Si vous lisez régulièrement les colonnes de Survoltés, vous devez sans doute commencer à bien connaître BYD, qui fait régulièrement la une de l’actualité. Pourtant, il y a quelques années encore, le constructeur était quasiment inconnu en Europe, et ce même si son histoire avait débuté en 1995. À cette époque, l’entreprise fondée par Wang Chuanfu est spécialisée dans la production de batteries, et ce n’est qu’en 2003 qu’elle se lance dans la fabrication de voitures, avec le lancement un an plus tard de la F3 lors du salon de Shanghai. Dès 2010, la firme devient la 4ème marque automobile chinoise, et son succès n’a cessé de se confirmer depuis. Depuis le début de l’année 2024, BYD est aussi le numéro 1 mondial de l’électrique.
Le constructeur devance Tesla en termes de voitures zéro-émissions (à l’échappement) vendues, et ne compte évidemment pas s’arrêter en si bon chemin. Ce dernier compte désormais bien se faire une belle place sur le marché européen, où il commercialise déjà ses Atto 3, Han et Tang, présentes au dernier Mondial de l’auto de Paris, ainsi que sa Seal et sa Dolphin. En attendant l’arrivée de la petite Seagull, BYD va également bientôt lancer un autre modèle aux grandes ambitions, la Seal U. Cette dernière prend la forme d’un grand SUV électrique, inspiré de la berline éponyme, mais ne partageant pourtant pas ses dessous. Mais nous reviendront dessus un peu plus tard au cours de notre essai.
Il faut également savoir que cette Seal U n’est en fait pas vraiment un modèle totalement inédit dans la gamme du constructeur. Et pour cause, il s’agit d’une version restylée de la Song Plus EV, déjà vendue en Chine et déclinée en électrique donc. Quoi qu’il en soit, ce nouvel arrivant a évidemment de grandes ambitions, alors qu’il devrait aller directement titiller la Tesla Model Y, qui fut la voiture la plus vendue dans le monde en 2023, toutes motorisations confondues. Le SUV américain doit-il avoir peur de son nouveau rival chinois ? Pour le savoir, nous avons pu en prendre le volant le temps d’un essai, afin de découvrir toutes ses spécificités.
Fiche technique
Modèle | BYD Seal U |
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Dimensions | 4,785 m x 1,89 m x 1,668 m |
Puissance (chevaux) | 218 chevaux |
0 à 100km/h | 9,3 s |
Niveau d’autonomie | Conduite semi-autonome (niveau 2) |
Vitesse max | 175 km/h |
Prise côté voiture | Type 2 Combo (CCS) |
Prix entrée de gamme | 50000 euros |
Essayez-la | Fiche produit |
Cet essai a été réalisé dans le cadre d’un voyage presse organisé par la marque.
Design : l’océan pour modèle
Si vous connaissez déjà un petit peu la gamme de BYD, vous avez sans doute compris que le nom de la Seal U ne lui a pas été donné par hasard, bien au contraire. En effet, le SUV électrique s’inspire fortement du design de la berline éponyme et en reprend certains éléments, à commencer par les optiques avant reconnaissables au premier coup d’œil. Globalement, la face avant se veut très proche, et reprend le langage esthétique de la gamme Ocean, dont fait aussi partie la Dolphin. L’ensemble se veut assez sobre et épuré, sans réellement faire preuve de folie. Ce qui n’empêche pas notre modèle d’essai d’être très facilement reconnaissable, grâce notamment à ses prises d’air de chaque côté de la calandre pleine.
Juste en dessous, nous retrouvons un bouclier assez affirmé, qui donne un certain caractère à la voiture, dont le style est selon nous assez réussi. De profil, le véhicule affiche une silhouette assez massive de grand SUV familial, sans toutefois faire preuve de lourdeur, grâce à sa ligne de toit légèrement inclinée. Pas de quoi le rendre sportif pour autant, mais en tout cas assez pour qu’il devienne plutôt désirable. Pourtant, ses dimensions sont très généreuses, avec ses 4,79 mètres de long pour 1,89 mètre de large et 1,67 mètre de haut. Un très beau bébé, qui se situe entre la Tesla Model Y et la Model X en termes de taille.
À l’arrière, notre voiture d’essai arbore des lignes moins arrondies et un peu plus anguleuses, qui contrastent avec la partie avant, mais qui restent là encore très réussies. Les feux sont reliés entre eux par une large bande lumineuse, un détail esthétique que l’on retrouve sur de nombreux autres modèles du marché, dont la Volkswagen ID.4, par exemple. Une petite touche de dynamisme est également apportée par les prises d’air factices à l’arrière au niveau du bouclier. La nouvelle BYD Seal U se chausse également de jantes de 19 pouces livrées de série au design assez classique et intemporel, mais très réussi, tandis qu’elle se décline en six teintes de carrosserie.
