Article mis à jour le 20/09/2024 : la rumeur vient d’être réfutée par William Li, fondateur, président et CEO de Nio. L’homme d’affaires s’est exprimé en marge du lancement de sa nouvelle voiture électrique, l’Onvo L60 : « Comment Nio peut-elle s’offrir une usine qu’Audi ne peut pas s’offrir ? [Les rumeurs] sont sans fondement », a-t-il expliqué, dans des propos rapportés par CnEVPost.
Les salariés restent donc dans l’expectative. Cependant, si Nio ne semble donc pas aller plus loin, l’usine Audi de Bruxelles pourrait tout de même tenter d’autres acteurs chinois désireux de s’installer en Europe.
Article original du 19/09/2024 : L’industrie automobile européenne traverse actuellement un cap très compliqué, avec un virage éprouvant vers l’électrique et une concurrence chinoise qui s’intensifie dans le domaine. De fait, les usines trinquent, et plusieurs d’entre elles tournent en sous-régime.
Parmi les situations les plus critiques, l’usine Audi de Bruxelles, qui ne produit que le Q8 e-tron. Le SUV électrique ne s’est jamais bien vendu, obligeant la marque à arrêter sa commercialisation dans les prochains mois, et laissant les 2 910 employés du site dans l’incertitude. Une lueur d’espoir pourrait cependant apparaître, et qui proviendrait de la marque chinoise Nio, comme le rapporte le média belge 7sur7.
Une visite surprise
L’article reprend une information de De Tjid, qui rapporte qu’une délégation de Nio a visité l’usine ces dernières semaines. La marque finaliserait une offre de rachat, qu’elle proposerait dès lundi 23 septembre au groupe Volkswagen.
Une nouvelle qui pourrait donner un peu de baume au cœur aux salariés de l’usine. Le Figaro nous apprend ainsi qu’entre 5 500 et 10 000 travailleurs venus de toute l’Europe ont manifesté lundi 16 septembre à Bruxelles en leur soutien, tout en appelant les dirigeants européens à « protéger les emplois industriels ».
Nio, une stratégie européenne à trois étages
De son côté, Nio pourrait voir dans le rachat de cette usine un excellent moyen de gagner en parts de marché en Europe.
La prometteuse start-up chinoise, connue pour ses voitures électriques pouvant parcourir 1 000 km en une charge en conditions réelles et pour ses stations d’échange de batterie, est déjà présente dans plusieurs pays d’Europe (notamment l’Allemagne, la Norvège ou les Pays-Bas), et compte bien ne pas s’arrêter là.
Si Nio commercialise des voitures électriques haut de gamme, elle a récemment lancé une autre marque, Onvo, plus accessible, avant l’arrivée d’une troisième entité, Firefly, qui devrait occuper les marchés d’entrée de gamme.
Deux marques prévues pour l’Europe, mais Nio a récemment annoncé reporter sa stratégie d’expansion européenne en raison de la hausse des droits de douane sur les voitures électriques chinoises. Mettre la main sur l’usine de Bruxelles lui permettrait donc d’y échapper, et même de profiter de subventions, comme le bonus écologique français.
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