On a testé le Samsung Galaxy XR : ne vous précipitez pas, voici pourquoi

Android en lévitation

 
Voici la réponse de Google et Samsung à l’hégémonie naissante d’Apple dans la réalité mixte. De passage à New York, je n’ai pas résisté. J’ai ramené un Galaxy XR dans mes valises pour comprendre ce que « Android XR » a dans le ventre. Le produit est utilisable en français, le Play Store est là, et la promesse est belle : transformer votre environnement en un bureau Android géant et infini. Voici ce que j’en pense.
Samsung Galaxy XR // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Je profite d’un déplacement professionnel à New York pour faire ce que tout geek irresponsable ferait : claquer de l’argent dans un produit tech.

Le Samsung Galaxy XR n’est pas encore disponible en France, mais il était hors de question d’attendre une disponibilité européenne pour poser les mains sur ce qui se présente comme l’anti-Vision Pro.

Je suis un fan de VR et de XR : j’ai un Quest 3 qui traîne sur mon bureau, j’utilise des lunettes Xreal One en avion, et j’ai vu mes collègues Nicolas, Cassim et Arnaud s’extasier (ou pas) sur le casque d’Apple. Mais cette fois, c’est mon tour.

Le produit n’est pas « localisé » pour la France, mais surprise : il est complètement utilisable en français dès le démarrage. Par contre, petit détail qui a son importance pour la suite de ce récit : je n’ai pas pris le pack avec les manettes. Oui, à 1800 dollars le ticket d’entrée, Samsung vend aussi les contrôleurs à part. C’est donc une prise en main « mains nues » que je vous propose, après 72 heures de test.

Fiche technique

CaractéristiquesSamsung Galaxy XR
ÉcransMicro OLED 4K par œil, 90 Hz, FOV 110°
PuceQualcomm Snapdragon XR2+ Gen 2
RAM / Stockage16 Go / 256 Go
Poids528 g (sans la batterie externe)
BatterieExterne (filaire obligatoire), ~2h30 d’autonomie
OSAndroid XR avec Play Store
Capteurs4 caméras tracking, 2 RGB (Passthrough), Profondeur
Prix payé1799 dollars HT (sans les contrôleurs)

Déballage et setup

Le carton est imposant, mais ce qui frappe immédiatement, c’est le nombre d’accessoires fournis… sauf ceux qu’on veut vraiment. On y trouve le casque, une batterie externe (qui ressemble à une powerbank Samsung classique mais avec un connecteur propriétaire à la manière d’un USB-C), un chargeur 45W et un câble USB-C tressé assez long.

La première impression visuelle est mitigée : ça fait un peu plus « plastique » que le Vision Pro, mais on sent que c’est solide. C’est du Samsung : efficace, industriel, sans fioritures.

Samsung Galaxy XR // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Le système d’attache est intrigant. Contrairement à la plupart des casques qui vous écrasent le visage façon ventouse, le Galaxy XR possède un arceau rigide qui vient reposer sur le haut du front. Il y a une molette à l’arrière pour serrer. Quand on le pose sur la tête, la magie opère : rien ne touche le nez ni les pommettes. L’écran flotte devant les yeux. C’est déroutant les premières secondes, mais c’est une libération absolue pour quiconque a déjà transpiré sous la mousse d’un Quest.

Samsung Galaxy XR // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Cependant, il faut gérer « La Bête » : cette batterie externe. Le câble se clipse sur le côté du casque avec un mécanisme de verrouillage un peu capricieux. Une fois branché, vous avez ce fil qui pendouille le long de votre épaule, direction votre poche. La batterie elle-même est dense, d’un poids correct. Il ne faut surtout pas oublier qu’elle est là quand on se lève brusquement, sinon c’est le drame assuré.

Samsung Galaxy XR // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

L’ajustement est une affaire de millimètres. Comme les optiques sont des lentilles « Pancake », le sweet spot (la zone de netteté) est large, mais il faut bien positionner le casque pour que le texte soit net. Samsung fournit des bonnettes magnétiques (« light blockers ») pour fermer la vision périphérique si on veut s’isoler. Sans elles, on voit ses pieds et les murs sur les côtés. C’est une approche « ouverte » par défaut qui change tout : on n’est pas coupé du monde.

La configuration est comme la configuration d’un smartphone Android (Samsung de préférence, mais ça marche avec les autres).

Un scan de QR Code, et hop, votre compte Google est transféré. Pas de saisie de mot de passe infernale au clavier virtuel. En cinq minutes, j’étais dans l’interface, prêt à en découdre. C’est fluide, c’est guidé, c’est propre. On sent que Google et Samsung ont bossé leur copie sur l’accueil utilisateur (« onboarding »). Bref, ça ressemble beaucoup à un smartphone.