Nous avons de notre côté opté pour le bleu clair Tian Qing. Contrairement à de nombreuses voitures électriques, le SUV chinois n’est pas doté de poignées de portes affleurantes, intégrées à la carrosserie, ce qui a évidemment un impact sur le Cx (coefficient de trainée). Ce dernier est affiché à 0,32, ce qui reste correct pour un modèle surélevé, sans pour autant être excellent.
À titre de comparaison, celui de la Tesla Model Y est de seulement 0,23, ce qui revêt une certaine importance puisque cet élément est inextricablement lié à la consommation. Or, il est prouvé qu’une voiture aérodynamique est parfois plus efficiente qu’une auto plus légère, comme nous l’avions expliqué dans un précédent article.
Habitabilité : un vrai SUV familial
Vous l’avez compris, cette nouvelle BYD Seal U est une voiture électrique qui se destine notamment aux parents qui ont besoin de place pour faire voyager toute leur petite famille. Le SUV électrique affiche un empattement plutôt généreux, affiché à 2,77 mètres de long.
S’il est légèrement plus petit que celui de la Denza N7, que nous avons également pu essayer il y a quelques jours, il reste plus que correct. De quoi transporter confortablement cinq personnes au total, tandis que ceux qui ont besoin d’un peu plus de place devront plutôt se tourner vers le Tang, dont nous avions pris le volant un peu plus tôt. Mais ne vous méprenez pas, l’espace à bord de notre modèle d’essai est également plus que satisfaisant.
Les personnes qui prennent place à l’arrière peuvent s’installer confortablement et ont assez de place aux jambes et à la tête, et ce quelle que soit leur taille. À l’avant, nous sommes également bien lotis, puisque l’on profite de sièges à commandes électriques. Dommage cependant que celui du passage ne soit pas réglable en hauteur, même si la position est correcte et adaptée à la plupart des gabarits comme nous avons pu le voir durant notre prise en mains.
Attention cependant, car l’assise n’offre quasiment pas de maintien latéral mais elle se montre en revanche assez confortable pour le quotidien. Bien sûr, qui dit voiture familiale dit logiquement coffre spacieux. Qu’en est-il pour notre SUV ?
Et bien ce dernier tient effectivement sa promesse, puisqu’il affiche un volume qui oscille entre 552 et 1 440 litres lorsque la banquette arrière est rabattue, en 40:60. À titre de comparaison, celui de la Tesla Model Y est compris entre 854 et 2 041litres, tandis que la Seal U n’est pas doté de frunk à l’avant, ce qui aurait pourtant été possible en raison de l’espace perdu dans le compartiment moteur.
La présentation est quant à elle assez classique mais demeure tout de même moderne et dans l’air du temps, sans être aussi épurée que ce que propose notamment la firme d’Elon Musk. Le dessin de la planche de bord est assez longiligne et un peu austère, mais est égayée par la présence d’un éclairage d’ambiance livré de série.
Globalement, la qualité perçue est assez satisfaisante, de même que celle des matériaux. Certes, on note encore quelques plastiques durs en partie basse, mais ceux de la planche de bord et des contre-portes sont quant à eux moussés. Le constructeur propose un choix de deux selleries, une intégralement noire et l’autre associant le bleu clair et le gris, tandis que la voiture est livrée de série avec la climatisation bi-zone.
Bonne nouvelle également, le siège conducteur est également chauffant et ventilé, sans aucun surcout également, et ce quelle que soit la finition parmi les deux proposées, baptisées Comfort et Design. Une stratégie qui permet de faciliter la production et simplifier la gamme, tout en offrant de vrais avantages pour les clients.
Infodivertissement : complet et bien pensé
Pas question pour la BYD Seal U de faire dans la débauche de technologie, puisqu’elle reste assez classique dans sa présentation, au contraire par exemple de sa cousine, la Denza N7 qui se dote de trois écrans sur sa planche de bord. Ici, nous retrouvons une simple dalle tactile, qui affiche une diagonale très généreuse de 12,8 à 15,6 pouces selon la finition choisie. Dans tous les cas, cette dernière peut pivoter et se positionner en positon horizontale et verticale, en pressant simplement un bouton accessible à tout moment. Une fonctionnalité qui n’est pas vraiment indispensable, mais qui a le mérite d’être amusante. À noter qu’il est possible de diviser l’écran en deux pour afficher plusieurs applications en même temps.
