
L’actualité autour de SFR est mouvementée cette semaine. Bouygues, Orange ainsi que le Groupe iliad (Free) ont officialisé la création d’un consortium pour l’acquisition de SFR en déposant une première offre de rachat conjointe. Immédiatement rejetée, l’offre reste à ce jour maintenue par le trio d’opérateurs. Reste à savoir combien de temps ce feuilleton va durer. Bouygues esquisse un début de réponse dans les colonnes du Figaro, et selon l’opérateur, on en parlera encore en 2030.
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Un processus administratif très lourd
Pour Olivier Roussat, directeur général de Bouygues, le partage de SFR s’annonce long, très long. Au moins quatre ans à partir de l’acceptation de l’offre de rachat. C’est-à-dire que le partage des actifs sera bouclé entre 2030 et 2031, et ce seulement si Altice France accepte une offre dans les prochaines semaines.
Selon le magnat des télécoms, il faut au moins deux ans pour obtenir l’aval des autorités de la concurrence et des régulateurs, et 30 mois pour migrer les millions de clients chez les uns et les autres. Après les négociations, c’est un tout autre défi, administratif et technique celui-ci, qui attend le futur triumvirat des télécoms.
Le défi est aussi social avec l’avenir incertain de plus de 8 000 emplois. Alors que les délégués syndicaux expriment leurs inquiétudes depuis plusieurs semaines, un proche du consortium se veut rassurant :
Ils [les trois opérateurs, ndlr] ne peuvent pas absorber autant de clients sans prendre les salariés. Par ailleurs, ce n’est pas comme si Drahi était réputé laisser du gras dans les effectifs.
Des délais aussi longs ne sont pas rassurants aux yeux de Bouygues, Free et Orange, notamment pour ce dernier qui s’est déjà frotté aux autorités de la concurrence en Espagne pour la fusion avec MasMovil. Le temps de recevoir toutes les autorisations nécessaires, le paysage concurrentiel avait eu le temps de changer.
Un sentiment d’urgence sur lequel peut jouer Altice France en faisant durer les négociations et faire grimper plus rapidement les enchères. La maison mère de SFR a la main haute dans ces négociations, d’autant plus qu’elle est consciente que ce n’est pas seulement un opérateur concurrent que ses rivaux veulent racheter, mais la clé d’une consolidation du marché qu’ils appellent de leurs vœux depuis des années.
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