Test du Withings BeamO : plus qu’un thermomètre connecté, une redéfinition du suivi de santé

 
Avec le BeamO, la marque française Withings propose un capteur de santé à tout faire : stéthoscope, thermomètre, électrocardiogramme et oxymètre de pouls. Voici son test complet.
Le Withings BeamO
Le Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Un an et demi après son annonce officielle lors du CES 2024 de Las Vegas, la marque française Withings propose désormais sur le marché son BeamO.

À l’instar du précédent Withings Thermo, lancé en 2016, il s’agit d’un thermomètre connecté qui va permettre de prendre votre température pour l’intégrer par la suite à votre profil Withings. Cependant, le BeamO va bien plus loin et ne se contente pas de la température. Oxymètre de pouls, électrocardiogramme et stéthoscope, il s’agit d’un véritable appareil à tout faire pour la santé à la maison.

De quoi justifier son prix de 249 euros ? C’est ce qu’on va voir dans ce test complet du Withings BeamO.

Un design compact pour son cabinet de pharmacie

Le BeamO se présente comme une petite barre d’un format de 3,7 x 1,9 x 13,6 cm pour un poids de 80 grammes. Il s’agit d’un petit appareil blanc qui se rangera plutôt facilement dans un cabinet à pharmacie, aux côtés d’un thermomètre classique, d’un flacon de désinfectant ou de disques de coton.

Le Withings BeamO
Le Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Bon point, Withings propose par ailleurs une petite pochette en tissus souple qui va permettre de retrouver le BeamO d’un coup d’œil lorsqu’il est rangé.

La pochette rouge du Withings BeamO
La pochette rouge du Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

L’appareil est par ailleurs équipé d’un petit écran rectangulaire de 1,9 pouce et 170 x 320 pixels utilisant une technologie LCD TFT. La marque aurait très bien pu se contenter d’un écran monochrome, mais propose ici une dalle en couleurs plutôt pratique pour certaines fonctions, comme on le verra plus tard.

Léger bémol cependant, l’écran n’est pas particulièrement lumineux, même si cela s’explique essentiellement par l’orientation du produit, destiné à être utilisé chez soi. En intérieur, la luminosité s’avère largement suffisante.

Le Withings BeamO
Le Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

L’ingéniosité du Withings BeamO réside dans l’intégration de différents capteurs en fonction de là où on l’oriente. Si l’essentiel de l’appareil est conçu en plastique blanc, sur l’une des tranches longues, on va retrouver les deux électrodes en acier inoxydable et le capteur optique pour la mesure de SpO2 et l’électrocardiogramme. Sur l’un des bouts, Withings a positionné un capteur de température et, sur l’autre, une surface en silicone permettant l’utilisation du mode stéthoscope. Enfin, sur la dernière tranche, on va retrouver une seule prise USB-C, utilisée aussi bien pour la recharge que pour l’écoute du stéthoscope par un casque ou des écouteurs.

La version initiale du BeamO
La version finale du BeamO

Dernier point à souligner, Withings n’est pas resté les bras croisés pendant les deux ans. La marque française a amélioré le design du BeamO depuis sa présentation initiale, notamment au niveau des contrôles. Alors que l’appareil embarquait alors une sorte de stick faisant office de bouton directionnel, elle a opté, sur le produit final, pour un disque avec quatre boutons de direction, ainsi qu’un bouton central pour valider. Bon point, ces contrôles se fondent parfaitement sur le revêtement noir de l’écran.

Interface et connectivité : la simplicité avant tout

La configuration initiale du BeamO se fait très simplement. Il vous suffit d’installer l’application Withings sur votre smartphone Android ou sur votre iPhone, puis de sélectionner l’icône en haut à droite pour ajouter un appareil.

Dès lors, en appuyant sur le bouton principal du BeamO, vous pourrez suivre les menus, valider le code affiché à l’écran du capteur dans l’application Withings, puis connecter l’appareil à votre réseau Wi-Fi.

