160 000 km en MG5 : ce conducteur dresse un bilan extrêmement positif de sa voiture électrique

 

Acheter une voiture électrique d'un constructeur quasi inconnu peut être inquiétant, d'autant plus lorsque celui-ci vient de Chine compte tenu des a priori qui planent. Bonne nouvelle cependant : l'utilisateur d'une MG5 vient de passer les 160 000 km après seulement deux ans de conduite... et ça s'est manifestement bien passé !

Les constructeurs chinois ont longtemps traîné une image de (très) mauvaise qualité, parfois à tort, souvent à raison. Ces dernières années ont cependant été témoin d’une progression phénoménale de ces marques : leurs niveaux de sécurité deviennent excellents, de nouvelles technologies sont annoncées quasiment tous les jours, bref, de quoi tordre à chaque fois un peu plus le cou aux clichés.

Mais une fois sur la route, comment se débrouillent-elles ? Un professionnel anglais vient de passer les 160 000 km en seulement deux ans à bord d’une MG5, et nous fait un tour du propriétaire en vidéo. Avec beaucoup de bonnes surprises à la clé.

Une batterie qui tient remarquablement bien le coup

C’est évidemment le point crucial du vieillissement d’une voiture électrique : comment va évoluer l’état de la batterie ? Tesla a déjà publié des rapports très rassurants, avec une perte limitée à 12 % de la capacité après 320 000 kilomètres, et notre propriétaire du break électrique MG confirme ces dires.

Avec une baisse de 6 % de la capacité de sa batterie de traction après 120 000 km, on peut effectivement dire qu’il est pile-poil dans cette moyenne. Sa MG5 étant un modèle pré-restylage, elle embarque donc une batterie de 52,5 kWh. Partant de là, le propriétaire estime avoir perdu seulement 22 km d’autonomie par rapport au premier jour.

Reste une question : comment l’a-t-il rechargé ? Car, comme on l’a vu, abuser de la charge rapide peut rapidement faire baisser l’état de santé de la batterie, et la facture peut être salée. L’intéressé ne donne malheureusement aucune précision à ce sujet.

(Presque) comme neuve !

Notre anglais ne s’arrête pas là, et en profite pour nous montrer le reste de sa MG5. Là aussi, RAS. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il l’utilise comme voiture d’assistance : partant de là, on comprend que la MG doit être assez malmenée.

Bonne surprise : mis à part quelques insignifiantes rayures sur des plastiques dans le coffre (dues au chargement et déchargement des outils), l’intérieur est dans un état remarquable. Précisons tout de même que, si les sièges sont intacts, c’est probablement parce qu’ils ont immédiatement été recouverts par une housse.

MG5
Planche de bord de la MG5 // Source : MG

Quant à l’état mécanique, là aussi, rien à signaler. Aucune fuite, aucune panne, aucune casse : une vraie bonne surprise, alors que les Tesla Model 3 sont par exemple connues pour ne pas être des plus fiables. Seuls les pneus ont été changés à deux reprises, mais c’est tout à fait normal vu le kilométrage. Quant aux plaquettes de frein, elles sont quasiment neuves. On peut remercier le freinage régénératif, qui épargne énormément le système de freinage sur toutes les voitures électriques.

Une bonne nouvelle, donc, pour cette voiture affichée à seulement 23 490 euros en France, et même à 99 euros par mois le temps d’une promotion. Mais vite, le 15 décembre, elle n’aura plus droit à son bonus écologique.


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