J’ai testé le Thermomix TM7 pendant 7 jours : peut-il vraiment changer le quotidien en cuisine ?

 
Une semaine ! C’est le temps que nous nous sommes donné pour tester — et surtout vérifier — si le Thermomix TM7 peut réellement améliorer le quotidien culinaire d’un foyer… à commencer par le mien !

Le Thermomix est le robot cuiseur star. Mais au fait, c’est quoi un robot cuiseur ? Il s’agit d’un robot de cuisine multifonction… qui cuisine aussi. Autrement dit, un appareil capable de peser, hacher, mélanger, cuire, mijoter ou encore cuire à la vapeur, le tout dans un seul et même bol. La force du Thermomix, c’est d’avoir combiné un produit techniquement complet avec tout un univers de recettes. D’abord sur livre, puis sur internet et aujourd’hui via une application dédiée. Chaque recette est pensée pour exploiter pleinement les capacités de la machine. L’objectif ? Réaliser très facilement des plats plus ou moins complexes, grâce à un guidage pas à pas très précis.

C’est un outil précieux pour de nombreuses familles ou pour des célibataires, qui y voient une manière de réduire la charge mentale liée à l’alimentation quotidienne. Et surtout, de limiter le recours aux plats ultra-transformés. Le Thermomix avait déjà franchi un cap avec le TM6, en devenant connecté. Nous étions donc curieux de découvrir ce que ce nouveau TM7 apporte de plus à la maison. J’ai donc adopté le Thermomix TM7 pendant une semaine, avec deux objectifs en tête : tester ses vraies capacités culinaires… et découvrir si la vie au rythme du Thermomix est vraiment plus variée, plus savoureuse, et surtout, plus simple.

Jour 1 – Découverte et installation

Le TM7 arrive enfin chez moi et je suis immédiatement étonné par le format compact de son emballage.

En l’ouvrant, je découvre trois cartons : le premier contient la base avec le bloc moteur, le second accueille le bol (2,2l) et quelques accessoires, le dernier est dédié au Varoma (cuisson vapeur). Enfin, je tombe sur l’iconique spatule de la marque. Elle évolue d’ailleurs, plus plate et avec un embout pour retirer les lames.

Le déballage est rapide, et je découvre un ensemble de produits cohérents et plutôt esthétiques. En effet, un des changements majeurs proposés par cette nouvelle itération du Thermomix réside dans son design totalement revu.

Exit le look massif et trapu du TM6, place à un TM7 tout en fluidité. Il conserve un bloc moteur toujours aussi encombrant en surface, mais plus plat, avec des lignes bien plus travaillées. À cela s’ajoute un bol dont la surface striée a été dessinée avec goût. Bref, au premier coup d’œil, il est plus élégant, plus haut de gamme. Même si, à 1 599 euros, j’aurais tout de même préféré un peu plus de métal et un peu moins de plastique dans les matériaux utilisés.

Bon point : sous la base se trouve une petite roue qui permet de faire glisser l’appareil plus facilement sur le plan de travail. Un petit plus qui nécessitait auparavant d’investir dans un plateau optionnel avec le TM6. Le Varoma n’est pas révolutionné, mais il est plus grand et voit sa capacité de cuisson augmenter de 45 % comparée à celui du TM6.

Le bol se compose de deux parties : une en inox pour la cuisson, l’autre en plastique pour l’envelopper. Cette construction apporte une isolation bienvenue et évite tout risque de brûlure. Elle permet aussi, comme nous le verrons plus bas, de retirer très facilement la lame, ce qui simplifie grandement l’entretien.

On retrouve également des accessoires comme le panier vapeur et un second mélangeur qui se clipse au premier. Le couvercle du bol se retire facilement lorsqu’il faut installer le Varoma, et une fois en place, il limite efficacement les dégagements de chaleur excessifs.

Je réunis donc l’ensemble des éléments et me rends rapidement compte que tout est agencé à la perfection. Chaque pièce s’insère et se retire sans difficulté. Premier branchement électrique, et l’interface Thermomix apparaît.

