iPhone 14 : ça se confirme, sa puce A16 serait très proche de celle de l’iPhone 13

Pourquoi changer de nom alors ?

 

Apple préparerait une puce A16 pour ses iPhone 14 toujours gravée en 5nm. Le gain par rapport au 4nm serait en effet peu intéressant et la firme à la pomme aurait donc choisi la sécurité.

Rendu 3D de l’iPhone 14 Pro par Let’s Go Digital et Technizo Concept. // Source : Let’s go digital / Technizo Concept

En novembre dernier, le journal The Information, suggérait avant tout le monde que la puce A16 Bionic des iPhone 14 ne passerait pas le cap des 4 nm, stagnant ainsi à une finesse de gravure de 5 nm, la même que les puces de iPhone 12 et iPhone 13. Deux fuites concordantes émanant du leaker ShrimpApplePro et de l’analyste Ming-Chi Kuo ajoutent à présent du crédit à cette information.

La puce A16 Bionic devrait donc s’appuyer à nouveau sur le processus de fabrication de TSMC en 5 nm, tout en offrant quelques performances améliorées sur la partie CPU, gestion de la RAM LPDDR5 et GPU, sans plus de précision de la part de ShrimpApple Pro.

Un 4 nm peu intéressant

Ce dernier affirme par ailleurs que le 4 nm n’apporte pas grand-chose : « Le 4 nm de Samsung et TSMC est juste du 5 nm avec un peu de sel et de poivre. » Ming-Chi Kuo abonde et écrit pour sa part : « le procédé N4 n’a pas d’avantage par rapport au NP5 », NP5 désignant la deuxième génération de 5 nm dont devrait être équipée la prochaine puce A16 et qui équipait déjà l’A15 Bionic de l’iPhone 13.

Dès lors, les deux jugent ce choix d’Apple raisonnable, mais ils soulignent que le changement de nom pour A16 Bionic relève davantage du marketing que du gain réel d’une génération à l’autre.

Une A16 moins puissante, mais sans doute maitrisée

Il faudra bien sûr juger sur pièce, mais ce choix nous apparaît également être le bon. Il faut bien l’avouer, la puce A15 Bionic avait littéralement soufflé la rédaction de Frandroid lors de nos tests des différents iPhone 13 par sa puissance et la stabilité qu’elle offrait aux appareils de la marque à la pomme.

Même si sur la puissance pure, Qualcomm ou même MediaTek semblent repassés devant Apple, cette avance nous a tout l’air de se payer au prix d’une gestion hasardeuse de la chauffe du téléphone, comme nos divers tests de téléphones sous Snapdragon 8 Gen 1 le confirment (sans parler de l’Exynos 2200). Passer son tour sur une génération pour mieux sauter ensuite avec une puce maitrisée en 3 ou 4 nm semble donc être la bonne décision.


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