BYD Seal U : l’outsider chinois qui vise le Tesla Model Y est confirmé en Europe

Zoom sur le Song U

 
Si le nom de Tesla est sur toutes les lèvres, un autre, plus discret mais tout aussi ambitieux, gronde en arrière-plan. BYD, un géant chinois, se lance à la conquête de l’Europe avec un nouveau véhicule : le Seal U.
BYD Seal U // Source : BYD

La course à la première place dans le monde des voitures électriques ne s’arrête jamais (et ce n’est que le début). Si Tesla a été un pionnier incontesté dans ce domaine, de nouveaux challengers émergent constamment pour contester cette domination. Le dernier en date est le BYD Seal U, un SUV électrique chinois qui aspire à rivaliser avec le Tesla Model Y, la voiture électrique la plus vendue de 2023.

BYD étoffe sa gamme

BYD, autrefois un acteur relativement discret, est aujourd’hui l’une des marques les plus prometteuses. Se plaçant en deuxième position, juste après Tesla, dans le classement des plus grands vendeurs de voitures électriques, BYD montre clairement ses ambitions. Après un démarrage plutôt tiède avec la Dolphin, qui n’a pas vraiment su convaincre, le constructeur a su tirer les leçons pour rebondir avec le Seal U. Pour les connaisseurs, ce modèle n’est autre que la version européenne du Song Plus EV, commercialisé en Chine dès 2021.

BYD Seal U // Source : BYD

Entrons dans le vif du sujet. Le Seal U, un SUV de segment D, affiche des dimensions plutôt imposantes avec ses 4,78 mètres de long. Si le SUV électrique semble assez grand, il se contentera de loger seulement cinq passagers, contrairement à ce que nous aurions pu penser. Il faudra en effet se tourner vers le Tang si vous souhaitez profiter d’un véhicule plus spacieux offrant jusqu’à sept places. L’empattement reste tout de même généreux, affiché à 2,77 mètres, ce qui devrait permettre d’offrir une belle habitabilité pour les occupants des places arrière.

Le volume de coffre est quant à lui annoncé à 570 litres, ce qui reste tout de même très largement inférieur aux 854 litres de la Tesla Model Y. C’est tout de même mieux que la Volkswagen ID.4 avec qui il devrait également rivaliser, et ses 543 litres lorsque la banquette est en place. Globalement, la présentation reste sans surprise assez conventionnelle, se rapprochant bien sûr de la Seal.

L’adaptation à l’exigeant marché européen est manifeste dans les caractéristiques du véhicule. Le moteur européen a une puissance accrue de 160 kW et 330 Nm, surpassant ainsi le modèle chinois. Des rumeurs évoquent également une version 4 roues motrices, bien que BYD reste discret sur ce point.

Nous retrouvons un grand écran tactile de 15,6 pouces sur le BYD Seal U // Source : BYD

L’autonomie est un critère décisif pour les voitures électriques. Le Seal U ne déçoit pas sur ce front avec deux options de batterie : 71,8 kWh ou 87 kWh, offrant respectivement 420 km ou 500 km selon le cycle WLTP. En ce qui concerne la charge, le véhicule se dote d’une capacité de 140 kW en courant continu, nettement supérieure au Atto 3 qui plafonne à 88 kW. Mais il faudrait compter 30 minutes pour passer de 30 à 80 % de recharge.

Ajoutez à cela la fonction V2L de série (de même que la pompe à chaleur, comme sur la Kia EV6), permettant d’alimenter d’autres appareils électriques, et vous obtenez un SUV bien équipé. Toutefois, si l’efficacité énergétique est une priorité pour vous, il est bon de noter que le Seal U n’excellera pas particulièrement dans ce domaine.

Le prix est souvent le facteur décisif pour de nombreux acheteurs. Si les rumeurs placent le Seal U autour de 50 000 euros, il semblerait que BYD soit tenté de jouer la carte de l’agressivité tarifaire en le proposant sous la barre des 47 000 euros pour profiter du bonus écologique en France. Cela le placerait en concurrence directe avec l’Atto 3, qui commence à 43 690 euros pour une autonomie comparable.


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