Withings Health Mate

Withings Health Mate

Une fois le BeamO configuré, il nous accueille avec un menu pour le mois simple, permettant de sélectionner l’utilisateur qui compte l’utiliser, ainsi que les réglages.

Le choix du profil sur le Withings BeamO
Le choix du profil sur le Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Puisque le BeamO est connecté à votre compte Withings, il va permettre par exemple d’identifier les différents utilisateurs de votre domicile liés à votre compte Withings. C’est pratique par exemple si vous avez déjà une balance connectée de la marque française. Jusqu’à huit profils peuvent être créés, et l’appareil intègre aussi un mode invité, pour les personnes de passage — ou pour les démonstrations aux collègues.

Après avoir choisi son profil, il ne reste plus qu’à sélectionner le type de mesure que l’on souhaite effectuer : ECG/SpO2, température, SpO2 ou stéthoscope. Dans ce dernier cas, un écran supplémentaire vous invite à choisir quel organe vous souhaitez écouter : poumons, cœur ou libre.

La navigation se fait très simplement à l’aide des quatre boutons directionnels et de la touche de validation centrale. Surtout, l’écran va automatiquement s’adapter à l’inclinaison du BeamO, à l’horizontale ou la verticale.

Les boutons du Withings BeamO
Les boutons du Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

À noter, il est indispensable d’utiliser le BeamO à son domicile, ou du moins à proximité d’une connexion Bluetooth, puisque c’est pas ce biais que l’appareil, connecté directement à votre box Internet en Wi-Fi, va envoyer les données vers votre compte. L’appareil peut par ailleurs se mettre à jour de manière autonome, sans passer par le smartphone, grâce aux quelques paramètres proposés en interne.

La prise USB-C du Withings BeamO
La prise USB-C du Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Enfin, du côté de l’autonomie, aucun souci à se faire. Withings annonce jusqu’à huit mois d’utilisation grâce à la batterie intégrée. L’état de la batterie peut par ailleurs être vu dans l’application Withings sur smartphone ou depuis le menu « information » du BeamO. Pour la charge, celle-ci se fait en USB-C avec un temps annoncé à une heure par le constructeur.

Des mesures de santé exhaustives

Le Withings BeamO va permettre de mesurer de nombreuses données de santé, non pas en une seule fois, mais en fonction du mode de mesure choisi. Ainsi, l’appareil pourra réaliser un électrocardiogramme, mesurer la saturation en oxygène sanguin, prendre votre température ou enregistrer les sons de vos poumons ou de votre cœur.

Le Withings BeamO
Le Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

On a ici affaire à une panoplie plutôt complète, mais si on regrette l’absence de tensiomètre, pourtant proposé sur certaines montres connectées. Rappelons néanmoins que la marque propose ses propres tensiomètres connectés, les Withings BPM Connect, Withings BPM Bision et Withings BPM Core, si vous souhaitez avoir toutes les informations sur votre compte Withings.

Électrocardiogramme

La première mesure listée sur le BeamO est celle correspondant à « ECG/SpO2 ». Il s’agit en fait d’une mesure qui va permettre de réaliser un électrocardiogramme tout en mesurant votre taux de saturation en oxygène dans le sang.

Pour ce faire, il faudra tenir l’appareil à deux mains, comme une manette de jeu, en positionnant les deux index sur les électrodes à l’arrière.

L'enregistrement d'ECG sur le Withings BeamO
L’enregistrement d’ECG sur le Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Concrètement, l’électrocardiogramme proposé par le Withings BeamO est un ECG classique, à une seule dérivation, comme on en retrouve sur les montres connectées ou les ceintures de fréquence cardiaque. Néanmoins, l’utilisation est ici bien plus confortable que sur une montre où il faudra généralement croiser les mains tout en veillant à ce qu’elles ne se touchent pas.

