Le successeur du vidéoprojecteur nomade Xgimi MoGo 3 Pro est arrivé. Ce dernier n’est pourtant pas très vieux puisqu’il a été officiellement dévoilé lors du dernier salon IFA en septembre dernier. En 2025, il va valoir compter sur non pas un, mais deux nouveaux modèles de cette série MoGo, destinée à être transporté facilement avec soi et au design particulièrement compact.
En effet, Xgimi propose le MoGo 4 et le MoGo 4 Laser. Le premier est doté d’une source LED alors que le second intègre une source Laser, comme son nom l’indique.
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Ce dernier promet une luminosité supérieure (550 Lumens contre 450 Lumens), un contraste renforcé et une palette de couleurs plus étendue grâce à sa source lumineuse plus avancée. Cette version Laser vise un public encore plus exigeant, prêt à investir davantage pour bénéficier de ces avancées technologiques. Toutefois, le modèle LED testé ici conserve des atouts solides : il offre une image Full HD nette, une autonomie confortable, car oui, il embarque une batterie, une interface fluide sous Google TV et une grande simplicité d’installation avec son lot de fonctions de correction automatique de l’image.
Concernant la concurrence, le MoGo 4 (LED) se confronte à des modèles comme le Anker Nebula Capsule 3, le Anker Nebula Capsule Air, le Yaber T2 ou le T2 Plus ou encore le Samsung The Freestyle 2, même si ce dernier n’a pas de batterie intégrée. Tous misent sur la portabilité et la facilité d’utilisation pour des séances de cinéma improvisées. En ligne de mire, il y a également le BenQ GV50 aussi équipé d’une batterie, mais qui, à cause de sa source lumineuse Laser, sera plutôt comparé au MoGo 4 Laser.
Le Xgimi MoGo 4 conserve l’avantage d’une interface logicielle mature, d’une compatibilité Chromecast et d’une qualité sonore signée Harman Kardon avec, petit bonus, la possibilité de l’utiliser comme une lumière d’ambiance, à l’image de son prédécesseur. Mais que vaut ce nouveau modèle et en quoi est-il si différent du précédent ? La réponse et bien plus dans notre test complet.
Fiche technique
Modèle | Xgimi MoGo 4 (LED) |
---|---|
Dimensions | 207,6 mm x 96,5 mm x 96,5 mm |
Définition maximale | 1920 x 1080 pixels |
Taille de l’écran | 200 pouces |
Compatible HDR | HDR10 |
Ports HDMI | 1 |
Compatible Surround | Dolby Atmos |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Puissance des haut-parleurs | 12 watts |
Sortie audio | Haut-parleurs |
Système d’exploitation (OS) | Google TV |
Assistant vocal | Google Assistant |
Fiche produit |
Conditions du test
Le vidéoprojecteur Xgimi MoGo 4 (LED) testé nous a été prêté par la marque. Il a été testé en association avec un écran Lumene Movie Palace UHD Platinum 300C, un modèle spécialement conçu pour les vidéoprojecteurs Home Cinéma. Les mesures ont été réalisées avec du matériel professionnel adapté et en face de l’écran afin de limiter les erreurs et de proposer des valeurs en accord avec ce que le spectateur peut réellement voir. Ce protocole est identique pour tous les tests de vidéoprojecteurs afin de pouvoir les comparer.
Design, un format très compact qui range et s’emporte facilement
Le MoGo 4 LED reprend les codes esthétiques de la gamme Xgimi, avec un format compact et une finition très soignée. Sa silhouette minimaliste, aux arêtes arrondies et aux surfaces mates, s’intègre facilement dans tous les environnements, que ce soit posé sur une étagère, une table basse ou emporté dans un sac à dos. Il revêt un coloris argenté.

La face avant est principalement occupée par l’objectif et les capteurs permettant de faire les corrections automatiques de l’image.

Lors du transport, on fait pivoter l’appareil sur lui-même jusqu’à placer l’objectif vers le bas. Cette position permet de protéger ce dernier contre les rayures et les mauvaises rencontres.

En partie avant, sur la circonférence, les haut-parleurs Harman Kardon sont dissimulés derrière une surface largement trouée pour laisser passer le son.