Première étape : connecter l’appareil au Wi-Fi et à mon compte Cookidoo. Il s’agit de la plateforme en ligne de recettes de cuisine proposée par Thermomix. Un abonnement est nécessaire, mais les trois premiers mois sont offerts avec l’achat du produit. Je reviendrai dessus un peu plus loin.

Une mise à jour est proposée immédiatement. Je la lance et j’en profite pour installer l’application Cookidoo sur mon smartphone.

Thermomix Cookidoo

Thermomix Cookidoo

Une fois l’application en place, je renseigne les informations liées à mon compte et ajoute le numéro de série de mon TM7. Il est tard, je décide de m’arrêter là pour ce soir et de me lancer dans mes premiers plats dès le lendemain.

Jour 2 – Préparation des menus et premiers essais

Il est temps pour moi de rentrer dans le vif du sujet. Une fois allumé, le large écran de 10 pouces affiche une image nette et très lumineuse. La dalle est tactile, offrant une interaction plus directe et naturelle que la molette de navigation du TM6.

Sur la gauche, une série d’icônes me permet d’accéder à plusieurs fonctions. La première donne accès à la recherche de recettes, la seconde à une sélection classée par thématique.

L’icône en forme de lame, elle, regroupe les 12 fonctions et 25 modes de cuisson. Enfin, la dernière permet de lancer la fonction d’auto-nettoyage et surtout d’accéder à la planification des repas sur plusieurs semaines.

Je décide que cette semaine sera placée sous l’étoile gastronomique du Thermomix. Je peux donc rechercher des recettes par type de cuisine, ingrédient, prix, régime alimentaire (végétarien, allergies…), ou encore par saison. Toutes celles qui m’inspirent sont enregistrées directement sur le Thermomix. Je peux les associer à un jour de la semaine, et programmer sans difficulté petit déjeuner, déjeuner, goûter, dîner… voire un encas nocturne si besoin.

Je reste raisonnable. Et surtout, sur l’application, je découvre que toutes mes sélections ont été automatiquement synchronisées en Wi-Fi. Il devient alors beaucoup plus simple de les partager avec les autres membres de mon foyer, ados inclus. J’ai opté pour la variété, donc aucun refus à l’horizon.

L’application me génère automatiquement la liste de courses exacte pour 14 repas, plus quelques recettes bonus. Je n’ai plus qu’à la partager (par mail ou messagerie) avec la personne qui partage mon quotidien… et qui oublie toujours quelque chose avec une liste papier. Pour plus de sécurité, je lui ai aussi installé l’application, afin qu’elle puisse cocher les ingrédients au fur et à mesure des achats, et éviter les erreurs.

C’est un exercice que nous avons fait ensemble. Quatorze plats pour trois personnes, ça fait lourd à porter. Mais surtout, cela nous permettra de vérifier si nous limitons bien le gaspillage alimentaire. Un enjeu majeur de notre époque, même pour ceux qui y sont attentifs.

Première recette testée : un risotto au chorizo. La recette est très claire. Elle commence par la liste des ingrédients, puis se divise en plusieurs étapes. Il faut vraiment prendre le temps de lire chaque étape dans son intégralité avant de commencer. Certaines sont longues et combinent deux actions en parallèle. En allant trop vite, je me suis parfois mélangé les pinceaux.

Première étape : émincer des échalotes. Ici, le TM7 s’en sort presque parfaitement. En suivant précisément les instructions, j’obtiens des échalotes finement coupées, avec un léger bémol sur la régularité. Je dois racler avec la spatule pour replacer les échalotes au fond du bol. Un geste que je vais répéter plusieurs fois pour chaque recette.

Ensuite, j’ajoute le chorizo en dés, un filet d’huile d’olive et je lance le programme de cuisson. Ce dernier peut faire rissoler, cuire à feu vif ou à température douce selon les besoins. Vient ensuite l’ajout du riz à risotto, qui sera saisi à feu vif pendant deux minutes. Les lames tournent en sens inverse pour éviter de hacher les aliments.