Bon point, les électrodes de Withings intègrent également un capteur de force qui va permettre d’indiquer si vous appuyez trop ou pas suffisamment sur la surface. Le BeamO affiche par ailleurs une zone verte à viser grâce à la pression exercée sur les électrodes et on se surprend même à trouver ça ludique, à la manière d’un mini jeu vidéo. L’index droit doit quant à lui être positionné sur le capteur optique pour la mesure de SpO2, comme on le verra juste après.

Le Withings BeamO intègre un capteur de pression
Le Withings BeamO intègre un capteur de pression // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Pour rappel, un électrocardiogramme va servir à visualiser l’activité électrique du coeur, notamment pour détecter d’éventuelles fibrillations auriculaires. Comme on le verra plus tard, l’ECG peut être retrouvé par la suite sous forme de fichier PDF et être partagé. Surtout, après la mesure, le BeamO indique s’il a détecté un problème ou s’il a obtenu un « cycle sinusal normal ».

Saturation en oxygène

Comme on l’a vu, la mesure d’ECG sur le Withings BeamO peut également permettre l’enregistrement de la saturation en oxygène dans le sang. Il faut dire que l’oxymètre de pouls optique est en fait positionné à l’endroit où l’on vient poser l’index de la main droite.

La mesure de SpO2 sur le Withings BeamO
La mesure de SpO2 sur le Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Cependant, il est aussi possible de mesurer la SpO2 seule, sans ECG, grâce au menu dédié.

Il s’agit en fait d’un capteur de photopléthysmographie à longueur d’ondes multiples, similaire à ceux que l’on peut retrouver au dos d’une montre ou d’un bracelet connecté. Le principe est d’ailleurs le même, avec une lumière verte émise par le capteur, qui va ensuite analyser à quelle point la lumière est réfléchie ou absorbée par les vaisseaux du doigt. C’est le même type de mesure qui est effectuée par le médecin avec son petit clip à positionner au bout du doigt.

L'oxymètre de pouls du Withings BeamO
L’oxymètre de pouls du Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Rappelons que la SpO2 correspond au taux d’oxygène présent dans le sang. Or, comme le premier rôle du sang est de transporter l’oxygène vers les organes, la SpO2 d’une personne en bonne santé est censée être supérieure à 95 %. En dessous de 95 %, il peut être temps de consulter et, sous les 90 %, c’est un signe inquiétant.

Globalement, la mesure de SpO2 du BeamO est intéressante, mais on aura tendance à privilégier celle proposée par une montre ou un bracelet connecté, positionné en permanence au poignet, pour des mesures sur la durée et non pas ponctuelles. Le BeamO peut cependant servir à aider au diagnostic pour un médecin à domicile ou une téléconsultation pour les personnes sans montre connectée.

Température

Withings n’est pas un nouveau venu dans la mesure de température. Comme on l’a vu plus tôt, la marque française propose, depuis près de dix ans, son propre thermomètre connecté, le Withings Thermo.

Le capteur de température du Withings BeamO
Le capteur de température du Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

À l’instar de son prédécesseur, le Withings BeamO est équipé d’un capteur de température optique basé sur la technologie « HotSpot Sensor », mais cette fois de seconde génération. Ce capteur va analyser la température sur la longueur du front et conserver celle de l’artère temporale, au niveau de la tempe. Notons par ailleurs qu’il n’est pas nécessaire de coller le BeamO à la peau. Puisqu’il s’agit d’un capteur optique, aucun contact n’est nécessaire. Un bon point en matière d’hygiène par rapport à un thermomètre buccal ou anal.

Dans la pratique, cela signifie donc une manipulation pas toujours évidente, puisque pour prendre la température avec le BeamO, il faudra le faire glisser du front jusqu’à la tempe. C’est plutôt simple à faire auprès d’un proche, mais cela peut être plus compliqué de bien viser seul. Surtout, l’appareil va vibrer une première fois pour signaler le début de la mesure, puis une seconde une fois la température prise. Or, il m’est arrivé à plusieurs reprises que la seconde vibration intervienne avant même que je n’atteigne la tempe.