Vous l’avez compris, le vidéoprojecteur est monté sur un support qui permet de le faire pivoter sur vraiment 360 degrés contre 130 degrés maximum sur le MoGo 3 Pro. C’est très pratique pour l’installer immédiatement face à un mur ou un écran, sans avoir à se soucier de la hauteur depuis laquelle on projette l’image.
La ventilation placée en partie arrière est relativement discrète et bien intégrée. Elle assure un refroidissement efficace sans générer de bruit trop excessif, ce qui est un vrai atout pour les séances cinéma dans le calme. Attention, elle se fait tout de même entendre, mais c’est très raisonnable.

Le poids contenu du projecteur (environ 1,3 kg contre 1,1 kg pour le MoGo 3 Pro, 1,7 kg pour le The Freestyle 2e génération de Samsung ou 850 g pour le Nebula Capsule 3) et sa hauteur réduite facilitent la prise en main et le transport, renforçant son caractère nomade. Comptez sur des dimensions de 207,6 mm de haut pour 96,5 mm de diamètre.
Sous son support, le MoGo 4 LED est également équipé d’un pas de vis standard pour trépied, ce qui élargit les possibilités d’installation, que ce soit en intérieur ou en extérieur.

En outre, la marque propose le même type d’accessoire que le MoGo 3 Pro, c’est-à-dire un trépied qui intègre une batterie. Il permet de positionner facilement l’appareil dans n’importe quelle pièce de la maison, voire dehors. Sinon, il y a une surface antidérapante en dessous, offrant la possibilité de l’installer sur une surface légèrement inclinée, le cas échéant.
Le lanyard détachable et personnalisable ajoute une touche lifestyle, permettant d’affirmer son style ou de sécuriser le transport. Le projecteur est livré avec un bloc d’alimentation externe. Il est plutôt compact et à peu près du même gabarit que celui du MoGo 3 Pro.

Sur le modèle que nous avons testé, l’ensemble respire la robustesse, avec des matériaux de qualité et une attention portée aux détails.
Connectiques, l’essentiel est là
Exactement comme sur le MoGo 3 Pro, la connectique du MoGo 4 va à l’essentiel, mais répond parfaitement aux besoins d’un usage moderne et nomade. Ce qui change (en bien), c’est la présence d’un port HDMI plein format. Il est compatible ARC et évite d’avoir à utiliser, comme sur le MoGo 3 Pro (ou le Freestyle de Samsung, un adapteur micro HDMI).

Il y a aussi un port USB-A pour la lecture de médias ou la connexion d’accessoires, ainsi qu’un port USB-C dédié à la recharge rapide (compatible Power Delivery 3.0). Cette polyvalence permet d’y brancher aussi bien une console de jeu, un ordinateur portable, une clé USB ou un disque dur externe.

La compatibilité avec les powerbanks et le PowerBase Stand (batterie externe/stand 2-en-1) étend encore les possibilités d’utilisation en mobilité. Côté sans-fil, le Wi-Fi 5 double bande assure une connexion stable pour le streaming, tandis que le Bluetooth 5.1 permet de connecter facilement un casque ou une enceinte externe. Le MoGo 4 propose également le GoogleCast et le DLNA pour la diffusion de contenus depuis un smartphone ou une tablette. L’ensemble est bien pensé, même si l’absence de sortie audio analogique pourra frustrer ceux qui souhaitent brancher un casque filaire.
Les télécommandes
Le MoGo 4 est livré avec deux télécommandes : une version mini infrarouge ultra légère et une télécommande principale semi-rétroéclairée Bluetooth. La mini télécommande se fixe sur le lanyard pour ne jamais la perdre et se révèle idéale pour les commandes de base ou le mode ambiance.

Elle fonctionne sans appairage, simplement en la pointant vers le projecteur, et offre un accès direct aux filtres créatifs et aux modes musicaux.



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La télécommande principale, plus complète, propose un rétroéclairage sur certains boutons pour un usage dans l’obscurité. Ce n’était pas le cas sur la télécommande du MoGo 3 Pro. Il y a également des raccourcis vers les principales plateformes de streaming (Netflix, YouTube et Prime Video) et un accès rapide aux réglages. Notez aussi un bouton spécifique (Shortcuts) pour la fonction éclairage d’ambiance et un autre pour faire la mise au point, le cas échéant.

Globalement, la télécommande principale propose une prise en main agréable. Les touches tombent naturellement sous les doigts et la réactivité est au rendez-vous. Un vrai plus pour piloter l’interface Google TV ou ajuster les paramètres sans quitter son canapé.

