BMW rend les SUV (presque) ringards avec cette nouvelle voiture électrique pratique et performante

 

Vous avez une grande famille mais vous n'aimez pas les SUV ? BMW a pensé à vous et vient de présenter la version break de sa grande voiture électrique : bienvenue à la BMW i5 Touring ! Une version qui reprend les caractéristiques de la berline, tout en gagnant en praticité. Partons à sa découverte.

Source : BMW

L’âge d’or des SUV serait-il derrière nous ? Sans forcément aller jusque-là, l’électrification massive du marché a tendance à faire renaître une carrosserie boudée jusqu’à peu : les breaks. BMW n’y coupe pas et vient de dévoiler l’i5 Touring, version break de la berline i5 – elle-même déclinaison 100 % électrique de la célèbre Série 5 thermique.

BMW i5 Touring // Source : BMW

Une version qui reprend les dimensions et les caractéristiques techniques de l’i5 berline, tout en ajoutant une dose de praticité. Voyons ensemble ce qu’il en retourne.

Des dimensions similaires, mais un coffre plus généreux

Avec 5,06 m de long (dont 2,99 m d’empattement) pour 1,90 m de large et 1,51 m de haut, cette i5 Touring grandit par rapport à la Série 5 Touring de génération précédente (et non disponible en version électrique) pour venir se calquer au centimètre près sur les dimensions de l’i5 berline.

BMW i5 Touring // Source : BMW

Un gabarit identique, donc, mais cette carrosserie break permet de gagner en praticité, avec un volume de coffre de 570 litres ; c’est 80 litres de plus que la berline, un avantage non négligeable lors des départs en vacances. Un coffre spacieux et plus facilement accessible, grâce au hayon qui dégage un large accès – la berline doit se contenter d’une malle.

Seul petit regret, certes parfaitement compréhensible : ce break n’a pas plus de second coffre sous le capot avant (le fameux frunk) que la berline. Dommage, vu la taille de ce dernier.

Le reste de la ligne extérieure reprend (logiquement) l’esprit de la berline, avec un style inchangé jusqu’aux portes avant. On est sur une carrosserie break, avec un toit plus rectiligne, qui pénalise fatalement un peu l’aérodynamisme de la voiture : le Cx de cette version est de 0,25, contre 0,23 pour la berline.

Un attirail technologique lui aussi identique

Quant à l’habitacle, pareil, la planche de bord est reprise, avec le double écran Curved Display composé d’une dalle derrière le volant de 12,3 pouces et d’un écran central de 14,9 pouces. Un système tournant sous l’OS 8.5 de la marque, qui accueille AirConsole pour jouer à des jeux vidéos lorsque cette i5 Touring est à l’arrêt.

BMW i5 Touring // Source : BMW

Les aides à la conduite sont également reprises. On peut ainsi retrouver (en option, bien évidemment) le système Drive Assist Pro, qui regroupe un régulateur adaptatif et un maintien en voie, de quoi obtenir une conduite autonome de niveau 2.

Un système de dépassement semi-automatique est également présent, mais la France n’a pas (encore) droit à l’étonnant système d’activation par le regard, disponible en Allemagne, aux États-Unis et au Canada. Pour faire simple, la voiture suggère un changement de voie, qui sera mis en application si le conducteur regarde le rétroviseur extérieur correspondant au changement de direction – un regard détecté par une caméra qui scrute le conducteur.

BMW i5 Touring // Source : BMW

Petite spécificité de l’i5 Touring : une suspension pneumatique à l’arrière est de série, de quoi conserver une garde au sol identique quelle que soit la charge du coffre. On pourra aussi retrouver des roues arrière directrices, ainsi qu’un système d’antiroulis actif sur les versions les plus puissantes.

Mêmes moteurs, mêmes batteries, mais autonomies en baisse

Les similitudes avec l’i5 berline ne s’arrêtent pas là : cette version Touring lui reprend, là aussi en toute logique, les caractéristiques techniques. Deux versions seront donc disponibles au lancement, toutes les deux utilisant la batterie de 81,2 kWh nets de la berline. Une batterie rechargeable en 11 kW de série (22 kW en option) en courant alternatif et jusqu’à 205 kW en courant continu, de quoi charger de 10 à 80 % en 30 minutes.

BMW i5 Touring // Source : BMW

La version eDrive40 est une propulsion, dotée d’un moteur à l’arrière de 250 kW/340 ch et de 430 Nm de couple. Elle franchit le 0 à 100 km/h en 6,1 s et peut taper les 193 km/h en vitesse de pointe. Son poids de 2 255 kg (+ 20 kg par rapport à la berline) et son Cx moins avantageux lui jouent des tours, avec une consommation de 16,5 kWh/100 km (en prenant en compte les pertes à la recharge), se traduisant par une autonomie de 560 km selon le cycle WLTP (22 km de moins que la berline).

De l’autre côté du spectre, la très sportive M60 xDrive ajoute un second moteur sur l’essieu avant pour faire de cette i5 Touring une 4 roues motrices. Les performances bondissent, avec une puissance totale de 442 kW/601 ch et un couple de 820 Nm. 0-100 km/h : 3,9 s ; vitesse de pointe : 230 km/h. Là aussi, le poids en hausse (2 425 kg, + 45 kg vs berline) impose une consommation normalisée de 18,3 kWh/100 km et une autonomie de 506 km WLTP (-10 km).

Pour les amateurs de quatre roues motrices, nul doute que la version xDrive40, qui vient d’arriver sur l’i5 berline, sera ultérieurement proposée. Il faudra compter sur une puissance de 290 kW/394 ch et un couple de 590 Nm… et avec quelques kilomètres d’autonomie en moins.

Rendez-vous en mai 2024

Cette i5 Touring vous fait de l’œil ? Les premiers exemplaires arriveront en concessions en mai 2024. Il faudra compter 77 700 euros minimum pour la version eDrive40 et 109 000 euros pour la M60 xDrive, soit un surcoût de 1 500 euros par rapport à la berline.

BMW i5 Touring // Source : BMW

Cette nouvelle BMW trouvera sur son chemin la Nio ET5 Touring et la Volkswagen ID.7 Tourer. Quant à la version la plus sportive, elle pourra même se frotter au Porsche Taycan Sport Turismo, dont une nouvelle version semble imminente.


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