Ce qui est pratique avec le Thermomix, c’est la balance intégrée. Elle me permet de verser les ingrédients directement dans le bol, sans passer par une balance externe. Pratique, et très agréable au quotidien. Je l’utilise pour ajouter l’eau selon les quantités demandées, sans oublier de réinitialiser la balance avec la touche Tare à l’écran. Une fois tout en place, je lance la cuisson.

Je note au passage que retirer ou replacer le bol peut se faire à la volée, tant que le moteur n’est pas actif. Le couvercle se positionne très facilement, avec un auto-blocage très efficace. Une fois la cuisson terminée, un son retentit. Il deviendra sans doute vite familier.

Instinctivement, je regarde mon téléphone en attendant une notification de fin de cuisson. Rien. Oui, le TM7 et l’application sont bien synchronisés pour les recettes, mais aucune notification n’est envoyée. C’est un peu frustrant, car il faut rester attentif au lieu de se détendre au soleil ou s’occuper ailleurs pendant que la machine travaille.

Vient le moment de vérité… et je dois avouer que je suis déçu. Trop d’eau, un riz trop cuit, une sauce goûteuse mais diluée. Ce soir-là, pas de miracle. Loin de là.

Jour 3 – Le retour du risotto et maitrise de la balance

Un peu chafouin après la déception de la veille, j’essaie de comprendre si l’erreur — ou les erreurs — vient de moi ou du TM7. Je penche pour la première option, car j’ai toujours obtenu de bons résultats pour la cuisson du risotto avec le TM6, et même avec le TM5. Le principal problème de mon plat précédent venait d’une texture trop pâteuse, causée soit par une surcuisson, soit par un excès d’eau. Je décide donc de porter une attention particulière à la balance, en versant l’eau via un récipient doseur.

Je reproduis le même geste que la veille : je verse l’eau en une ou deux fois d’un seul coup. Résultat ? Le poids affiché est complètement fantaisiste. Après plusieurs expérimentations avec la même gestuelle, le TM7 affiche tantôt un surdosage, tantôt un sous-dosage.

En revanche, en versant l’eau lentement, en un flux continu et modéré, la balance se révèle alors très précise. Le constructeur annonce une précision jusqu’à 1 g, et nous n’en sommes vraiment pas loin. Nous avons testé avec de petites quantités de riz, quelques grammes d’épices et d’herbes variées, d’abord pesées sur une balance de cuisine de précision, puis sur celle du Thermomix.

Résultat : la pesée est très fiable pour tous les ingrédients denses — légumes, viande, aliments secs, beurre ramolli… En revanche, pour le sel ou les épices versés dans un plat liquide (en sauce), la précision est moins constante à cause de la dissolution immédiate dans l’eau. Cela dit, dans la majorité des cas, ces ingrédients sont exprimés en cuillère à café ou à soupe, ce qui limite fortement les risques d’erreur.

Ayant résolu mon énigme, je me relance dans un risotto. Et cette fois-ci, le résultat est bien plus satisfaisant. La texture est parfaitement équilibrée, ni trop ferme ni trop molle. La sauce enrobe le riz sans le noyer. Maintenant que j’ai apprivoisé cette balance, je peux me projeter sereinement vers des plats plus complexes.

Jour 4 – Salade tiède et fonctions avancées

Changement de programme : il fait bien trop chaud pour le plat prévu ce jour. Je me replie donc sur une recette de salade tiède au poulet et aux pêches rôties. Depuis l’application, je déplace les recettes dans mon planning Cookidoo pour coller à la nouvelle situation, puis je me lance.

La recette est, une fois de plus, très bien détaillée. Elle commence par le hachage des noix. Le résultat est impeccable, et vient ensuite le moment de faire dorer le poulet.