La mesure de température sur le Withings BeamO
La mesure de température sur le Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Pour évaluer les mesures, j’ai répété vingt mesures, chacune à une minute d’intervale, en collant le thermomètre à mon front. En théorie, toutes les mesures devraient donc être similaires, entre 36,5°C et 37°C, la plage de température d’une personne en bonne santé.

Or, le delta entre les mesures pouvait aller de 36,3°C (à trois reprises), à 37,1°C (à trois reprises). La température moyenne était de 36,605 degrés et la température médiane de 36,5 degrés. J’ai ensuite refait 20 mesures supplémentaires, mais avec l’appareil à un centimètre de la peau, avec des résultats bien plus concluants. En effet, les mesures allaient cette fois de 36,7 à 37,1°C, avec une moyenne à 36,95°C et une médiane à 36,9°C. Surtout, sur les 20 mesures, 19 étaient comprises entre 36,9 et 37,1°C.

Thermomètre colléThermomètre à distance
Température moyenne36,61°C36,95°C
Témpérature médiane36,5°C36,9°C
Température minimale36,3°C36,7°C
Température maximale37,1°C37,1°C

À condition de l’utiliser correctement — ce qui n’est pas évident, surtout seul — le BeamO propose donc des températures cohérentes entre elles. Un bon moyen dès lors de vérifier si l’on est atteint de fièvre ou en pleine forme.

Stéthoscope

Si l’intégration de capteurs de température, d’oxymètre de pouls ou d’électrocardiogramme est assez classique sur les montres connectées, le Withings BeamO se distingue cependant par une fonction plus originale, le mode stéthoscope.

Le mode stéthoscope du Withings BeamO
Le mode stéthoscope du Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

À l’aide d’une surface en silicone derrière laquelle est logée un capteur piézoélectrique, le BeamO peut en effet enregistrer aussi bien les sons de votre coeur que de vos poumons. Une fois le menu « stéthoscope » sélectionné, il vous suffit de choisir quel organe vous souhaitez écouter (poumons, coeur ou libre), puis de choisir la zone à écouter. Pour les poumons, quatre points d’enregistrement son proposés, inférieur gauche, supérieur gauche, inférieur droit et supérieur droit.

Le cœur en propose quatre : zone mitrale, zone tricuspide, zone aortique et zone pulmonaire. L’idée, surtout pour les enregistrements cardiaques, est de permettre la détection de valvulopathies, des déréglements des valves cardiaques. Après chaque mesure, l’appareil vous indique si tout est « normal » ou s’il y a lieu de s’inquieter.

Le stéthoscope du Withings BeamO
Le stéthoscope du Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Bon point, le BeamO est capable d’écouter aussi bien les organes avec que sans vêtement et il n’est donc pas nécessaire de faire la mesure torse nu. Il est également possible d’écouter les sons de ses organes à l’aide d’un casque ou d’écouteurs filaires, branché à un dongle USB-C fourni par Withings avec le BeamO. En revanche, l’écoute en Bluetooth n’est pas possible, sans doute en raison des complications d’appairage ou de la latence induite par la technologie sans fil.

Comme toutes les autres mesures, les enregistrements du mode stéthoscope peuvent être retrouvés au sein de l’application Withings et proposés sous forme de fichiers audio .wav. Malheureusement, tous les enregistrements sont classés, dans le portail web Withings Healthmate, par la même appellation. Peu importe qu’il s’agisse des bruits du coeur sur la gauche ou la droite, ou des sons des poumons : tout sera qualifié de « bruits du coeur ».

Des données facilement partageables avec un médecin

Si une température peut se lire plutôt facilement par le commun des mortels — avec de la fièvre au-delà de 38°C, ce n’est pas nécessairement le cas d’un électrocardiogramme ou d’un enregistrement par stéthoscope.

Le Withings BeamO
Le Withings BeamO // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

Certes, le BeamO et l’application Withings proposent de petits commentaires pour signaler en enregistrement cardiaque « normal » ou un « rythme sinusal normal », mais l’application va plus loin. Il faut dire que Withings se destine, depuis quelques années à devenir un véritable portail web entre le patient et le médecin traitant et le BeamO s’inscrit pleinement dans cette volonté.

