Galaxy Watch 8 est déjà disponible en précommande. La montre sera proposée en boutique à compter du 22 juillet 2025 en France. Elle est par ailleurs déclinée en deux coloris — argent ou anthracite — avec deux tailles et deux versions en fonction de la connectivité :
- Samsung Galaxy Watch 8 40 mm Wi-Fi : 379 euros
- Samsung Galaxy Watch 8 40 mm 4G : 429 euros
- Samsung Galaxy Watch 8 44 mm Wi-Fi : 409 euros
- Samsung Galaxy Watch 8 44 mm 4G : 459 euros
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