Mais attention, car toutes ne sont pas compatibles avec cette fonctionnalité comme nous avons pu le voir lors de notre essai. Quoi qu’il en soit, le système d’info-divertissement embarqué du SUV électrique affiche une présentation moderne et très claire, le rendant très facile à prendre en mains, même pour la première fois.
Il est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto sans fil et intègre la navigation GPS et la connectivité 4G, le tout livré de série sur les deux finitions. La commande vocale « Hey BYD » fait également partie de la dotation, de même que le service de Cloud offert pendant 10 ans. Mais ce n’est pas tout, car cet écran est aussi associé à un indispensable combiné d’instrumentations numérique.
Ce dernier affiche mesure 12,3 pouces et est là encore inclus dès la version d’entrée de gamme. Avec sa taille généreuse, il est particulièrement facile à lire et intègre toutes les informations importantes pour la conduite, comme la vitesse ou encore la navigation et l’autonomie restante. Par ailleurs, il est également associé à un affichage tête-haute projeté sur le pare-brise, qui est quant à lui réservé à la finition Design que nous avons essayé durant notre prise en mains.
Le SUV électrique se dote d’un bel arsenal technologique, sans pour autant de faire de trop afin de ne pas déstabiliser ceux qui auraient moins d’appétence pour cet univers.
À noter qu’il est également livré de série avec deux ports USB-C à l’avant, cachés sous la console centrale ainsi que deux autres pour les passagers arrière. La voiture se dote également de deux chargeurs à induction de 15 watts chacun, mais uniquement sur la finition la plus haut de gamme. Par ailleurs, la Seal U est également compatible avec l’application My BYD, qui permet de contrôler la température à distance, de gérer la recharge ou encore de vérifier la pression des pneus, entre autres.
En revanche, le véhicule n’est pas encore équipé d’un planificateur d’itinéraire, mais il n’est pas exclu qu’une mise à jour OTA (over the air) à distance corrige ce problème un peu plus tard. Dommage, car c’est une fonctionnalité très utile, voire indispensable, pour les longs trajets.
Aides à la conduite : une dotation généreuse
Vous l’avez compris en lisant notre prise en mains, cette BYD Seal U est plutôt bien équipée, puisque l’on sait que le constructeur a à cœur de proposer des voitures technologiques et complètes. Pari réussi pour le SUV électrique, qui propose également une belle dotation en ce qui concerne les aides à la conduite et autres éléments de sécurité. Comme nous l’avons vu un peu plus tôt, notre modèle d’essai est décliné en seulement deux finitions, dans un souci de simplification de la gamme. De notre côté, nous avons pu prendre le volant de la version Design, qui constitue l’alternative la plus chère, et logiquement la mieux équipée.
Mais en réalité, l’offre est quasiment identique quelle que soit la variante. Le SUV chinois est livré de série avec pléthore d’aides à la conduite, dès le niveau le plus bas. Le conducteur peut profiter des radars à l’avant et à l’arrière, ainsi que de la caméra de recul, mais pas seulement.
La voiture propose également de nombreux dispositifs permettant de rendre son usage plus sûr en toutes circonstances, avec notamment l’assistance au maintien dans la voie, la détection des angles morts et toutes sortes d’alertes anti-collisions. Elle est aussi dotée d’un dispositif de détection des cyclistes lors de l’ouverture de la porte, mais aussi de la reconnaissance des panneaux de signalisation, entre autres. Sans parler du freinage automatique d’urgence et du détecteur de fatigue.
En revanche, on note l’absence de système de conduite semi-autonome, au contraire de Tesla qui propose l’Autopilot sur sa Model Y par exemple. Un gros point noir pour la BYD Seal U, qui se contente d’un simple régulateur de vitesse intelligent, que nous n’avons malheureusement pas eu l’opportunité de pouvoir essayer durant notre prise en mains.
Contrairement à la Tesla qui prend les virages toute seule sur autoroute et voie rapide, il faudra ici gérer le volant. La voiture ne restera pas d’elle-même au milieu de la voie. Dommage pour les longs (et ennuyeux) trajets autoroutiers.
Notre modèle d’essai est donc assez complet, mais nous pourrions reprocher qu’il manque de certaines fonctionnalités qui lui permettraient de sortir du lot face à ses rivales si nous voulions être un peu tatillons. Mais dans l’ensemble, le véhicule reste très sûr, comme en témoignent les cinq étoiles reçues lors du crash-test mené par l’organisme indépendant EuroNCAP.
