Ce scooter électrique s’inspire des vélos cargos et du Cybertruck, il s’adapte à tous les besoins

 
À mi-chemin entre vélo cargo et scooter électrique, l’Olto d’Infinite Machine veut conquérir le monde entier.

Infinite Machine, une startup new-yorkaise soutenue par le prestigieux fonds Andreessen Horowitz, a lancé son nouveau projet : l’Olto, un scooter électrique modulaire.

Vendu 3495 dollars, ce deux-roues mise sur la polyvalence pour séduire les citadins en quête d’alternatives à la voiture.

Modulaire et pratique : un couteau suisse urbain

Le vrai point fort de l’Olto, c’est sa modularité poussée. Infinite Machine a pensé ce scooter comme une plateforme évolutive où l’on peut ajouter ou retirer des accessoires selon ses besoins : porte-bébé, porte-bagages arrière, panier…

Côté performances, l’Olto mise sur l’efficacité plus que sur la vitesse pure. Son moteur de moyeu arrière de 750 W lui permet d’atteindre 32 km/h en mode vélo et 53 km/h en tout-terrain. L’autonomie annoncée de 64 kilomètres grâce à sa batterie lithium-ion 48 V facilement remplaçable devrait couvrir largement les besoins urbains quotidiens.

Le scooter peut même accueillir deux personnes grâce à son cadre à double suspension, transformant les trajets en couple ou parent-enfant en moments de complicité plutôt qu’en casse-tête logistique.

Un positionnement malin

À 3495 dollars, l’Olto se positionne dans le haut de gamme des vélos électriques mais reste accessible comparé à certaines alternatives, dont les scooters classiques.

Surtout, il coûte trois fois moins cher que le P1, le scooter « Cybertruck » de la même marque vendu 10 000 dollars et qui cible une clientèle bien plus .

Infinite Machine a déjà fait ses preuves en levant 9 millions de dollars fin 2024, une belle reconnaissance déjà. L’objectif affiché ? « Avoir des véhicules dans toutes les grandes villes du monde. »

Mais commencer par les États-Unis représente un défi de taille. Le marché américain reste dominé par la voiture individuelle, et les infrastructures cyclables y sont souvent moins développées qu’en Europe. L’Olto devra prouver qu’il peut s’adapter à ces contraintes spécifiques.

Et son arrivée en France promettrait un sacré casse-tête administratif. Notre réglementation distingue strictement les vélos électriques (25 km/h max, assistance au pédalage uniquement) des cyclomoteurs (jusqu’à 45 km/h, immatriculation et permis AM obligatoires). Avec ses 53 km/h en mode tout-terrain et son moteur indépendant, l’Olto tomberait probablement dans la catégorie L1e des cyclomoteurs, nécessitant immatriculation, assurance spécifique, port du casque homologué et permis AM dès 14 ans.

Bref, il navigue en zone grise. Sans compter les restrictions de circulation : interdiction des pistes cyclables, obligation de rouler sur la chaussée… Autant de contraintes qui pourraient refroidir les ardeurs des futurs utilisateurs français habitués à la liberté des VAE traditionnels.

Pour aller plus loin
Quels sont les meilleurs vélos électriques en 2025 ? Notre sélection


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