Non seulement tous les enregistrements du BeamO peuvent être retrouvés dans votre profil sur l’application mobile ou sur la version web, mais ils peuvent aussi être exportés.

Par exemple, on pourra télécharger, depuis l’application mobile, les électrocardiogrammes sous forme de fichier PDF avec un export « compact », d’un gain de 5 mm/mV, ou « standard », d’un gain de 10 mm/mV. Withings recommande d’ailleurs ce second format en précisant qu’il s’agit du « plus utilisé par les médecins ». Et oui, l’idée est ainsi de partager directement vos données avec le corps médical. Outre les fichiers PDF pour les ECG, il est aussi possible de partager un fichier audio .wav enregistré par le stéthoscope.

Surtout, au-delà même des fichiers, l’application Withings propose trois autres options de partage de ces données.

La première, nommée HealthLink, vise à partager vos données de santé à votre médecin pendant sept jours, sans qu’il n’ait besoin de créer de compte Withings. La deuxième option consiste en la création d’un « rapport de santé » donnant accès à toutes vos données sur le mois, le trimestre ou l’année passée. Les données sont cependant moins sensibles, puisqu’il s’agit uniquement d’un PDF contenant votre SpO2 moyenne et votre activité physique.

Enfin, le dernier point, et le plus intéressant, consiste à utiliser « Cardio Check-Up », un service proposé par Withings depuis fin 2023. Il s’agit d’un accès à un cardiologue, partenaire de Withings, qui pourra analyser vos données en moins de 24 heures. Un bon point si vous constatez par exemple plusieurs ECG inquiétants, avant que votre médecin traitant n’ait de disponibilité. Notez cependant que ce service n’est proposé que pour les utilisateurs abonnés à l’offre Withings+, à raison de quatre analyses par an.

Au-delà donc du suivi autonome de ses données de santé, le BeamO peut donc être utilisé également comme un outil de téléconsultation pour les médecins, sans qu’ils n’aient besoin d’ausculter directement le patient. Reste encore à s’assurer que les utilisateurs sachent correctement prendre les mesures et que le corps médical fasse suffisamment confiance à l’appareil pour prendre ces données au sérieux.

Prix et disponibilité du Withings BeamO

Présenté initialement en janvier 2024, le Withings BeamO est finalement disponible en France depuis début avril.

L’appareil est proposé en une seule version, blanche, au prix de 249,95 euros. D’abord disponible chez Withings et quelques partenaires, il sera proposé à terme chez davantage de revendeurs.

Note finale du test
8 /10
Le Withings BeamO est un appareil qui ne manque pas de qualité. Outre son design compact et sa très longue autonomie, l'appareil est également très simple à utiliser. C'est un très bon complément dans un cabinet à pharmacie, qui pourra remplacer aisément votre thermomètre.

Mais surtout, le BeamO va beaucoup plus loin. Il est en effet capable d'analyser le taux d'oxygène sanguin ou de réaliser un électrocardiogramme, à la manière d'une montre connectée. Le mode stéthoscope complète un arsenal déjà bien fourni auquel il ne manque que la mesure de la tension artérielle.

Plus qu'un complément à une montre connectée, le BeamO se destine aussi à récolter de nombreuses données pour les partager à son médecin, avec plusieurs solutions offertes. Néanmoins, son prix de 250 euros pourrait en refroidir plus d'un. Difficile à justifier pour un foyer avec des personnes en bonne santé, il s'adressera surtout à des personnes devant régulièrement suivre leur état de forme, ou des seniors.

Points positifs
Withings BeamO

  • Autonomie superlative

  • Données fiables et précises

  • Partage facilité vers le médecin

  • Fonction stéthoscope inédite sur les montres connectées

  • Interface simple et pratique

Points négatifs
Withings BeamO

  • Prix élevé

  • Pas de mesures de tension

  • Fonction thermomètre qui nécessite de s'éloigner de la peau

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