Le plus grand concurrent de Tesla va enfin s’attaquer à la Model Y avec cette « nouvelle » voiture électrique

 

Le géant chinois BYD s’apprête à lancer son nouveau Seal U en France, un grand SUV électrique qui vise à concurrencer la Tesla Model Y. Et s’il vous dit quelque chose, c’est tout à fait normal, puisqu’il s’agit en fait d’une version européenne du Song Plus EV, déjà commercialisé en Chine.

Encore inconnu il y a quelques années, BYD est aujourd’hui derrière les talons de Tesla et occupe la 2e place au classement des constructeurs vendant le plus de voitures électriques dans le monde. Une belle progression pour le constructeur chinois, qui souhaite désormais envahir le marché européen. À tel point qu’il prévoit de construire des usines sur le territoire, mais pas seulement.

Un nouveau modèle pas si inédit

La firme asiatique veut aussi étoffer sa gamme, afin d’aller titiller son rival américain, dont la Model Y qui continue de cartonner sur le Vieux Continent. Mais BYD n’a pas dit son dernier mot.

Après avoir lancé la Dolphin, dont l’essai nous a cependant peu emballé, le constructeur revient à la charge avec son nouveau Seal U. Un modèle qui reprend le nom de la grande berline BYD Seal qui prépare également son arrivée chez nous afin de chasser sur les terres de la Tesla Model 3.

Si le style de ce SUV électrique vous dit déjà quelque chose, c’est tout à fait normal. En effet, celui-ci n’est en fait pas si nouveau que ça, puisqu’il s’agit en fait d’une version rebadgée et adaptée à l’Europe du Song Plus EV, déjà commercialisé en Chine. Il n’est donc pas étonnant que les deux partagent le même design, avec une face avant très épurée.

Dessiné par l’ancien designer d’Audi, comme le précisent les journalistes de l’Argus qui ont pu l’approcher, ce nouveau Seal U se distingue par sa calandre pleine ainsi que ses prises d’air sans doute factices. Si le SUV s’inspire évidemment de la berline, les deux ne partagent pas tout à fait les mêmes traits, même si les optiques restent cependant assez proches. Bien sûr, la silhouette n’a rien à voir, puisque le SUV est bien campé sur ses grandes roues de 19 pouces livrées de série.

Long de 4,78 mètres pour 1,89 mètre de large et 1,68 mètre de haut, ce rival de la Tesla Model Y est un beau bébé aux dimensions assez généreuses. Le profil est assez conventionnel, rappelant les productions européennes, tandis que la partie arrière se dote de gros feux rectangulaires, reliés entre eux par une large bande qui semble également être lumineuse.

Un poste de conduite épuré

Si le SUV électrique semble assez grand, il se contentera de loger seulement cinq passagers, contrairement à ce que nous aurions pu penser. Il faudra en effet se tourner vers le Tang si vous souhaitez profiter d’un véhicule plus spacieux offrant jusqu’à sept places. L’empattement reste tout de même généreux, affiché à 2,77 mètres, ce qui devrait permettre d’offrir une belle habitabilité pour les occupants des places arrière.

Le volume de coffre est quant à lui annoncé à 570 litres, ce qui reste tout de même très largement inférieur aux 854 litres de la Tesla Model Y. C’est tout de même mieux que la Volkswagen ID.4 avec qui il devrait également rivaliser, et ses 543 litres lorsque la banquette est en place. Globalement, la présentation reste sans surprise assez conventionnelle, se rapprochant bien sûr de la Seal.

Nous retrouvons un grand écran tactile de 15,6 pouces, toujours pivotant comme sur les autres modèles de la gamme, que nous avions pu découvrir lors du Mondial de Paris. Pour l’heure, le constructeur ne donne pas beaucoup d’informations et ne précise pas s’il est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto ou non. Celui-ci est associé à un combiné numérique au design épuré, dont la taille n’a pas été dévoilée.

Les journalistes d’Automobile Propre expliquent également que les finitions les plus haut de gamme seront équipées d’un affichage tête-haute en plus. Si le constructeur annonce la présence de nombreuses aides à la conduite, il n’entre pour le moment pas dans les détails.

Une autonomie généreuse

Reposant sur la plateforme du Tang, également commercialisé en Europe, le nouveau BYD Seal U se décline en une seule version à son lancement, avec une puissance de 160 kW (217 chevaux) et 330 Nm de couple. Des chiffres légèrement plus élevés que ce qui est proposé sur le marché chinois à l’heure actuelle. Si le SUV électrique sera d’abord lancé avec deux roues motrices, une version dotée d’une transmission intégrale serait aussi dans les cartons.

Les clients pourront choisir parmi deux tailles de batteries, à savoir 71,8 ou 87 kWh, une capacité identique au Nissan Ariya. Ainsi, le Seal U pourra parcourir jusqu’à 500 kilomètres en une seule charge, selon le cycle WLTP. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 9,6 secondes et la vitesse maximale est bridée à 175 km/h.

La recharge s’effectue quant à elle à une puissance maximale de 140 kW en courant continu, tandis que 30 minutes sont nécessaires pour passer de 30 à 80 %. On sait également que le SUV électrique est équipé de la charge bidirectionnelle V2L, permettant de recharger des petits objets et appareils électroménagers. Cette fonctionnalité est livrée de série, de même que la pompe à chaleur, comme sur la Kia EV6.

Pour l’heure, le constructeur ne souhaite pas encore trop en dire sur son SUV électrique, qui fera ses premiers pas devant le public lors du prochain salon de Munich. On ne sait par exemple pas s’il sera équipé de la conduite autonome de niveau 2 ou 3.

Quel prix et date de sortie ?

Dévoilé à la rentrée, le nouveau BYD Seal U devrait être commercialisé à partir du mois de novembre en France. Si les prix n’ont pas encore été annoncés, il faudra sans doute s’attendre à débourser environ 50 000 euros. Le constructeur prévoit de faire un effort pour proposer son SUV sous les 47 000 euros, afin qu’il profite du bonus écologique de 5 000 euros.


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