Cette voiture électrique pourrait réaliser l’un des rêves d’Elon Musk, avant Tesla

Promise depuis longtemps, la voiture autonome serait-elle enfin prête à se concrétiser ? Tesla en a fait son dernier cheval de bataille avec son FSD et une flotte de « robotaxi » opérant à Austin et en Californie.

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D’autres acteurs sont cependant bien décidés à dépasser Tesla sur la promesse de proposer une véritable voiture autonome à la vente – le fameux Cybercab, que nous avons déjà approché. Dernière en date : la start-up Tensor, qui veut lancer une voiture électrique autonome dès 2026.

Une fiche technique impressionnante

Ce « robocar » prend la forme d’une immense berline de 5,52 m de long au style assez classique – si ce n’est, évidemment, les protubérances des capteurs un peu partout sur la carrosserie.

Tensor est fier d’annoncer en avoir implanté plus de 100 partout autour (et dans) la voiture. Parmi eux, cinq LiDAR, 17 caméras, six radars, quatre micros, mais aussi huit détecteurs d’immersion ou encore un détecteur de fumée sont ainsi déployés pour profiter d’une vision et d’une compréhension parfaite de l’environnement.

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De quoi profiter d’une conduite autonome de niveau 4, permettant aux conducteurs de ne pas avoir à faire attention à la route. Lorsque ce mode est activé, le volant et les pédales se rétractent (grâce à la technologie by-wire, supprimant tout lien mécanique), et un écran coulisse face au siège avant gauche.

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L’idée étant de pouvoir rouler avec sa Tensor en mode manuel ou autonome lorsqu’on en a besoin, et de la faire fonctionner comme robotaxi lors des périodes d’inoccupation – et de générer des revenus.

Dans l’habitacle, Tensor continue ses promesses. Portes antagonistes, intelligence artificielle omniprésente avec reconnaissance vocale et gestuelle, suspensions pneumatiques et même recharge sans fil avec la technologie Qi 2.1 : tout est là pour garantir une expérience grand luxe.

Enfin, la fiche technique est remarquable. La puissance de calcul atteint les 8 000 TOPS (téra opérations par seconde) — un chiffre démentiel, quand le Xpeng G7 fanfaronne avec ses 2 200 TOPS. La batterie de 112 kWh peut quant à elle se recharger de 20 à 80 % en 10 minutes, à une « puissance moyenne de 400 kW », même si aucun chiffre d’autonomie n’est pour le moment annoncé.

Encore beaucoup de zones d’ombres

Et c’est précisément ces impressionnantes promesses qui, couplées à d’étonnants trous dans la communication, peuvent laisser songeur.

Si Tensor annonce une arrivée sur le marché en 2026, aucune date précise n’est communiquée, sans oublier l’absence totale de prix – tout juste peut-on s’enregistrer sur le site pour rejoindre une « Priority list ». Quant à la fabrication, elle est confiée à Vinfast, constructeur vietnamien de voitures électriques.

Forbes précise également que Tensor n’est que le nouveau nom d’AutoX, un service de robotaxi opérant 1 000 véhicules en Chine… jusqu’à son retrait du marché en 2023. Un système pilote de livraison de courses avait également été déployé à San José, en Californie, en 2018.

Reste enfin un point crucial : la légalité des voitures autonomes de niveau 4 (sans supervision du conducteur) sur les routes. À l’heure actuelle, seules quelques zones en Chine, aux États-Unis ou en Allemagne permettent à ces véhicules autonomes de circuler sur route ouverte ; en France, seuls des permis expérimentaux sont délivrés.