Amazon et Uber Eats : Paris veut taxer les livraisons et imposer des restrictions

Fin de la récréation !

 

La maire de Paris, Anne Hidalgo, souhaite taxer les plateformes d'e-commerce sur la base du principe pollueur-payeur. Amazon et Uber Eats sont ainsi dans le collimateur de la responsable politique qui veut aussi imposer des restrictions sur les livraisons dans certains quartiers pour mieux les réguler.

Photo de Hello I’m Nik sur Unsplash (photo modifiée)

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a clairement Amazon dans son viseur. Comme le relate Le Monde, la femme politique — accompagnée d’autres personnalités publiques — a signé une tribune sur le site du journal français pour partager ses ambitions que l’on pourrait très brièvement résumer en deux idées : taxer davantage les plateformes d’e-commerce et mieux réguler les livraisons.

Anne Hidalgo estime en effet que le secteur de l’e-commerce participe à la précarisation de l’emploi tout en étant « source de congestion et de pollution ». Ainsi, le géant Amazon est évidemment cité, mais Le Monde rappelle qu’« Uber Eats et les autres plateformes » sont aussi visés.

Écoredevance et livraisons limitées

Les signataires de ladite tribune exigent ainsi « l’application du principe pollueur-payeur ». Plus précisément : « la loi doit autoriser les collectivités à créer une écoredevance qu’elles pourront imposer sur la livraison à domicile ». Anne Hidalgo et ses alliés préfèrent cette solution à l’instauration d’une taxe nationale.

L’autre idée défendue dans le texte est d’autoriser les livraisons dans certains quartiers uniquement pendant des plages horaires prédéfinies. Ce n’est pas tout puisqu’il faudra « y réserver à l’avance sa place de livraison ». La tribune précise par ailleurs qu’« il n’y aura pas plus de camionnettes de livraison que de places disponibles ».

Amazon, destructeur ou créateur d’emplois ?

Le Monde rappelle que Mounir Mahjoubi, député de La République en marche dans le 19e arrondissement de Paris, a publié un article sur Medium où il estime à 7900 le nombre d’emplois détruits en France par Amazon.

Le leader du e-commerce n’a pas tardé à réagir : « Nous réfutons ces informations trompeuses qui comportent de très nombreuses erreurs factuelles et spéculations sans fondementAmazon s’acquitte de l’ensemble des impôts et taxes exigibles en France et dans tous les pays où il est présent. Avec plus de 9 300 emplois en CDI en France d’ici la fin de l’année, nous sommes devenus un employeur majeur et notre marketplace a permis de créer des dizaines de milliers d’emplois supplémentaires au sein des PME qui vendent sur notre site. »


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