De quoi tordre une fois de plus le cou aux clichés sur le manque de sécurité des voitures chinoises, comme nous l’avions déjà vu avec les BYD Seal et Dolphin quelques mois plus tôt, ainsi qu’à la nouvelle Xpeng P7 récemment mise à l’épreuve également.
Conduite : le confort comme atout
Sur le papier, cette nouvelle BYD Seal U se montre très intéressante et à toutes les cartes en mains pour espérer rivaliser avec la Tesla Model Y, qui se place comme l’une de ses plus grandes rivales à l’heure actuelle. Mais qu’en est-il sur la route, en conditions réelles ? Pour le savoir, nous avons pu prendre le volant du SUV électrique sur un trajet alternant autoroutes, villes et routes plus vallonées, afin de la mettre à l’épreuve.
Il faut savoir que la puissance est strictement identique, quelle que soit la version choisie, affichée à 160 kW, ce qui équivaut à environ 217 chevaux. En revanche, le couple diffère, oscillant entre 310 et 330 Nm selon la finition, le tout étant toujours envoyé vers les roues avant.
Il n’existe pas de version dotée d’une transmission intégrale pour le moment, mais il n’est pas exclu que cela arrive un jour, d’autant plus que la Seal en est dotée. Il faut savoir que les deux modèles partagent les mêmes dessous, à savoir la e-Platform 3.0, dernière itération de la base technique développée en interne par le constructeur.
Si le couple est intégralement délivré de manière instantanée, comme sur toutes les voitures électriques, il ne faut pas non plus s’attendre à une poussée très forte, puisque le 0 à 100 km/h est réalisé en 9,3 secondes. À titre de comparaison, la Tesla Model Y standard ne demande que 6,9 secondes pour réaliser le même exercice.
Mais ce n’est pas vraiment pour son dynamisme que l’on achètera cette Seal U, qui se dote de plusieurs modes de conduite, dont une configuration Sport qui rend le volant un peu plus ferme et qui offre une meilleure réponse de l’accélérateur. Et pour cause, la voiture a tendance à pencher dans les virages, malgré le centre de gravité très bas et pâtit d’un poids élevé, affiché à 2 147 kilos sur la balance.
De plus, sa direction est un peu trop légère et manque de précision. En fait, c’est surtout le confort qui fait mouche au volant du SUV électrique, qui profite d’un amortissement conçu pour chouchouter le dos de ses passagers. Ce dernier absorbe plutôt efficacement les imperfections de la chaussée, ainsi que les ralentisseurs, et rend la conduite agréable.
En ville, le véhicule se montre assez maniable, avec un diamètre de braquage de seulement 11 mètres, qui reste tout à fait correct pour son gabarit. C’est mieux que la Model Y à 12 mètres. De quoi faciliter les manoeuvres lors du stationnement notamment.
Sur les voies rapides, la BYD Seal U est également agréable et elle profite d’une insonorisation satisfaisante et quelle fait là encore preuve d’un confort très appréciable. La position de conduite est confortable et adaptée à tous les gabarits, ce quoi rend la voiture tout à fait adaptée aux longs trajets en famille.
Il faudra en revanche mieux éviter d’appuyer sur le champignon sur les routes plus sinueuses, au risque de donner des hauts-le-coeur aux passagers à l’arrière. On notera également que le véhicule est doté du freinage régénératif, qui s’active grâce à un simple bouton sur la console centrale. En revanche, il n’est pas équipé de la conduite à une pédale pour le moment.
Autonomie, batterie et recharge
Certains modèles électriques, comme ceux de Stellantis par exemple ne proposent qu’une seule batterie quelle que soit la version, de la Peugeot e-208 à la Fiat 600e. Une stratégie qui permet de simplifier au maximum la gamme et de mieux rentabiliser les dépenses en recherche et développement pour les constructeurs. Mais si BYD a eu à cœur de proposer un catalogue très réduit, la firme décline cependant sa Seal U avec deux capacités de batteries distinctes, chacune associée à une finition.
La variante Confort hérite d’un pack de 71,8 kWh, tandis que la déclinaison Design de notre essai atteint les 87 kWh. Dans les deux cas, il s’agit d’un accumulateur LFP (lithium – fer – phosphate) Blade, une technologie récemment primée et développée en interne depuis plusieurs années.
Une capacité assez élevée, qui n’est pas forcément idéale sur le papier, en raison du poids supplémentaire qui risque de faire grimper la consommation. Mais qu’en est-il de l’autonomie ? Et bien cette dernière oscille entre 420 et 500 kilomètres selon le cycle WLTP, ce qui est correct sans être incroyable non plus, puisque la Tesla Model Y atteint les 455 kilomètres dans sa version d’entrée de gamme avec 60 kWh.
