Tesla veut prouver à quel point son option la plus chère est utile et ultra-performante

 
Si la conduite autonome de de Tesla est régulièrement pointée du doigt, le constructeur vient de publier une série de vidéos prouvant son bon fonctionnement. De quoi rassurer, même s’il s’agit ici de conditions optimales sur route fermée.

S’il y a bien une personne qui croit dur comme fer à la voiture autonome, c’est sans aucun doute Elon Musk. L’homme d’affaires, devenu le plus riche de l’Histoire depuis la victoire de Donald Trump à la tête des Etats-Unis ne cesse de rappeler que cette technologie est une solution d’avenir, et il veut continuer à le prouver.

Des vidéos rassurantes

C’est ainsi que depuis son arrivée sur le marché, il y a un peu plus de dix ans, la Tesla Model S est équipée de l’Autopilot, un système de conduite autonome de niveau 2, proposé aux États-Unis, mais aussi en France. Si ce dispositif a fait ses preuves, bien qu’il ne soit pas le meilleur du marché selon une étude, il reste encore souvent pointé du doigt. Et pour cause, il a déjà été impliqué dans plusieurs accidents, parfois mortels.

Cependant, il a été mis hors de cause dans la collision qui avait eu lieu il y a trois ans à Paris, qui avait fait un mort et plusieurs blessés graves. En parallèle, le constructeur propose aussi son FSD (full self-driving), qui devrait bientôt arriver en Europe. S’il s’agit techniquement d’un système de niveau 3, il est en réalité cantonné au niveau 2 pour des raisons administratives, Tesla ne voulant pas être déclaré responsable en cas d’accident. C’est ce qui distingue cette technologie du Drive Pilot de Mercedes, qui est quant à lui un « vrai » niveau 3.

Mais revenons au constructeur américain, qui a récemment fait évoluer sa fonctionnalité Actually Smart Summon en Europe. Celui-ci tient une nouvelle fois à rassurer les automobilistes et les potentiels futurs clients sur le bon fonctionnement de son dispositif de conduite 100 % autonome. Comment ? Tout simplement en publiant une série de courtes vidéos sur le réseau social X (anciennement Twitter), via son compte officiel dédié à sa division autour de la voiture autonome.

La firme d’Elon Musk montre pas moins de 16 scénarios bien distincts dans lesquels sont testés le système FSD, afin de prouver qu’il est tout à fait opérationnel dans la plupart des situations d’urgence. Bien évidemment, ces vidéos ont été réalisées sur des routes fermées, pour des raisons évidentes de sécurité. Ce qui nous amène toutefois à nous interroger sur ce que cela donnerait dans une circulation plus dense. Même si nul doute que cela ne changerait sans doute pas grand-chose.

Des situations très courantes

On y voit la voiture qui circule et qui est soudainement interrompue par un autre véhicule qui lui coupe la route de plusieurs manières. Que ce soit un refus de priorité ou encore une situation où l’auto déboîte et change de voie au dernier moment comme ce qui arrive régulièrement sur l’autoroute, ces situations sont toutes très courantes. Et les vidéos nous montrent que le système de Tesla, qui fait l’impasse sur le capteur LiDAR arrive parfaitement à les gérer.

On y voit aussi les capacités du FSD à éviter une portière qui s’ouvre, ou encore à freiner lorsque l’auto voit un cône tomber sur la route. Le dispositif permet aussi de réaliser un freinage d’urgence si un enfant traverse la route ou si le véhicule de devant s’arrête brutalement, même à haute vitesse. Bien sûr, il faut tout de même prendre ces vidéos avec des pincettes, car elles sont très courtes et elles ne montrent pas forcément tout.

Le site Not A Tesla App précise que ces manœuvres ont été réalisées avec la version v12.5.6.3, qui équipe actuellement 20 % de la flotte en circulation. Il relaie également le tweet d’un ingénieur de la marque, qui précise que ces tests sur route fermée ne sont que l’une des dix méthodes de validations mises en place pour le FSD. Cependant, la vraie conduite autonome sur toutes les routes et dans toutes les circonstances, ce n’est pas encore pour demain, mais on s’y approche à grands pas. Rappelons que le constructeur cherche actuellement des téléopérateurs pour surveiller son nouveau Cybercab.


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