Faisons le tour du propriétaire, car l’ergonomie physique réserve quelques surprises. Sur la tranche supérieure du viseur, on trouve une bascule de volume classique et un « bouton d’action » multifonction. Une pression simple ouvre le launcher, une longue invoque Gemini. Ils tombent parfaitement sous l’index, avec un clic franc et rassurant. Côté connectique, outre le port propriétaire latéral pour la batterie, Samsung a planqué un port USB-C supplémentaire derrière une petite trappe magnétique sur l’autre branche. C’est malin pour brancher des accessoires ou faire du transfert de données sans débrancher l’alimentation, mais bonne chance pour l’ouvrir sans ongles. Et évidemment, n’espérez pas de prise filaire pour le son.

Samsung Galaxy XR // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

La façade avant est un véritable festival de capteurs qui lui donne un air d’araignée cybernétique. On compte pas moins de quatre caméras grand-angle aux coins pour le tracking de l’environnement (6DoF), deux caméras RGB haute définition au centre pour le Passthrough couleur, et un capteur de profondeur (ToF) pour gérer l’occlusion des mains.

Samsung Galaxy XR // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

C’est techniquement impressionnant, mais esthétiquement, ça fait très « surveillance ». Samsung a aussi intégré un capteur de scintillement (flicker sensor) pour éviter que les lumières LED ou les écrans autour de vous ne clignotent en mode réalité mixte.

Enfin, à l’intérieur, c’est tout aussi chargé. Les lentilles Pancake sont entourées de bagues de suivi oculaire (Eye Tracking) indispensables pour le rendu fovéal (qui améliore la netteté là où vous regardez). L’interface faciale, c’est-à-dire la partie en tissu qui touche (ou effleure) votre front, est maintenue par des aimants assez puissants.

Samsung Galaxy XR // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Elle se détache en une seconde pour être nettoyée, ce qui est une excellente nouvelle pour l’hygiène, surtout si vous comptez faire tester la bête à vos amis. On remarque aussi les grilles de ventilation discrètes sur le haut : oui, il y a un ventilateur là-dedans, et comme on le verra plus tard, il n’est pas toujours silencieux.

Samsung Galaxy XR // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Mes premières impressions

Commençons par le point le plus important : le confort. En fait, on ne s’en rend pas compte si on n’a pas testé d’autre casque. Le fait que le casque ne touche pas le visage change tout. J’ai pu le garder deux heures d’affilée sans avoir cette barre rouge sur le front ni la sensation que mes sinus étaient comprimés. L’air circule, on ne transpire pas des yeux. C’est, de très loin, le casque le plus confortable que j’ai porté pour une session assise.

Samsung Galaxy XR // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Mais il y a un « mais » énorme : l’appui-tête arrière. Samsung a placé la molette de serrage et la batterie d’équilibrage pile derrière le crâne. Résultat ? Impossible d’appuyer la tête contre un dossier de canapé, un oreiller ou un siège d’avion. C’est une erreur de design assez sérieuse pour un appareil censé permettre de regarder des films. Vous devez rester la tête droite, dans le vide. Pour le relax, c’est raté.

Samsung Galaxy XR // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

La qualité d’image est époustouflante. Venant d’un Quest 3 (qui est déjà bon), le saut vers le Micro OLED est violent. Les couleurs sont vibrantes, les noirs sont absolus. L’interface d’Android XR est nette, précise. On oublie la technologie pour se concentrer sur le contenu. .

Parlons de ce fil. Je le déteste. En 2025, être relié à une brique dans sa poche est une régression. On se prend le bras dedans, il tire sur le côté du casque si on bouge trop. Et l’autonomie… 2h30 grand max. C’est peu. À peine le temps de regarder un film Marvel (et encore, pas la version longue). On passe son temps à surveiller le pourcentage de batterie. Pour un usage « Pro », c’est une contrainte.

Le bruit des ventilateurs est audible. Dans le calme de ma chambre d’hôtel, j’entends un petit souffle constant au-dessus de mes yeux. Ce n’est pas une soufflerie, mais c’est présent. J’avais l’impression que quelqu’un passait l’aspirateur dans le couloir de l’hôte. Quand on regarde un film, ça va, mais pour lire un article au calme, c’est un bruit blanc qu’on aimerait ne pas avoir à ce prix.

L’absence de contrôleurs est vraiment dommage. Je pèse mes mots. Vendre un système XR sans moyen d’interaction précis pour le jeu, c’est mesquin. Alors, peut-être que je dis ça… car je viens du Quest 3. Le suivi des mains est bon pour naviguer, mais il manque de retour haptique, de précision pour les actions rapides. On se sent limité, comme si on avait acheté une console et qu’on devait jouer avec la télécommande de la TV.

