Intel Panther Lake : plus qu’un pari, le nouveau départ d’Intel

Cette nouvelle architecture Panther Lake se place comme le prolongement du succès de Lunar Lake, qui avait marqué le retour en force d’Intel en 2024 sur le terrain de la performance et de l’efficacité énergétique sur le segment ultra portables.

Mais c’est aussi l’occasion pour Intel de marquer un nouveau tournant avec l’usage de son propre nœud de fabrication, 18A. Voici les ambitions de Panther Lake à son lancement au début de l’année 2026.

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Une architecture plus modulaire avec de nouveaux cœurs CPU

Une des grandes nouveautés des SoC Panther Lake réside dans la séparation entre la tuile de calcul classique et le tuile GPU. Celle-ci permet une plus grande flexibilité dans les configurations proposées entre le nombre de cœurs liés au processeur et à la puce graphique intégrée.

Intel introduit cette année ses nouveaux cœurs CPU Cougar Cove (les P-Cores haute performance) et ses cœurs Darkmont (E-Cores et LPE-cores efficients). La firme annonce ici de meilleures performances dans les scénarios de basse consommation, le nerf de la guerre sur pour les PC ultra portables.

Ici, les apports de son node 18A restent à démontrer, mais Intel promet plus de 10% de performance en plus en single-thread (à consommation égale) et plus de 50% en scénarios multi-thread. Des chiffres qu’on tâchera bien sûr de vérifier dans les premiers PC qui arriveront au premier trimestre 2026 sur le marché.

Un nouvel iGPU très prometteur

Intel a sérieusement musclé son jeu dans ses propositions graphiques intégrées, notamment depuis Lunar Lake. Cette année, Panther Lake est l’occasion d’introduire le nouveau iGPU Xe3 (nom de code Celestial) qui apporte de sérieuses améliorations à un socle technique déjà très solide.

Selon les configurations, Xe3 pourra proposer jusqu’à 12 cœurs et 12 unités de ray tracing avec un cache L2 jusqu’à 16 Mo. Des spécifications qui vont de paire avec des nouveautés très prometteuses en termes d’architectures.

Intel annonce ici des performances en hausse de 50%, un bon générationnnel quasi jamais vu pour un iGPU. La puce graphique introduit aussi la Multi-Frame Generaton, permettant de générer non pas une, mais plusieurs images grâce à l’IA en plein jeu.

À noter que tout le potentiel de Xe3 sera disponible uniquement sur la configuration 16 cœurs 12Xe, et donc, les modèles les plus haut de gamme. La configuration GPU à 4 cœurs sera quant à elle réservée aux configurations CPU 8 et 16 cœurs classiques.

On peut aussi évoquer un nouveau NPU à 50 TOPS avec le support de la précision de calcul FP8 ainsi un nouvel IPU qui supporte jusqu’à 3 caméras intégrées et de nouveaux traitements d’images IA (réduction de bruit, mappage de tons).

Les promesses sont nombreuses pour une architecture marquera un moment important dans l’histoire d’Intel, qui prend en partie son indépendance vis-à-vis du géant Taïwanais TSMC.

Nous en saurons plus lors du lancement officiel de la plateforme début 2026, une année qui s’annonce comme charnière pour Intel.

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