Nintendo Switch 4K : Nvidia DLSS, nouveau CPU et un premier prix évoqué

 

Bloomberg a une nouvelle fois interrogé ses sources concernant la future Nintendo Switch. On connait désormais plus de choses sur les caractéristiques potentielles de cette console.

Il ne se déroule plus une semaine sans que l’on entende parler de la Nintendo Switch Pro, ce nouveau modèle qui fait l’objet de nombreuses rumeurs et qui pourrait sortir à la fin de l’année 2021. Il faut dire que le développement d’une telle console doit se traduire par des discussions avec les développeurs externes en amont et par le début d’une production en masse estimée à juin, qui provoqueront forcément de nouveaux bruits de couloir, ou carrément des fuites tangibles.

Le site Bloomberg a ainsi pu interroger ses sources sur le sujet, pour en apprendre plus sur la fiche technique de la console et poser la question que les technophiles se posaient depuis longtemps : le DLSS de Nvidia sera-t-il de la partie ?

DLSS : une technologie idéale pour la Nintendo Switch

On vous en a déjà parlé, le DLSS de Nvidia permet grâce à de l’intelligence artificielle d’améliorer la définition d’une image et ainsi la passer par exemple en 4K UHD. Sur les cartes graphiques Nvidia, cela se fait sur des composants dédiés nommés Tensor Core, ce qui permet d’avoir un coût quasi nul en ressource pour le jeu. Autrement dit, il est possible de faire tourner un jeu dans de bonnes conditions, de façon très fluide, avec une image en basse définition, puis de venir grâce au DLSS améliorer cette image et l’afficher en HD ou en 4K.

Source : Nvidia

Pour un nouveau modèle de console Nintendo qui aimerait afficher de la 4K, on comprend tout de suite l’avantage potentiel : continuer de développer les jeux en HD pour la Switch classique et son incroyable parc installé, et profiter d’une amélioration de l’image en 4K sur le modèle haut de gamme, grâce au DLSS. D’après Bloomberg, c’est exactement ce qui est prévu, et ce serait une grande victoire pour la technologie de Nvidia, qui va bientôt voir débarquer la solution concurrente d’AMD.

Pour rappel, Nvidia fournit déjà la base technologique de la Nintendo Switch avec ses puces Tegra, alors qu’AMD est le fournisseur de Microsoft et Sony. L’éventuel concurrent du DLSS développé par AMD avait donc des chances de s’imposer sur le marché du jeu vidéo grâce aux parts de marché d’AMD sur le marché des consoles. Avec l’adoption du DLSS par Nintendo, Nvidia pourrait s’en prémunir. Tout ne serait toutefois pas clé en main pour Nintendo : les jeux doivent intégrer dans leur programmation la gestion du DLSS. Ça ne se fait pas de façon transparente au niveau de la console, mais bien de chaque jeu.

Un nouveau processeur et un écran OLED

Bloomberg en profite pour reconfirmer plus d’éléments sur la Switch que l’on avait déjà pu évoquer, comme l’utilisation d’un écran OLED de 7 pouces fabriqué par Samsung. La nouvelle console aurait aussi le droit à une puce de nouvelle génération de Nvidia, avec un meilleur processeur (CPU) et davantage de mémoire vive.

L’utilisation de technologies aussi récentes reste très surprenante de la part de Nintendo. La firme a plutôt l’habitude d’utiliser des technologies éprouvées. On se souvient qu’il a fallu attendre la Switch en 2017 pour que Nintendo utilise un écran tactile capacitif, plutôt que résistif comme c’était le cas sur les DS et la Wii U. Une technologie qui s’est pourtant généralisée dès 2007-2008.

Un prix de 399 dollars évoqué

Aujourd’hui, la Nintendo Switch a un tarif conseillé de 330 euros environ en France, et la Nintendo Switch Lite est commercialisée à 220 euros. D’après des analystes interrogés par Bloomberg, le tarif de ce nouveau modèle serait plus élevé, pour garder trois appareils au catalogue en parallèle. Le prix pourrait atteindre les 349,99 dollars, soit un prix en euros situé entre 350 et 400 euros probablement. Matthew Kanterman de Bloomberg estime de son côté que la console pourrait atteindre le tarif de 399 dollars et donc légèrement dépasser la barre des 400 euros en France.

À ce tarif, Nintendo deviendrait un concurrent plus direct des consoles de nouvelle génération comme la PlayStation 5 Digital Edition, à 399 euros, ou les Xbox Series S et X. Reste à savoir si Nintendo sera en mesure de suivre la demande, compte tenu des problèmes de pénuries qui touche l’industrie.


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