L’écran
Le vidéoprojecteur Xgimi MoGo 4 est livré sans écran, laissant le choix à l’utilisateur d’opter pour une surface de projection adaptée à ses besoins et à son budget. Il est toutefois conseillé d’utiliser un écran technique pour profiter pleinement du potentiel de l’appareil, même si une projection sur un mur blanc reste envisageable pour une utilisation d’appoint. La taille d’image recommandée va jusqu’à 120 pouces pour conserver une belle luminosité et une netteté optimale. Notez que Xgimi propose, en accessoire, un écran d’extérieur.
Installation, placez c’est projeté
L’installation du MoGo 4 est d’une simplicité déconcertante. Il suffit de tirer sur le pied rotatif pour allumer l’appareil, de l’orienter vers la surface de projection et de laisser l’autofocus et la correction de trapèze automatique faire le reste. Le système ISA (Intelligent Screen Alignment) de dernière génération ajuste instantanément l’image pour qu’elle soit parfaitement rectangulaire, même si le projecteur est placé de biais ou en hauteur. Projetez au mur ou au plafond, l’appareil s’adapte automatiquement.

La mise au point est rapide et précise, assurant une netteté homogène sur l’ensemble de la surface. Notez que si l’ajustement automatique ne vous convient pas, il est toujours possible de régler l’appareil manuellement. Les puristes pourront remarquer un très léger décalage des faisceaux vert et rouge.

La gestion de l’alimentation est également bien pensée : le projecteur passe automatiquement en mode éco sur batterie pour optimiser l’autonomie, mais il est possible de privilégier la luminosité maximale lorsqu’il est branché sur secteur. L’ensemble du processus ne prend qu’une minute, ce qui permet de passer du salon à la terrasse ou à la chambre sans contrainte.
Comme évoqué précédemment, le MoGo 4 peut également être monté sur un trépied standard grâce à son filetage universel, offrant encore plus de flexibilité.

Le MoGo 4 a un ratio de projection de 1,2:1. Concrètement, cela signifie que si vous installez le vidéoprojecteur à 1,5 m du mur ou de l’écran, vous obtenez une image de 142 cm environ de diagonale. Pour avoir une image de 100 pouces (254 cm) en diagonale, il faut placer l’appareil à 2,6 m de distance. Enfin, pour obtenir une image de 300 cm de base, le MoGo 4 doit être installé avec un recul de 3,9 m. Officiellement, Xgimi communique sur une image pouvant atteindre 200 pouces en diagonale. Toutefois, plus vous éloignez l’appareil de la surface de projection et plus vous perdez en luminosité. Nous conseillons de ne pas dépasser les 120 pouces et de faire l’obscurité maximale.
L’image en mode subjectif
Le MoGo 4 utilise la technologie DLP avec une source lumineuse LED, offrant une résolution Full HD 1080p et une luminosité de 450 ISO lumens. Exactement comme le MoGo 3 Pro et la concurrence, il s’appuie sur une puce de 0,43 pouce.

Plusieurs modes d’image sont disponibles : Film, Standard, Jeu et Utilisateur, chacun optimisé pour différents types de contenus. Ça, c’est pour les contenus SDR. Avec des programmes HDR, le mode Film laisse la place au mode Utilisateur et un mode Sport fait son apparition, en plus des modes Standard et Jeu toujours présents. En outre, il est possible de jouer sur la luminosité en choisissant les modes Standard, Eco ou Performance.

Sur des séquences issues de plateformes de streaming ou de disques Blu-ray, l’image séduit par sa netteté, la précision des contours et la richesse des couleurs. Le rendu est naturel, sans excès de saturation, avec une bonne gestion des dégradés et des noirs qui manquent de profondeur malgré le fait qu’il s’agisse d’un projecteur portable.

Tous les détails ne sont pas vraiment visibles.

À contrario, les scènes lumineuses conservent du détail sans surexposition.
Les vidéos en 4K sont parfaitement prises en charge et downscalées avec soin, offrant une expérience visuelle immersive, que ce soit pour un film, une série ou un dessin animé. Le MoGo 4 ne rivalise pas avec les modèles home cinéma haut de gamme, mais il surpasse nettement la majorité des projecteurs compacts de sa catégorie. Les modes d’image sont facilement accessibles et permettent d’adapter le rendu à ses préférences ou à la luminosité ambiante.
La compensation des mouvements
Le MoGo 4 ne propose pas de technologie MEMC (Motion Estimation Motion Compensation), ce qui est courant sur ce segment de marché. Les mouvements restent néanmoins fluides sur la majorité des contenus, grâce à la rapidité de la puce DLP et à l’optimisation logicielle. Les scènes d’action ou de sport sont plutôt bien restituées, sans effet de saccade gênant, même si les plus exigeants pourront percevoir un léger manque de fluidité lors de déplacements très rapides. Pour un usage familial ou nomade, la prestation reste satisfaisante et n’entrave pas le plaisir de visionnage.