Quelques épices, des quartiers de pêches, et le TM7 se charge de la cuisson. Côté goût et texture, rien à redire. Par contre, la forme du bol ne permet pas un rendu visuel aussi séduisant que ce qu’offrirait une poêle. On perd un peu en esthétique, même si le résultat gustatif est irréprochable.

Place au dressage : salade, poulet, pêches, le tout parsemé de noix. La vinaigrette, réalisée au début de la recette, a été mise au frais pendant la cuisson. À la dégustation, les éléments chauds sont encore bien tièdes, comme promis. Les temps de repos sont calibrés au millimètre pour que tout arrive à la bonne température dans l’assiette.

Mais attention, cela n’est vrai que si vous suivez le rythme imposé par le TM7. Le moindre décalage — un appel, un enfant à gérer — et la température peut chuter trop vite. Le TM7 simplifie la cuisine, mais il exige qu’on respecte scrupuleusement ses consignes. Sinon, le résultat peut s’éloigner de l’expérience promise.

Jour 5 – Recette élaborée et synchronisation

À ce jour, nous n’avons réalisé que des recettes 100 % Thermomix. Sur un catalogue francophone de plus de 100 000 recettes, certaines sont plus élaborées et nécessitent l’usage d’un four et/ou d’une poêle en parallèle. Nous avons ainsi opté pour un poisson en croûte d’estragon, accompagné d’une purée de pommes de terre et de carottes vapeur.

Tout d’abord, nous préparons la croûte d’estragon en mixant finement du pain grillé, du beurre et de l’estragon. On obtient une matière à la fois friable et compacte. À l’aide de la spatule, on vide le bol sur une feuille de papier cuisson posée sur une plaque métallique. On ajoute une seconde feuille, puis on aplatit le tout au rouleau à pâtisserie. Direction le congélateur pour que la préparation durcisse.

Je nettoie le bol en quelques secondes avant d’y placer les pommes de terre, l’eau, le sel, puis je lance la cuisson à l’eau. L’appareil demande ensuite de vider le contenu tout en conservant un peu d’eau de cuisson.

Je réserve, puis je m’occupe de hacher les échalotes, qui vont rissoler quelques minutes. J’ajoute ensuite les pommes de terre cuites, un peu de crème, et j’enclenche la cuisson de la purée.

En parallèle, je remplis le Varoma de carottes coupées dans la longueur. Cela permet de profiter du temps de cuisson de la purée pour commencer celle des carottes à la vapeur.

Pendant ce temps, le TM7 nous demande de sortir la croûte d’estragon, de la découper de façon à former des morceaux capables de recouvrir les filets de poisson. Ces derniers iront ensuite au four avec leur part de croûte. La cuisson de la purée se termine, celle des carottes également. Je réserve les deux, je lave le bol, puis je prépare une sauce à base d’échalote, de moutarde, de crème et d’estragon.

Pendant que le poisson finit de cuire, je dresse la purée, les carottes et la sauce dans un petit bol. Une synchronisation parfaite : à peine quelques secondes d’attente et je peux aussi servir le poisson. Les carottes sont à point, et la purée offre une texture fluide, agréable en bouche.

Bilan de cette recette plus élaborée — une conclusion qui se vérifie avec d’autres, encore plus complexes : le timing est millimétré. À condition, bien sûr, de ne pas se laisser distraire… En décomposant chaque étape, en anticipant les cuissons, le Thermomix permet de gagner en assurance et d’oser des plats de plus en plus techniques.

Jour 6 – Quand l’entretien devient presque anecdotique

J’ai donc cuisiné encore et encore, pour le plus grand plaisir de ma petite famille. Vous l’aurez noté, je n’ai pas encore évoqué l’entretien. Et pourtant, même pour les recettes les plus simples, il n’est pas rare de devoir nettoyer le bol plusieurs fois.

Comparé aux précédents Thermomix, le processus est très simplifié — même face à la concurrence la plus moderne. Le principal changement vient du bol en deux parties. Une pression sur le bouton latéral suffit à débloquer le verrou.