Le logiciel est prometteur mais encore jeune. J’ai eu des bugs. Des fenêtres qui ne veulent plus se fermer, le tracking qui décroche si je mets mes mains trop bas, l’audio qui saute. C’est stable 95 % du temps, mais les 5 % restants rappellent qu’on est sur une première version. Android XR est puissant, mais il manque parfois de finition et de « magie » dans les animations.

La chauffe est bien gérée. Le casque devient tiède en façade, mais comme il ne touche pas le visage, on ne le sent pas. C’est un gros point fort par rapport à la concurrence. On n’a pas l’impression d’avoir un grille-pain sur le nez.

L’audio intégré est correct, sans plus. Ça manque de basses. Pour l’immersion, il faut des écouteurs Bluetooth (pas de prise Jack, évidemment). C’est dommage, car avec une belle image, on veut un gros son. Là, c’est le son d’un bon smartphone, pas d’un home cinéma.

Enfin, un point pour la team « binoclards » dont je suis le fier représentant. J’ai des lunettes au quotidien, et d’habitude, la VR est un calvaire : les montures s’écrasent contre les tempes, les verres touchent les lentilles, c’est l’enfer. Ici, j’ai tenté l’impensable : je les ai retirées avant d’enfiler le casque. Et surprise… je n’en ai pas eu besoin. Je ne sais pas si c’est la distance focale des lentilles Pancake qui est particulièrement tolérante ou si Samsung a fait de la magie noire optique, mais j’y voyais parfaitement net sans mes lunettes. C’est peut-être spécifique à ma correction, mais quel bonheur de ne pas avoir de branches de lunettes coincées entre le crâne et le casque pendant 3 jours.

On se lance dans l’aventure

L’expérience démarre par le « Passthrough« , et c’est là que le terme XR (Réalité Étendue) prend tout son sens. Contrairement à la VR classique où l’on est aveugle, ici, le système scanne votre pièce et y incruste les éléments numériques avec une stabilité déconcertante.

J’ai posé une fenêtre YouTube géante sur le mur de ma chambre d’hôtel et une fenêtre Chrome sur la table de chevet. Je suis sorti, je suis revenu une heure plus tard : elles n’avaient pas bougé d’un millimètre. On se prend très vite pour un décorateur d’intérieur numérique, on transforme un espace vide en un centre de commandement digne de Minority Report.

La gestion des fenêtres est un plaisir coupable. On attrape une application au « regard » (en la fixant), on pince les doigts, et on la déplace. On peut les redimensionner à la volée, passant d’un format smartphone vertical à une toile de cinéma IMAX en écartant les mains. Android XR gère ça mieux que je ne l’espérais : les fenêtres se courbent légèrement pour rester lisibles. C’est fluide, c’est naturel, et ça donne une sensation de puissance assez grisante, même si on a l’air ridicule vu de l’extérieur à agiter les bras dans le vide.

Mais la magie opère vraiment quand on décide de quitter le monde réel. Un double tapotement sur la branche droite (ou un slider dans le menu) et hop, le monde réel s’efface pour laisser place à un environnement virtuel (une montagne, un désert, ou le vide spatial). La transition est douce, immersive. C’est parfait pour s’isoler dans un avion ou un open space bruyant. On passe de la « réalité augmentée » à la « réalité virtuelle » en une fraction de seconde, et le niveau de détail des environnements Samsung est assez léché pour qu’on ait envie d’y rester.

Le gros point fort face à Apple, c’est la compatibilité des applications. C’est simple : c’est le Play Store. Vous n’êtes pas limité à trois applications démo. J’ai installé mes applis du quotidien : Slack, Gmail… Elles s’affichent en 2D, comme sur une tablette géante flottante. Certes, elles ne sont pas toutes « spatiales » (elles n’ont pas de 3D), mais cela donne un store fourni.

Parlons des « Apps Immersives », et spécifiquement de la claque Google Maps. Oubliez la navigation GPS classique. Ici, on lance le mode « Immersive View » et on se retrouve à survoler les villes en 3D, comme un géant ou un drone. J’ai survolé Paris et New York : le rendu de la profondeur, les bâtiments qui sortent de l’écran, la sensation de vertige… c’est la « killer feature » pour épater la galerie. On n’est plus en train de regarder une carte, on est dans la carte. C’est le genre de truc qui justifie (un peu) le prix.

Côté divertissement, c’est une salle de cinéma privée. L’application YouTube possède un onglet VR dédié, mais même les vidéos classiques en 4K sont sublimées par l’écran Micro OLED. Les noirs sont parfaits, le contraste est infini. J’ai aussi lancé Netflix (l’application Android classique) et j’ai activé le mode « Cinéma ». Avec les bonnettes occultantes, on oublie totalement qu’on est dans une chambre d’hôtel. L’image est si grande qu’on doit tourner la tête pour voir les bords. C’est bien simple : je ne veux plus regarder de films sur mon iPad, je veux le Galaxy XR dans l’avion.

