Le patron d’Instagram ne prend aucun détour et affirme dans une vidéo postée sur le réseau qu’ils n’écoutent pas les conversations de ses utilisateurs. Une crainte permanente qui revient régulièrement chez les utilisateurs de smartphones. Si certaines entreprises confirment que cette utilisation existe dans le milieu du marketing, Mosseri assure que ça n’est pas le cas de sa plateforme et en profite pour expliquer les origines possibles de ce mythe.
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Un message clair
Mosseri rappelle dans un premier temps l’illégalité de cette pratique qui reposerait sur une grosse violation de la vie privée. Il précise également qu’un tel procédé déclencherait par défaut le microphone du smartphone qui lui-même déclencherait une notification pour l’usager. De plus, cette écoute permanente serait vite remarquée par les utilisateurs qui verraient leur batterie fondre comme neige au soleil.
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Pour lui, cette fameuse précision publicitaire trouve sa réponse dans les cookies auxquels on souscrit.
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Une collecte des données précise
Instagram collecte les données de ses utilisateurs. Ces dernières, loin d’être anodines, permettent de se renseigner sur le comportement d’un usager ou encore ses préférences en matière de service ou de produits. Si votre entourage partage des intérêts similaires et que vous échangez du contenu lié à ces derniers, le réseau pourrait anticiper des catégories de placements pouvant donner l’impression d’une écoute.
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Le patron d’Instagram indique qu’un utilisateur pourrait aussi avoir vu une publicité sans s’en rendre compte. « On fait défiler les publicités rapidement, et parfois, on en intègre une partie, ce qui influence nos conversations ultérieures », explique ainsi Mosseri. Sa dernière justification repose sur le hasard, une coïncidence qui n’est pas à exclure selon lui.
Reste à savoir si ces justifications suffiront à convaincre les utilisateurs. L’entreprise ayant été accusée à de nombreuses reprises ces dernières années d’avoir fait des écarts en matière de vie privée.
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