Il devient alors très facile de retirer le bol en inox, et surtout le mélangeur. Dans la majorité des cas, un simple jet d’eau suffit à le nettoyer entre deux étapes d’une même recette. Une fois réassemblé, un petit coup de torchon pour le sécher, et le bol est immédiatement réutilisable.

Toutefois, l’inox peut accrocher certains aliments, surtout lors de cuissons longues ou quand on fait rissoler de la viande ou des légumes. Dans la plupart des cas, une éponge et de l’eau savonneuse suffisent, sinon un passage au lave-vaisselle règle l’affaire. Même un lave-vaisselle de petite taille peut accueillir l’ensemble des éléments à nettoyer, du Varoma au bol séparé en deux pièces.

N’ayant pas une passion particulière pour la vaisselle ou pour frotter les fonds en inox, j’ai beaucoup apprécié la fonction d’auto-nettoyage. Plusieurs programmes sont proposés : pour les résidus de rissolage, les cuissons de caramel, le pétrin (aussi très utile pour les plats à base de pâtes qui s’enroulent autour du mélangeur), un mode universel, et un mode express. Un pas-à-pas vous indique à chaque fois la quantité d’eau et de liquide vaisselle à ajouter. Pour les résidus les plus tenaces, le vinaigre blanc est recommandé.

Dans plus de la moitié des cas, le bol ressort propre. Il suffit alors de le rincer rapidement. Sinon, il ne reste qu’un léger nettoyage manuel à effectuer, bien moins pénible — surtout avec l’aide du lave-vaisselle. L’intérêt principal de cette fonction est de vraiment simplifier le nettoyage du mélangeur, souvent le plus rébarbatif à entretenir. Sans aller jusqu’à dire que l’entretien devient un plaisir, je dois reconnaître que j’ai été très convaincu par ce nouveau système. Toutefois, l’écran reçoit régulièrement de petites projections, comme des éclaboussures de sauce. Il faut donc le nettoyer fréquemment. Heureusement, la surface en plastique ne retient pas trop les traces de doigts. En général, un simple coup de chiffon suffit à lui redonner tout son éclat.

Jour 7 – Bilan d’usage en famille

Après une semaine et de longues sessions de questionnement avec les deux femmes qui partagent mon foyer, le bilan est plus que positif. Je suis en général chargé des repas, mais même ma compagne s’est prêtée au jeu. À la question : « On mange quoi ce soir ? », il y a toujours une réponse — et ce n’est plus uniquement moi qui la donne.

Même mon ado a cuisiné. Le bol à deux compartiments réduit les risques de brûlure. Il suffit « juste » de trouver une recette qui la motive. Que ce soit pour elle ou pour les deux adultes, les nombreux filtres de recherche permettent de répondre à presque toutes les envies. Avec 100 000 recettes et un rythme de deux par jour, j’en ai pour 132 ans avant d’en venir à bout.

Le Thermomix TM7 est un véritable pilier du bien-être au sein d’un foyer. Il aide à organiser les repas sur plusieurs jours ou semaines, inspire, régit les courses à faire… Bref, il soulage une bonne part de la charge mentale, souvent mal répartie dans une famille. Et dans le tumulte du quotidien, surtout avec des enfants, ce genre d’outil change clairement la donne.

L’usage est agréable, confortable même, et les risques d’erreur restent minimes tant l’accompagnement est constant. J’ai particulièrement apprécié les trois nouveaux modes de cuisson bol ouvert, qui permettent de cuisiner « à l’ancienne », en gardant un œil critique sur la cuisson. Le mode dorage permet de bien saisir les viandes, mais ne comptez pas dessus pour des pommes de terre sautées en grande quantité : la puissance reste modeste. Enfin, le programme œuf fera le bonheur de celles et ceux qui redoutent toujours de rater leur cuisson à la coque, mollet ou dur.

