
Lei Jun l’a confirmé officiellement. Xiaomi revient dans la course aux processeurs avec le Xring O1, également appelée en chinois Xuanjie O1, promis pour fin mai.
Après l’échec du Surge S1 en 2017, le fabricant chinois tente un nouveau pari. Huit ans plus tard, son ambition reste intacte : concevoir ses propres puces pour smartphones, à l’image d’Apple avec ses M1 et A17.
Xiaomi Pinecone, une première tentative avortée
L’histoire commence mal en 2017. Le Surge S1, première puce Xiaomi, équipe le Mi 5c dans l’indifférence générale. Processeur 28 nm poussif, performances décevantes, abandon rapide : le début était peu glorieux.
Lei Jun n’a pas oublié cette leçon. « Le voyage de dix ans de Xiaomi pour construire des puces a commencé en septembre 2014« , rappelle-t-il sur Weibo.


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Sept ans de silence plus tard, Xiaomi remet le couvert. Le nom change – Pinecone devient Xring (Xuanjie) – mais l’ambition reste. Cette fois, l’entreprise mise sur l’expérience accumulée et des investissements colossaux en recherche et développement. Plus de 24 milliards de yuans (près de 3 milliards d’euros) en 2024, soit une hausse de 25,9 % par rapport à l’année précédente.
Des caractéristiques pour faire trembler Qualcomm
Certaines sources prétendent que le Xring O1 pourrait même surpasser le Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3, référence actuelle du marché premium.
Si ces affirmations s’avèrent exactes, ce serait un coup de tonnerre dans l’industrie. Xiaomi réussirait là où d’autres ont échoué : créer un processeur maison compétitif face aux géants etablis. Samsung y parvient partiellement avec ses Exynos, mais sans réussir à égaler Qualcomm durablement. Huawei avait montré la voie avec ses Kirin, avant d’être freiné par les Etats-Unis.
Une stratégie multi-puces qui porte ses fruits
Contrairement à son premier essai, Xiaomi ne mise plus tout sur un seul processeur. La gamme Surge existe toujours et s’étend désormais à tous les composants du smartphone. Série P pour la charge rapide, série G pour la gestion d’alimentation, série T pour l’amplification du signal, série D pour l’affichage indépendant : l’écosystème se complète progressivement.
Plutôt que de viser directement les performances absolues avec un SoC complet, Xiaomi a d’abord maîtrisé les briques élémentaires. Une méthode qui rappelle celle d’Apple, parti des puces de support (Touch ID, sécurité) avant de créer ses puces Apple Silicon.
Lu Weibing, président du département mobile de Xiaomi, a clairement affiché les priorities : « À long terme, l’IA, le système d’exploitation et les puces seraient répertoriés comme les technologies Xiaomi. » Le Xring O1 s’inscrit donc dans une vision stratégique plus large.
Derrière ces puces se cache un enjeu géopolitique. Les tensions commerciales sino-américaines ont montré la fragilité d’une dépendance aux fournisseurs étrangers. Pour rappel, Qualcomm est une entreprise américaine. Huawei en a fait les frais avec l’interdiction d’accès aux puces et technologies américaines.
Xiaomi ou encore Oppo travailleraient aussi sur un OS maison, si jamais on leur coupe l’accès à l’Android de Google.
Pour aller plus loin
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