La voiture électrique abordable qui se « recharge » en 3 minutes se rapproche de France

 
Dévoilée en fin d’année 2024, la nouvelle voiture électrique abordable Nio Firefly va bel et bien être commercialisée en Europe. Le constructeur a confirmé la liste des pays dans lesquels la voiture sera vendue, mais la France n’en fait pas partie.


Entre MG, BYD ou encore Xpeng, de plus en plus de marques chinoises tentent leur chance sur le marché européen. Et ce alors qu’elles sont plus de 150 dans leur pays natal, mais que seulement deux sont en réalité rentables. Ce qui n’empêche pas une grande partie vouloir s’exporter à leur tour, et notamment de préparer leur offensive en Europe.

Une arrivée imminente

C’est notamment le cas de Nio. La firme est en fait déjà présente sur le continent, mais seulement dans certains pays, et pas en France pour le moment. Mais voilà que le constructeur veut accélérer sur notre marché. Comment ? En lançant sa nouvelle petite voiture électrique, la Firefly.

Pour mémoire, celle-ci avait été dévoilée à la fin de l’année 2024. Et elle avait été officiellement lancée en Chine au cours du mois d’avril 2025. Mais voilà qu’elle prépare désormais son arrivée en Europe, comme l’avait déjà confirmé la marque quelques mois plus tôt.

Aujourd’hui, on commence à en savoir un peu plus sur ce projet, par l’intermédiaire du site britannique Autocar. Ce dernier cite les paroles du président de Nio, Qin Lihong lors du salon de Shanghai. Celui-ci explique que la sous-marque du constructeur premium « continue de préparer son entrée ». Il faut ici comprendre que le constructeur travaille sur son arrivée en Europe. Et on sait que la petite Firefly débarquera au Royaume-Uni au mois d’octobre prochain. Elle sera vendue un peu avant dans d’autres pays européens.

Nio Firefly

Dans un article publié par le site CNEVPost, nous apprenions en effet que Nio prévoit de lancer sa citadine électrique sur le Vieux Continent entre juin et août. Au départ, elle aurait dû arriver encore plus tôt, mais les droits de douane décrétés par Bruxelles ont retardé son lancement chez nous. De toutes façons, il vaudra mieux ne pas trop s’impatienter avant de pouvoir prendre le volant de la nouvelle Nio Firefly. Et pour cause, le constructeur a détaillé la liste des sept pays européens où elle sera vendue.

Et la France n’y figure pas. C’est en revanche le cas de l’Autriche, de la Belgique, de la République Tchèque, de la Hongrie, du Luxembourg, de la Pologne et de la Roumanie. Ce qui peut sembler étonnant, car les ventes de voitures électriques restent assez faibles dans ces pays, en comparaison avec d’autres comme la Norvège ou la Suède. Et à vrai dire, c’est peut-être justement pour cette raison que le constructeur privilégie ces marchés pour y lancer sa citadine électrique.

Un prix très alléchant

Car celle-ci sera vendue à un prix très compétitif, à partir de 29 990 euros aux Pays-Bas. Pour mémoire, elle est affichée à seulement 15 500 euros en Chine, mais son tarif sera revu à la hausse en raison des taxes d’importations élevées. Ainsi, ce positionnement tarifaire pourrait lui permettre de démocratiser l’électrique, dans des pays où cette motorisation reste encore en retrait. Car le prix demeure l’un des principaux freins à l’adoption de celle-ci à l’heure actuelle.

Mais une commercialisation en France n’est évidemment pas à exclure. Et à vrai dire, la citadine pourrait y rencontrer un franc succès, puisqu’elle chassera directement sur les terres des Renault 5 E-Tech et autre Citroën ë-C3. Or, les deux ont été les voitures électriques les plus vendues dans l’Hexagone au cours du mois de mai 2025. Un porte-parole de Nio explique que le Royaume-Uni a aussi été choisi car il n’impose pas de droits de douane sur les autos chinoises.

Crédit : Nio

Rivale de la future Volkswagen ID.2, la Nio Firefly a le droit à un moteur de 141 chevaux et réalise le 0 à 100 km/h en 8,2 secondes. Elle embarque une batterie de 42,1 kWh et annonce une autonomie de 420 kilomètres selon le cycle chinois CLTC. Ce qui donne environ 350 kilomètres WLTP. Un chiffre très correct pour une citadine électrique. Pour mémoire, cette dernière a aussi le droit à l’échange de batterie, profitant finalement du réseau mis au point par Nio, permettant de se « recharger »‘ en 3 minutes.