L’effet arc-en-ciel
Comme pour tous les projecteurs DLP à roue chromatique, un léger effet arc-en-ciel peut apparaître, notamment sur les sous-titres blancs sur fond sombre ou lors de mouvements rapides. Sur le MoGo 4, ce phénomène reste très peu marqué et ne gêne pas la majorité des utilisateurs. Seules les personnes très sensibles à ce type d’effet pourront le remarquer occasionnellement, mais il ne s’agit pas d’un défaut rédhibitoire pour un projecteur portable de cette gamme, sauf si vous y êtes particulièrement sensible.
Les mesures, oubliez la qualité cinéma
Pour nos mesures, nous avons sélectionné le mode Film qui permet d’obtenir les meilleurs résultats. En SDR, nous avons mesuré un taux de contraste natif de seulement 315:1. Ce qui n’est pas très élevé, mais normal pour un tel appareil.
Pour la fidélité des couleurs, comme le MoGo 3 Pro, ce n’est pas très bon. En effet, nous avons relevé un Delta E moyen de 7,16, donc bien supérieur au seuil de 3, en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée. Il y a donc des optimisations à trouver pour obtenir des couleurs réellement fidèles. Nous avons vu beaucoup mieux, notamment sur GV50 de BenQ (2,38), par exemple.
Le gamma moyen a été relevé à 1,9, ce qui est bien en dessous de la valeur attendue (2,4 pour des conditions sombres). La courbe de référence n’est pas très bien suivie avec des dérives assez importantes, selon les valeurs de gris. Concernant la température des couleurs, les mesures ont révélé une moyenne de 6890 K, ce qui est plus élevé que la valeur idéale de 6500 K. Concrètement, cela signifie que les séquences paraissent légèrement plus froides que ce qu’elles devraient être.

Avec des contenus HDR, il n’y a pas de mode Film. On doit sélectionner le mode Utilisateur pour les rendus s’approchant le plus des critères « cinéma ». Pour ce qui est de la fidélité des couleurs, ce n’est pas mieux qu’en SDR vu que nous avons relevé un Delta E moyen de 7,31, une nouvelle fois bien supérieur au seuil. Pour une image qui fait 100 pouces en diagonale, le pic de luminosité a été relevé à 48 cd/m² (contre 38 cd/m² pour le MoGo 3 Pro dans des conditions similaires). Cela représente une luminosité de 430 Lumens environ (450 Lumens officiels). À titre de comparaison, le BenQ GV50 propose un pic de luminosité de 40 cd/m² pour le même recul.

Pour le MoGo 4, ce pic passe à 134 cd/m² lorsque le vidéoprojecteur est placé à 1,5 m de l’écran. Il chute à 23 cd/m² pour une image qui fait 300 cm de base contre 20 cd/m² pour le BenQ GV50.
Enfin, pour les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, nous avons obtenu des valeurs respectives et respectables de 86,40% et 72,44%, ce qui est plutôt correct pour un tel vidéoprojecteur.

Mode ambiance, la lumière d’appoint
Comme le MoGo 3 Pro, il est possible de passer en mode Ambiance en positionnant l’objectif vers le bas.

Un menu dédié à cette fonction est disponible dans les paramètres de l’appareil.

On peut choisir une couleur fixe en particulier ou laisser le spectre défiler. La lumière peut également battre au rythme d’une musique ou suivre un effet de clignotement.

