Microsoft renonce à ses pratiques salariales les plus controversées

 

Entre bonne image corporate et nouvelles lois américaines, Microsoft va renoncer à certaines de ses politiques salariales aux États-Unis.

Afin de toujours être compétitif aux yeux des travailleurs de la tech, Microsoft veut soigner son image corporate en changeant ses pratiques salariales. Dans le même temps, il se met à la page en matière de législation américaine, cette dernière étant en train d’évoluer.

L’arrêt des clauses de non-concurrence et de non-divulgation dans les contrats de travail

Microsoft annonce vouloir mettre fin aux clauses de non-concurrence sur les contrats de travail pour les employés américains. Une mesure qui va s’appliquer aux contrats en cours et qui s’applique à tous les travailleurs, à l’exception des cadres supérieurs. Cela fait que les employés de Microsoft pourraient partir de la société pour aller travailler dans une entreprise concurrente de la firme de Redmond : Apple, Google, Amazon, Meta, etc.

Dans les litiges entre Microsoft et ses employés, il est arrivé que l’entreprise résolve ces problèmes avec des accords qui pouvaient comprendre des clauses de confidentialité. Elle vient d’annoncer que « les accords de règlement et de séparation de Microsoft aux États-Unis ne comprennent plus de clauses de confidentialité qui interdisent aux travailleurs de divulguer une conduite présumée qu’ils perçoivent comme une discrimination illégale, un harcèlement, des représailles, une agression sexuelle ou une violation du salaire et des heures de travail sur le lieu de travail ». Comme le note GeekWire, « une loi visant cette pratique entre en vigueur cette semaine dans l’État de Washington, où est basé Microsoft ». Cette loi ne s’applique cependant pas aux employés qui gagnent plus de 100 000 dollars par an.

Les grilles salariales publiées et un audit sur les droits civiques

Parmi les autres mesures prises par la multinationale, il y a la publication des fourchettes de salaire pour ses « offres d’emploi internes et externes aux États-Unis, à partir de janvier 2023 au plus tard ».

Microsoft déclare s’engager « à effectuer un audit des droits civiques de ses politiques et pratiques en matière de personnel […] dans le but d’identifier les domaines dans lesquels Microsoft peut agir ». On pourrait dire que Microsoft est au courant de ses problèmes, mais ne fait rien, mais la firme s’engage aussi « à publier un rapport de synthèse et des actions de suivi ».

Par ailleurs, le président de Microsoft Brad Smith avait annoncé il y a quelques jours s’ouvrir à la syndicalisation de ses employés.


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