
Après une campagne de teasers (y compris… sur Fornite), Peugeot dévoile enfin son nouveau concept-car : le Polygon. Une voiture qui préfigure les prochains modèles de la marque, et qui sert avant tout d’objet promotionnel à leur drôle de volant, l’Hypersquare.
À travers ce Polygon, Peugeot annonce donc son nouveau style et ses nouvelles technologies, notamment sa direction électronique (steer-by-wire). Et de glisser en toute discrétion que la première voiture à en bénéficier, la nouvelle 208, aura un peu de retard.
Un style un brin néo-rétro
D’extérieur, le Peugeot Polygon rompt avec le style actuel, assez tarabiscoté. Ici, cette citadine électrique (« moins de 4 mètres » de long, selon le communiqué de presse envoyé à la rédaction), adopte un style plus sobre et plus géométrique.

On pourrait d’ailleurs croire que les équipes de Matthias Hossann, le responsable du design Peugeot, sont allées puiser dans l’héritage de la marque, et plus précisément dans les années 80 : l’arrière, très brut, donne des faux airs de la bestiale 205 T16, tandis que la face avant nous rappelle le mythique concept Quasar de 1984.


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Ce Peugeot Polygon s’ancre tout de même fermement dans le XXIᵉ siècle : la signature lumineuse avant réinterprète les trois griffes, mais ici dans un traitement horizontal et en micro-LED ; Goodyear, de son côté, a développé des pneumatiques connectés, intégrant un gravage laser couleur. Ils embarquent des enjoliveurs imprimés en 3D conçus à base de plastique recyclé.
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Un habitacle dédié à l’Hypersquare
L’hommage au Peugeot Quasar se retrouve dans le choix des couleurs : carrosserie blanche et habitacle rouge, dans lequel on pénètre via d’immenses portes papillon.

Un habitacle, il faut le dire, qui sert avant tout d’écrin au volant : le fameux Hypersquare. On l’avait déjà vu à bord du concept Inception, présenté au CES 2024, mais il revient dans le Polygon. Il conserve sa forme rectangulaire ; un style pour le moins original, et avant tout permis grâce à la direction steer by wire, totalement électronique.
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Grâce à elle, les contraintes mécaniques disparaissent, permettant une démultiplication variable en fonction de la vitesse : beaucoup d’angle des roues avec un petit angle du volant à basse vitesse et l’inverse à haute vitesse.
De quoi limiter la rotation totale à 340° (contre 1 080° pour une direction traditionnelle), autorisant à ne jamais quitter les mains du volant et donc à pouvoir tirer un trait sur la forme ronde.

Autre bénéfice de ce volant très compact : plus d’espace intérieur pour le conducteur. La planche de bord est d’ailleurs complètement repensée : les habituels écrans sont remplacés par une projection sur le pare-brise sur une surface de 24 cm de large pour 74 cm de haut. Les sièges reprennent le style de ceux de l’Inception, avec une mousse moulée sur une coque imprimée en 3D.
Une arrivée retardée sur le marché
Peugeot l’assure : son Polygon est « annonciateur des Peugeot de demain » et « permet de tester de nombreuses innovations que Peugeot introduira à partir de 2027 » – incluant l’Hypersquare et le steer by wire.

Un détail qui est assez révélateur du retard pris dans sa conception, puisque les précédentes annonces de la marque annonçaient une arrivée sur le marché en 2026.
La première voiture à en bénéficier sera, sans trop de doute, la future 208 électrique – ce qui explique la forme compacte du concept-car. Cette citadine électrique sera la première voiture de Stellantis à reposer sur une nouvelle plateforme, la STLA Small, qui était censée n’être que 100 % électrique.

Des rumeurs laissent cependant planer le doute : ou bien la STLA Small a été remaniée pour devenir une plateforme multiénergie (ce qui expliquerait le retard pris), ou bien les petites Peugeot thermiques actuelles (208, 2008, 308) bénéficieront d’une profonde mise à jour technique et esthétique pour s’offrir une seconde carrière en parallèle des versions 100 % électriques.
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