Pour les pros, la connexion au PC ou au Mac est une fonctionnalité centrale. Samsung propose « PC Link » (et il y a des solutions tierces comme Immersed qui arrivent). J’ai connecté mon MacBook Pro. En quelques secondes, l’écran de mon ordi s’éteint et apparaît en virtuel, immense, devant moi. La définition est suffisante pour lire du texte en taille 10 sans se fatiguer les yeux. On a littéralement son bureau de travail dans le sac à dos. La latence est imperceptible pour de la bureautique, un peu juste pour du montage vidéo rapide.

Cependant, tout n’est pas rose, et l’absence de contrôleurs dans mon pack m’a bloqué pour le gaming. J’ai voulu lancer des jeux VR classiques comme Beat Saber ou Population: One via le streaming PC. Impossible. Sans manettes, vous êtes spectateur. Il y a bien quelques jeux sur le Store qui supportent le « Hand Tracking » (suivi des mains), comme Cubism ou des puzzles lents, mais c’est très limité. N’espérez pas jouer à des FPS nerveux juste avec vos doigts, la latence et l’imprécision du suivi des mains vous feront rager en trois minutes. Pour le jeu, le pack contrôleurs à 175 dollars n’est pas une option, c’est une obligation.

L’interaction avec l’IA Gemini est aussi une des promesses. En théorie, on peut pointer un objet et demander « C’est quoi ça ? ». En pratique, c’est aléatoire. Parfois Gemini hallucine, parfois il trouve. Mais pour la dictée vocale dans les champs de recherche (pour éviter ce maudit clavier virtuel), c’est très efficace. On sent que Google veut que la voix remplace le clavier, mais on n’y est pas encore tout à fait quand il s’agit de taper un e-mail complexe sans passer pour un fou qui parle tout seul.

La capture de souvenirs spatiaux est une autre fonctionnalité mise en avant. Les caméras externes permettent de prendre des photos ou vidéos en 3D. J’ai testé. Le résultat en relecture dans le casque est troublant de réalisme : on a la profondeur, le relief. C’est comme un hologramme figé. C’est génial pour immortaliser des moments familiaux, beaucoup moins pour le style quand vous le faites (je ne conseille pas en vrai).

Petit détail qui tue : le multitâche audio. Le casque gère intelligemment les sources sonores. Si je lance une vidéo YouTube à ma gauche et que quelqu’un me parle en visio à ma droite, le son est spatialisé. Je « l’entends » vraiment venir de la droite. C’est subtil, mais ça renforce énormément la sensation de présence des fenêtres dans la pièce physique.

Enfin, l’écosystème Android permet une liberté que le Vision Pro n’a pas : le « Sideloading ». J’ai pu installer des APK (fichiers d’installation Android) non officiels, comme des émulateurs de vieilles consoles ou des versions modifiées d’applis de streaming. Vous pouvez jouer avec une manette Xbox Bluetooth connectée au casque… cela donne au casque un potentiel énorme pour ceux qui aiment mettre les mains dans le cambouis.

Alors, on en pense quoi ?

Techniquement, le Galaxy XR est du très bon matériel. Samsung ne s’est pas moqué de nous sur les écrans ou la puissance. Et surtout, c’est de l’Android. Si vous savez utiliser un smartphone, vous savez utiliser ce casque. Android XR est stable, familier, et transforme instantanément l’appareil en un super-smartphone géant avec un catalogue d’applications immense. C’est facile à prendre en main, c’est fluide, et pour un premier jet, c’est rassurant de retrouver ses repères (et ses applis) aussi vite.

MAIS… j’ai encore du mal à imaginer Monsieur et Madame Tout-le-monde adopter ça massivement. Même s’il est plus léger que le Vision Pro, ça reste un appareil lourd, encombrant, et ce fil à la patte est une plaie. Malgré le Passthrough et la « Réalité Mixte », dès qu’on le pose sur le nez, on s’isole socialement. On est dans sa bulle, coupé des autres.

Au final, le Galaxy XR traîne les mêmes boulets structurels que le casque d’Apple (l’isolement, l’encombrement, l’usage de niche), sauf qu’il a le bon goût de nous infliger ces défauts pour deux fois moins cher.

Faut-il l’acheter ? C’est une démo technologique fascinante à 1800 dollars. Si vous êtes un passionné, c’est un jouet incroyable. Pour le grand public, la révolution attendra encore un peu. Et surtout, elle attendra des lunettes, pas un casque de ski.

Pour aller plus loin
Le Samsung Galaxy XR en France ? On connaît sa date de sortie

Recherche IA boostée par
Perplexity