On a essayé le Volvo EX30 Cross Country  : mon EX30 me rendait fou, la Cross Country m’a réconcilié avec Volvo

Voitures • 2023

La Volvo EX30 Cross Country débarque enfin avec ses airs de petit aventurier électrique. Après avoir vécu les bugs du début de l'EX30, j'ai voulu découvrir si cette version était enfin à la hauteur des attentes.
Volvo EX30 Cross Country (2026) // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid
 

Quand Volvo m’a proposé d’essayer la nouvelle version Cross Country de l’EX30 en Suède, j’ai immédiatement accepté. Propriétaire d’un EX30 depuis plus d’un an, j’étais curieux de découvrir cette déclinaison plus baroudeuse du petit SUV électrique suédois.

Après des débuts chaotiques sur le marché français, cette variante Cross Country semble incarner la maturité retrouvée de la gamme.

Car oui, l’EX30 a traversé une période difficile lors de son lancement. Entre les bugs logiciels qui faisaient couper la radio en freinant et les mises à jour à distance qui échouaient régulièrement, nous, clients, avons parfois eu l’impression d’être des bêta-testeurs. Heureusement, Volvo a écouté et corrigé le tir avec de nombreuses améliorations.

Fiche technique du Volvo EX30 Cross Country

Volvo EX30 Cross CountryFiche technique
Puissance428 ch (315 kW)
Couple543 Nm
TransmissionIntégrale semi-permanente
Batterie69 kWh (64 kWh utiles)
Autonomie WLTP427 km
0-100 km/h3,7 secondes
Dimensions4 233 x 1 837 x 1 567 mm (L x l x h)
Empattement2 650 mm
Garde au sol190 mm (+19 mm vs EX30 standard)
Poids1 983 kg
Coffre318 litres (904 litres banquette rabattue)
Jantes19 pouces gris mat spécifiques
Pneus235/50 R19
FreinsDisques 17 pouces avant/arrière
Prix55 900 €

Cet essai s’est déroulé dans le cadre d’un voyage presse organisé par Volvo en Suède, près de Göteborg, en juillet 2025.

Un propriétaire d’EX30 face à la variante Cross Country

Depuis que je conduis mon EX30 au quotidien, j’ai appris à apprécier ses qualités : compacité, agilité urbaine et performances étonnantes. Mais aussi ses défauts initiaux, notamment cette fâcheuse tendance du logiciel à faire des siennes, ce volant avec ses boutons, la radio qui se coupait brutalement au freinage, les tentatives de mise à jour qui échouaient en boucle, la clé qui nécessite de changer les piles souvent… Autant d’épisodes frustrants qui m’ont parfois fait regretter d’être un early adopter.

Heureusement, Volvo a tenu ses promesses. Les mises à jour successives ont apporté CarPlay, la clé numérique sur iPhone et une stabilité générale bien meilleure. Mon EX30 d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celui que j’ai récupéré il y a quelques mois. Reste cette impression amère d’avoir payé pour servir de testeur à une marque premium.

Et voici la version Cross Country. Volvo a-t-il enfin livré un produit fini, ou assistons-nous à une nouvelle phase de rodage pour les clients ?

Les quatre visages de l’EX30

La gamme EX30 se décline maintenant en quatre variantes bien distinctes. La Single (272 ch, batterie LFP 51 kWh) reste l’entrée de gamme avec ses 337 km d’autonomie – largement suffisants pour un usage urbain. Ma Single Extended Range (272 ch, batterie NCM 69 kWh) pousse l’autonomie à 476 km, le sweet spot pour beaucoup d’utilisateurs, dont moi.

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La Twin Motor Performance (428 ch, 69 kWh, transmission intégrale) transforme le petit SUV en véritable missile capable d’abattre le 0-100 km/h en 3,6 secondes. Enfin, cette Cross Country reprend la mécanique de la Twin Motor en ajoutant 19 mm de garde au sol et tout un arsenal esthétique spécifique.

