« Nous sommes prêts » : la plus mythique des Smart revient sous la forme d’une minuscule voiture électrique

Smart a connu un renouveau assez intéressant au cours des dernières années. Fondée en 1994 en Suisse sous l’impulsion du groupe horloger Swatch, la firme avait été intégrée au groupe Daimler. Aujourd’hui, elle appartient pour moitié à la firme allemande, tandis que l’autre part fait partie du groupe chinois Geely.

Une nouvelle mini-citadine électrique

Et depuis 2022, le constructeur ne chôme pas. Il avait notamment lancé la toute première voiture électrique de sa nouvelle ère, la #1. Une compacte qui remplaçait très indirectement la Forfour EQ, elle-même basée sur la Renault Twingo. Rapidement après, en 2023, Smart levait le voile sur sa #3, présentée lors du salon de Shanghai. Et ce n’est pas encore fini, car c’est en 2024 que l’entreprise présente son SUV #5. Ce dernier chasse sur les terres de la Tesla Model Y. 

Mais on le sait, l’ADN de Smart, ce sont avant tout les petites voitures. Et la firme ne l’a pas oublié, bien au contraire. Ainsi, elle annonce dans un communiqué le lancement d’un tout nouveau modèle, qui prendra le nom de #2. Cette auto sera la descendante indirecte de la Smart Fortwo, dont la production avait pris fin en 2024. Et bonne nouvelle, elle sera bel et bien commercialisée en Europe, même si sa conception et sa production se feront en Chine.

Que sait-on déjà sur cette nouvelle citadine électrique ? À vrai dire, pas grand-chose pour le moment. Sans surprise, la marque n’a pas encore donné d’informations techniques sur cette nouvelle auto. Et ne comptez pas sur le salon de Munich, qui ouvre le 9 septembre pour en savoir plus. Car elle n’y sera pas révélée. Smart annonce en effet que sa présentation officielle sera prévue pour la fin de l’année 2026 seulement. Son lancement en concessions devrait quant à lui avoir lieu courant 2027.

Mais pourquoi le constructeur a-t-il mis tant de temps pour lancer cette petite auto, dont l’arrivée dans la gamme fait pourtant sens ? Et bien il explique simplement que « l’objectif du ‘project : two’ était de clarifier tous les aspects de la planification stratégique, du développement, de la production et de l’entrée sur le marché au bon moment ».

De son côté, Tong Xiangbei, PDG de Smart, précise que « Développer un véhicule ultra-compact sur une architecture électrique inédite est bien plus complexe que de créer une voiture plus grande ». C’est donc chose faite, puisqu’il se félicite du « succès de l’étude de faisabilité interne » de ce projet.

Une production en Chine

Contrairement à la précédente génération, la nouvelle Smart #2 ne sera pas conçue en partenariat avec Renault. Ainsi, elle n’aura pas de base commune avec la future Twingo, comme c’était le cas auparavant, ni avec son dérivé Nissan (qui pourrait s’appeler Wave). En fait, la voiture sera conçue et produite en Chine, ce qui pourrait poser un petit souci. Car elle devrait logiquement être soumise aux droits de douane mis en place par l’Union Européenne sur les autos électriques fabriquées dans l’Empire du Milieu.

Cependant, il n’est pas exclu que Smart fasse appel à Volvo, qui fait partie du même groupe, pour produire ses autos en Belgique. C’est ce qui est prévu avec la #1. La nouvelle citadine électrique devrait reposer sur une toute nouvelle plateforme ECA (Electric Compact Architecture), comme l’expliquent les journalistes de l’Argus. Et elle devrait grandir pour atteindre environ 3,10 mètres de long, contre 2,70 mètres pour la précédente Fortwo EQ. Pour le moment, la fiche technique reste quant à elle encore inconnue.

Pas un mot non plus sur le poste de conduite, mais on sait déjà que la petite auto sera une stricte deux places, comme la précédente génération. Va-t-elle rivalisera avec la Citroën Ami et la Fiat Topolino ? Reste à savoir de quelle catégorie elle fera partie. Car pour mémoire, ces deux autos sont en fait des quadricycles légers, qui ne nécessitent pas de permis de conduire.

Il n’est cependant pas exclu que Smart propose une version de ce type, afin de cibler une clientèle plus jeune. Et ce alors que le PDG de la marque, Tong Xiangbei rappelle que « c’est le moment idéal pour réinventer notre citadine emblématique ».