
Si les détracteurs de la voiture électrique se font de plus en plus rares, ils restent tout de même encore bien présents. Et on peut dire qu’ils ne manquent pas d’arguments pour critiquer cette motorisation, même s’ils sont loin d’être tous justifiés. L’un d’eux concerne généralement le recyclage, qui serait encore insuffisant.
Une très bonne nouvelle pour l’industrie
Or, ce n’est pas le cas, bien au contraire. Car l’industrie de la revalorisation des batteries est aujourd’hui très bien développée. Et ce alors qu’il existe de nombreuses solutions, en fonction de divers paramètres. Par exemple, si un pack dépasse encore les 80 % de capacité, il est généralement reconditionné et réutilisé dans une autre auto. Cela arrive lorsqu’une voiture récente a un accident et finit à la casse. Dans les autres cas, le pack est démantelé et ses différents composants sont triés puis revalorisés.


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De nombreuses entreprises se sont déjà attaquées à ce domaine, telles que Mercedes, Tesla ou encore des sociétés telles que Redwood Materials. Et en France aussi, le recyclage des batteries usagées prend une place de plus en plus importante. Si cette filière a eu un peu de mal à démarrer, une première usine dédiée a été inaugurée au mois de juillet 2025. Et ce n’est pas fini, car voilà qu’une autre bonne nouvelle vient d’être annoncée. En effet, on apprend que l’entreprise tricolore Recycler Mon Véhicule va aussi s’occuper des autos électriques.

C’est qu’elle vient d’annoncer dans un communiqué officiel, publié sur son compte LinkedIn. L’éco-organisme a récemment obtenu un agrément de la part du gouvernement qui lui permet de recycler les batteries de voitures électriques et hybrides. Une bonne nouvelle confirmée par un arrêté publié dans le Journal Officiel du 14 août dernier. Et cela devrait tout changer pour l’organisation, dirigée par Vincent Salimon, président du directoire de BMW Group France. À noter que cet agrément REP (Responsabilité Élargie du Producteur) dure cinq ans.
Concrètement, le système d’information déjà mis en place pour la traçabilité des VHU (véhicules hors d’usage) sera étendu aux batteries. Ainsi, cela permettra de garantir un suivi complet de toutes les opérations de recyclage. De plus, l’organisation, qui regroupe un réseau de 1 000 centres VHU, va mettre en place diverses actions de sensibilisation. Le but, encourager les bonnes pratiques, mais surtout limiter les filières illégales. Et ce n’est pas tout, car cet agrément ouvre aussi la voie à d’autres avantages indéniables.
Un réseau complet
L’obtention de cet agrément précieux va permettre à tous les membres du réseau affiliés à Recycler Mon Véhicule de reprendre gratuitement les batteries usagées. De plus, l’organisme va former et accompagner les centres qui ne sont pas encore habilités à démonter les accumulateurs de voitures électrifiées. Enfin, cette évolution prévoit également une coordination renforcée avec les collectivités et systèmes locaux. Et plus particulièrement dans les territoires d’outre-mer, où les contraintes logistiques sont plus importantes. Le but est simple : gagner en efficacité, mais pas seulement.
Car l’objectif de cette initiative est aussi et surtout de renforcer la souveraineté industrielle de la France dans ce domaine. Et tout particulièrement autour des métaux stratégiques, comme le lithium, indispensable pour les batteries de VE. L’avantage du réseau Recycler Mon Véhicule réside également dans le fait que tous les nouveaux entrants pourront s’appuyer sur un dispositif éprouvé et clé en main. Ce qui devrait encore faciliter la revalorisation des batteries hors d’usage. À noter que ce service mutualisé sera ouvert à tous les producteurs d’accumulateurs.

Et autant dire que les besoins devraient être de plus en plus importants au cours des prochaines années. En effet, pas moins de 50 000 voitures électriques devraient arriver en fin de vie d’ici à 2030, et il va donc falloir faire quelque chose avec leur batterie. Car en parallèle, les ventes de VE neuves devraient s’accélérer au fil du temps. De plus, la réglementation devient de plus en plus stricte sur le recyclage. Elle impose notamment qu’au moins 70 % de la masse de l’accumulateur soit revalorisé d’ici à 2030.

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