
Représentant jusqu’à 40 % du prix d’une voiture électrique, les batteries ont une importance capitale sur la tarification globale du véhicule.
Pour aller plus loin
Le prix des batteries pour voitures électriques dégringole : la preuve avec ce graphique vertigineux
Et si leurs prix se sont effondrés ces dernières années, plusieurs fournisseurs de matières premières ont averti en Chine d’une hausse de leurs tarifs, comme le rapporte CarNewsChina.
Une hausse des coûts et de la demande
Que l’alerte provienne de Chine n’a rien d’anormal, puisque le pays concentre l’immense majorité de la chaîne de valeurs des batteries au niveau mondial.


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Plusieurs fournisseurs ont annoncé des hausses, tous citant une hausse des coûts des matières premières et une forte augmentation de la demande mondiale.

L’hexafluorophosphate de lithium, une matière première cruciale des batteries lithium-ion, est ainsi passé de 55 000 yuans / tonne (6 650 euros environ) à 120 000 yuans / tonne (14 500 euros environ) en seulement deux mois, soit une augmentation de 118 %.
Idem pour l’oxyde de lithium-cobalt, qu’on retrouve dans les cathodes des batteries, qui a bondi de 140 000 yuans / tonne (17 000 euros environ) au début de l’année à 350 000 yuans / tonne (42 300 euros environ) en novembre, soit une augmentation de plus de 150 %.
Une hausse à prévoir ?
Très concrètement, Dejia Energy, qui produit des batteries pour voitures électriques, a annoncé une hausse de 15 % des prix de son catalogue dès le 16 décembre 2025.
Doit-on craindre une hausse des prix des voitures électriques ? Pas forcément, du moins à court terme. La raison principale, c’est que les constructeurs automobiles sont liés aux fournisseurs de batteries par des contrats courant généralement sur plusieurs années, avec des prix souvent négociés en amont.

En parallèle, des accords peuvent être conclus entre marques et fournisseurs pour s’assurer d’un approvisionnement fluide afin de ne pas avoir à interrompre les chaînes de production, et à travers lesquels les prix sont forcément négociés.
Enfin, l’industrie automobile est un secteur avec une certaine inertie : si les prix d’un élément montent de quelques pourcents à une date donnée, il est très probable que cette hausse soit absorbée par d’autres moyens, ou que cette dernière ne soit répercutée sur le client que dans plusieurs mois.

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