
L’ADN de Smart, ce ne sont pas ces SUV électriques devenus bien trop imposants pour être tout à fait à l’aise en milieu urbain. D’ailleurs, ça ne trompe pas, les ventes de la marque en Europe peinent à décoller, en dépit de voitures pourtant plutôt bien nées avec des technologies issues du chinois Geely, désormais actionnaire à hauteur de 50 % avec Mercedes.
Mais bonne nouvelle, Smart vient d’annoncer via un communiqué de presse une sorte de retour aux sources après un premier teaser il y a quelques mois.
Trop chère pour être une E-cars ?
Le constructeur prépare activement son grand retour sur le segment des mini-citadines et, hasard du calendrier, coïncide avec la volonté de l’Europe de démocratiser les E-Cars prochainement, avec une législation simplifiée, moins de normes, le tout pour des prix sous les 15 000 euros. Si tout va bien concernant le positionnement du modèle, c’est plutôt en termes de prix que ça devrait coincer, les Smart n’étant pas réputées bon marché, même avant l’arrivée de Geely.


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Si les clichés montrent ce qui ressemble à s’y méprendre à une Fortwo de génération précédente, la réalité technique est tout autre. Les ingénieurs ont opté pour une méthode de développement pragmatique : glisser la nouvelle plateforme électrique sous une carrosserie existante (en l’occurrence celle de la Smart Fortwo de deuxième génération) pour valider tous les paramètres essentiels sans attendre la finalisation du design définitif.

Cette approche permet de tester dans des conditions réelles la tenue de route, la robustesse structurelle et l’ensemble des systèmes électriques, tout en conservant des proportions et des masses proches du modèle final. Un choix malin qui accélère le processus de mise au point sans compromettre la confidentialité du style définitif, confié aux studios de Mercedes.
L’« Electric Compact Architecture », socle d’une nouvelle ère
Le cœur de cette renaissance s’appuie sur une plateforme inédite baptisée « Electric Compact Architecture » (ECA). Conçue spécifiquement pour des véhicules urbains zéro émission, cette base technique fait actuellement l’objet d’un programme de validation poussé, aussi bien sur route que sur piste.
La future #2 devrait conserver les fondamentaux qui ont fait le succès de la Fortwo : des dimensions ultra-compactes (probablement sous les 3,50 mètres), une configuration deux places et avec deux portes, le tout en propulsion et avec très peu de porte-à-faux. Une recette qui sied globalement très bien à une voiture électrique.
La porte ouverte à une nouvelle Smart Forfour ?
Comme énoncé plus haut, ce modèle ne devrait pas rentrer dans le segment des E-Cars que le législateur européen est actuellement en train de définir. Les premières estimations font état d’un prix annoncé entre 20 000 et 25 000 euros. La production sera assurée en Chine, dans le cadre de la coentreprise sino-allemande qui chapeaute désormais la marque. Un choix économique compréhensible, mais qui éloigne définitivement Smart de ses racines européennes.

La présentation mondiale est confirmée pour fin 2026. Il faudra alors juger sur pièce si cette nouvelle génération parvient à capturer l’essence ludique et pratique de la Fortwo originelle, tout en s’adaptant aux contraintes et opportunités de l’électrification. Le défi est de taille pour une marque qui tente de renouer avec son identité première après des années d’égarement dans le segment des SUV.
Par la suite, comme sur les précédentes versions, une version quatre portes baptisée ForFour devrait arriver. Si la précédente génération partageait les mêmes bases techniques que la Twingo, la filiation est un peu moins évidente pour celle-ci car même si le groupe Renault et Geely possède des partenariats pour les motorisations hybrides et à prolongateur d’autonomie (via la coentreprise Horse Powertrain), il n’y a pas d’accord concernant les voitures électriques, même si la nouvelle Twingo a été en partie développée en Chine, mais pas par Geely, mais son partenaire Launch Design, basé à Shanghai.
De plus, la nouvelle Twingo ne sera pas produite en Chine, mais en Slovénie. Pour le moment, tout laisser à penser que Renault se tient relativement éloigné d’une future Smart Forfour (qui devrait s’appeler logiquement Smart #4).
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