Cependant, cela devrait suffire à rassurer les automobilistes les plus inquiets, d’autant plus que l’on sait qu’une grande autonomie n’est pas forcément indispensable. À condition cependant que la charge soit rapide. Est-ce le cas pour la BYD Seal U ? Selon le constructeur, il faut compter 42 minutes sur une borne rapide pour passer de 10 à 80 %.
Un chiffre qui demeure assez élevé, notamment par rapport à une Kia EV6 qui demande moins de 20 minutes, grâce notamment à son architecture 800 volts. La Tesla Model Y réclame entre 20 et 25 minutes selon les versions.
La BYD Seal Y peut encaisser jusqu’à 115 et 140 kW de puissance de charge, selon la version en courant continu, tandis qu’elle culmine à 11 kW en courant alternatif. Dans ce cas, il faut compter entre 7 et 9 heures pour remplir totalement la batterie.
Si le constructeur chinois annonce une consommation WLTP (prenant en compte les pertes liées à la charge) comprise entre 19,9 et 20,5 kWh, nous avons relevé une moyenne tournant à 21 kWh environ en cycle mixte durant notre prise en mains. Un chiffre qui est monté à environ 27 kWh sur autoroute et qui a chuté à 18 kWh en usage purement urbain.
En plus du freinage régénératif au lever de pied, le SUV électrique est également livré de série avec une pompe à chaleur, qui permet de réduire la consommation liée à l’utilisation de la climatisation et du chauffage. Un équipement particulièrement adapté à la voiture, car on sait que celle-ci est plutôt utile pour les longs trajets.
À noter que la charge bidirectionnelle V2L (véhicule-to-load) est également disponible, permettant de brancher divers équipements électroniques directement sur la prise de recharge, comme une machine à café par exemple. Une fonctionnalité de plus en plus répandue, que l’on retrouve également sur la Renault Mégane E-Tech et sur la MG4, entre autres.
Prix, concurrence et disponibilité
Pour l’heure, BYD n’a pas encore officiellement annoncé le prix de sa Seal U pour le marché français, mais on connaît déjà ceux pour nos voisins allemands, qui seront assez proches. Le SUV électrique démarre à partir de 41 900 euros dans sa version Comfort d’entrée de gamme, avec sa batterie de 71,8 kWh offrant une autonomie de 420 kilomètres WLTP. Un tarif qui ne prend pas en compte le bonus écologique de 5 000 euros, puisque la voiture n’y est pas éligible, malgré son prix sous les 47 000 euros.
La version Design de notre essai débute quant à elle à partir de 44 990 euros, avec son accumulateur de 87 kWh et ses 500 kilomètres d’autonomie.
Sans surprise, cette nouvelle arrivante dans le catalogue rivalise frontalement avec la Tesla Model Y, qui démarre quant à elle à 42 990 euros avec ses 455 kilomètres WLTP et qui a quant à elle le droit à l’aide gouvernementale. Ce qui donne seulement 37 990 euros une fois cette dernière prise en compte.
La BYD Seal est également une cousine de la Denza N7, qui n’est pas encore commercialisée chez nous, mais qui démarre à 301 800 yuans, soit environ 39 020 euros pour la version d’entrée de gamme, avec 702 kilomètres d’autonomie. Là encore, pas de bonus écologique pour le SUV électrique produit en Chine. Ce qui pourrait changer alors que la firme prévoit de construire une usine en Europe. Et surtout, le prix serait bien supérieur si elle était un jour vendue en Europe.
Notre modèle d’essai chassera également sur les terres de la Peugeot e-3008, qui affiche un ticket d’entrée à 46 990 euros, bonus non déduit, avec sa batterie de 73 kWh, qui offre une autonomie de 527 kilomètres. Le Renault Scénic E-Tech constituera également un rival de taille, affichant un tarif à partir de 34 990 euros avec un bonus écologique de 5 000 euros déjà déduit. Pour ce montant, les clients auront le droit à une autonomie de 430 kilomètres et une batterie de 60 kWh, ainsi qu’à une puissance de 170 chevaux.
Par ailleurs, le SUV électrique va aussi chasser sur les terres de la Volkswagen ID.4 et du Skoda Enyaq, qui démarrent respectivement à partir de 43 990 et 46 460 euros avec une autonomie de 358 et 380 kilomètres selon le cycle WLTP. Les premières livraisons de la BYD Seal U devraient démarrer en France au cours des prochains mois, sans aucun doute avant la fin de l’année, mais aucune date précise n’a été annoncée pour le moment par le constructeur.
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