Côté confort, on apprécie aussi une pollution sonore contenue, bien loin des anciens robots hurleurs. Reste la question du goût. Les recettes sont souvent pensées pour plaire au plus grand nombre, avec des assaisonnements minimalistes. Nous, qui aimons la cuisine bien relevée, sommes parfois restés sur notre faim. Il faut donc goûter, ajuster les condiments, et ne pas hésiter à forcer un peu sur les épices selon ses préférences.

Prix et disponibilité du Thermomix TM7

Cela dit, deux bémols importants subsistent. D’abord, la taille du bol : toujours limitée à 2,2 litres. C’est parfait pour un couple ou une famille avec deux enfants, mais clairement trop juste pour une famille nombreuse ou deux ados affamés. Ensuite, le prix : 1 599 euros, auxquels il faut ajouter l’abonnement Cookidoo à 60 euros par an (6 mois offert avec le TM7). Ce n’est pas un achat anodin.

Mais si vous souhaitez cuisiner maison plus souvent, malgré un rythme de vie chargé, alors le TM7 s’impose comme un allié de poids. La concurrence chez KitchenAid ou Moulinex propose des alternatives solides, mais ni leur communauté, ni la richesse de leur catalogue de recettes ne rivalisent, pour l’instant, avec l’écosystème Thermomix. Enfin, difficile de ne pas être intrigué par les promesses de Vorwerk concernant l’intégration prochaine de l’intelligence artificielle et des commandes vocales. Reste à voir comment tout cela sera concrètement mis en œuvre.

Note finale du test
9 /10
Certes, le Vorwerk Thermomix TM7 est facturé au prix fort : 1 599 euros. Toutefois, il respecte chacune de ses promesses. Il soulage réellement la charge mentale en aidant à choisir et organiser ses menus sur plusieurs jours, allant même jusqu’à rédiger la liste de courses. Chaque recette se présente sous forme d’un pas-à-pas très détaillé. Hormis les étapes de base, comme couper les ingrédients, tout le monde peut cuisiner des plats variés, faits maison, adaptés aux goûts et aux contraintes alimentaires du foyer.

Il s’agit d’un investissement qui ne sera pas forcément rentable si vous cuisinez déjà régulièrement. Dans ce cas, il servira plutôt de renfort les jours de grande fatigue. Même constat si vous possédez déjà un TM6 : les améliorations du TM7 sont notables, mais peut-être pas suffisantes pour justifier à elles seules un changement de génération. En revanche, si vous utilisez encore un modèle plus ancien, comme le TM5, le saut qualitatif est indéniable.

Le Thermomix TM7 reste un robot culinaire qui continue d’innover, porté par une communauté nombreuse et active qui permet à Vorwerk d’enrichir constamment son catalogue de recettes. La marque promet par ailleurs l’arrivée prochaine du contrôle vocal et même de fonctions basées sur l’intelligence artificielle, bien que cela reste encore flou à ce stade. Le constructeur assure un suivi produit sérieux et durable, ce qui rassure à long terme. Nous restons donc enthousiastes face à ce produit, tout en étant parfaitement conscients que la concurrence propose également des alternatives intéressantes, et que ce TM7 ne répondra pas forcément aux besoins de tous les foyers.

Points positifs
Vorwerk Thermomix TM7

  • Le nouveau design p

  • L'écran tactile de 10 pouces

  • Une interface tactile très ergonomique

  • Bol avec coque isolante

  • Efficacité dans ses tache de découpage comme de cuisson

  • Fonction bol ouvert

  • Catalogue de recette et système de recherche

  • L'auto nettoyage et l'entretient facilité

Points négatifs
Vorwerk Thermomix TM7

  • Le prix

  • Des délais de livraisons encore important même si raccourcis

  • Capacité un peu juste pour certains foyer

  • Pas de notification sur mobile

  • Le découpe minute du TM6 n'est pas compatible avec le TM7

  • Le tout plastique est regrettable à ce prix

Les derniers articles