Gaming, disons qu’il fait le job
Le MoGo 4 Pro LED peut être utilisé pour le jeu vidéo, mais il n’est pas spécifiquement conçu pour les gamers exigeants. Le retard à l’affichage mesuré en mode Jeu est d’environ 55 ms, ce qui reste trop élevé pour les jeux compétitifs ou rapides. L’expérience est alors relativement fluide pour les jeux de plateforme, d’aventure ou de réflexion, mais il ne rivalise pas avec les projecteurs ou écrans spécialisés à faible latence.
La compatibilité avec les consoles récentes (Nintendo Switch, PlayStation, Xbox) permet de profiter de sessions de jeu sur grand écran, à condition de privilégier les titres moins exigeants en réactivité.
Les couleurs restent vives, le contraste suffisant pour la plupart des jeux, et la taille d’image modulable permet d’adapter l’expérience à l’espace disponible.
Pour les amateurs de jeux de tir ou de course très rapides, le MoGo 4 Pro LED reste un choix d’appoint, étant donné que, de notre point de vue, il est plus adapté au jeu en famille ou entre amis qu’à la compétition.
Audio, une puissance relative
Le MoGo 4 Pro LED intègre un système sonore signé Harman Kardon, composé de deux haut-parleurs de 6 W chacun. Cette configuration délivre un son ample et relativement bien équilibré, suffisant pour une pièce de petite taille à moyenne. Pour une séance cinéma en extérieur, nous conseillons tout de même une enceinte Bluetooth. Avec le système intégré, les dialogues sont clairs, les effets sonores bien restitués, et la spatialisation convaincante pour un appareil aussi compact.
Le MoGo 4 prend en charge le Dolby Audio, le Dolby Digital et le Dolby Digital Plus, garantissant une compatibilité optimale avec les contenus récents.

La possibilité d’utiliser le projecteur comme enceinte Bluetooth autonome ajoute à sa polyvalence, permettant d’écouter de la musique ou des podcasts sans diffuser d’image. Le volume maximal est satisfaisant, sans distorsion notable, même à fort niveau. Le projecteur n’arrive toutefois pas à lutter contre une vraie enceinte dédiée de type Charge 6 de JBL, voire la Flip7 ou autres enceintes Sony ULT ou Ultimate Ears, par exemple. Enfin, notez que pour les utilisateurs les plus exigeants et qui veulent installer l’appareil de manière relativement pérenne, il reste possible de connecter une barre de son via la prise HDMI (ARC) ou un système audio externe via la sortie mini-jack, afin d’obtenir une expérience sonore encore plus immersive.
L’interface, les avantages de Google TV à bord
Le MoGo 4 embarque Google TV, offrant une expérience fluide, intuitive et personnalisable. L’interface propose un accès direct aux principales applications de streaming (Netflix, YouTube, Prime Video, Disney+, etc.) grâce à des raccourcis sur la page d’accueil.

La navigation est rapide, les suggestions de contenus pertinentes alors que la gestion des profils permet à chaque membre de la famille de retrouver ses recommandations. Le Play Store donne accès à des milliers d’applications et de jeux, tandis que la compatibilité avec Google Assistant permet de piloter le projecteur à la voix.

En outre, les menus sont complets pour optimiser l’image du vidéoprojecteur (et les puristes en auront besoin). On peut ainsi régler le gamma, modifier la balance des blancs sur 11 points et, le cas échéant, jouer sur le réglage local du contraste, entre autres.
La gestion des sources externes, des paramètres d’image et de son est claire et accessible via les menus de configuration au design classique chez Google.
Les menus sont réactifs, la recherche universelle efficace et l’intégration de Chromecast facilite la diffusion de contenus depuis un appareil mobile. Le niveau de la batterie est indiqué en haut à gauche lorsqu’on presse le bouton Paramètres de la télécommande.

Le MoGo 4 propose aussi un mode Filtres Créatifs, permettant de transformer la pièce en espace détente ou en boîte à selfies grâce à des effets lumineux et sonores personnalisables. Pour ce faire, la marque livre un filtre « coucher de soleil ». Celui-ci est magnétique et, une fois posé sur l’objectif lance automatiquement l’application idoine.

C’est très ludique.

Notez qu’avec la version Laser, Xgimi propose 3 filtres supplémentaires : lunaire, ondulation et paysage de rêve.

L’ensemble est parfaitement adapté à une utilisation à toute heure, que ce soit pour regarder un film, jouer, écouter de la musique ou simplement créer une ambiance originale.
Consommation
Le MoGo 4 affiche une consommation maximale de 38 W, ce qui est très raisonnable pour un projecteur LED Full HD. En mode éco, la consommation chute et l’autonomie sur batterie atteint jusqu’à 3h en projection vidéo (testé), voire plus de 5h avec le trépied PowerBase Stand optionnel (non testé).
Le bruit de fonctionnement ne dépasse pas 29 dB à un mètre, rendant le projecteur quasiment inaudible lors d’une utilisation normale. Même lors de longues sessions, la ventilation reste discrète (plus qu’avec le MoGo 3 Pro) et ne perturbe pas l’écoute ou la concentration.
Prix et date de sortie
Le Xgimi MoGo 4 est disponible au prix public conseillé de 599 euros seul, ou en bundle avec le PowerBase Stand à 679 euros.
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