Pour aller plus loin
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Concrètement, la Cross Country se distingue par ses élargisseurs d’ailes noirs, cette fameuse gravure topographique du mont Kebnekaise sur la face avant (un détail qui m’a fait sourire), ses jantes 19 pouces gris mat du plus bel effet et cette garde au sol rehaussée. Des ajouts qui changent complètement la personnalité du véhicule.

Un design qui assume ses ambitions aventurières

Premier contact visuel : la Cross Country ne passe pas inaperçue. Les ajouts plastiques noirs contrastent joliment avec la carrosserie, lui donnant un air plus affirmé que les autres EX30. Cette gravure topographique sur la face avant pourrait sembler gadget, mais elle apporte une vraie singularité esthétique. Un clin d’œil à l’héritage outdoor de Volvo qui fonctionne bien.

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Les jantes 19 pouces gris mat accentuent le caractère baroudeur, même si elles pénalisent légèrement l’autonomie (427 km contre 450 km pour la Twin Motor standard).

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Crédits : Thomas Antoine

Les élargisseurs d’ailes, loin d’être de simples accessoires, structurent les volumes et donnent une impression de robustesse bienvenue sur ce gabarit compact.

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid
Volvo EX30 Cross Country (2026) // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

À l’intérieur, rien ne change fondamentalement. On retrouve l’habitacle minimaliste de l’EX30, avec son grand écran central 12,3 pouces en position portrait et l’absence totale de boutons physiques. Les sièges chauffants et le volant chauffant de série sur cette finition Ultra apportent un confort appréciable, surtout en Suède.

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Crédits : Ulrich Rozier et Thomas Antoine

L’espace reste ce qu’il est : correct à l’avant, plus juste à l’arrière pour des adultes. Le coffre de 318 litres (extensible à 904 litres banquette rabattue) suffit pour les besoins du quotidien, mais on regrette l’absence d’un frunk généreux. Les 7 petits litres sous le capot avant déçoivent face à la concurrence. Néanmoins, il a l’avantage d’exister vous allez me dire.

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

L’ergonomie continue de diviser. Tout passer par l’écran central demande un temps d’adaptation, même si on s’habitude, et je suis bien placé pour le dire. Personnellement, j’aurai apprécié un affichage tête haute, mais je ne suis pas gêné par ce choix au quotidien.

La barre de son Harman Kardon (série sur cette finition Ultra) est une bonne surprise : elle délivre un son étonnamment riche et enveloppant pour un système intégré. Cette barre de son horizontale en haut de la planche de bord, complétée par les haut-parleurs des portières et le subwoofer du coffre, créent une vraie scène sonore 5.1.

L’ambiance générale reste très réussie. Les matériaux recyclés (denim, laine mélangée, lin tissé selon la sellerie) donnent du caractère à l’habitacle. Cette approche écologique s’inscrit parfaitement dans l’ADN Volvo, même si certains regretteront l’absence d’option cuir traditionnel, de mousse ou de sur-piqure.

Les rangements astucieux (accoudoir coulissant, boîte à gants sous l’écran) compensent partiellement l’exiguïté relative. Volvo a bien optimisé l’espace disponible, même si les passagers arrière de grande taille souffriront sur les longs trajets.

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Les finitions se montrent globalement solides, avec quelques plastiques durs çà et là. Rien de rédhibitoire, mais on s’attendrait à mieux sur une finition frôlant les 56 000 €.

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Crédits : Thomas Antoine

La connectivité Google intégrée fonctionne désormais de façon transparente. Google Maps, Assistant vocal (on a hâte d’avoir Gemini, pour le moment Google Assistant fait le job) et Play Store offrent une expérience utilisateur moderne, à condition d’accepter cette dépendance totale au géant américain. L’application Volvo EX30 permet un contrôle à distance efficace (climatisation, verrouillage, programmation de charge).

Une mécanique qui ne déçoit pas

Démarrage par simple pression sur le comodo droit, puis sur la pédale de frein, et c’est parti. Ici, c’est le style efficace de Tesla.

La Cross Country reprend le groupe motopropulseur de la Twin Motor Performance : 200 kW (272 ch) sur l’essieu avant, 115 kW (156 ch) sur l’arrière, soit 428 ch cumulés et 543 Nm de couple. Des chiffres qui transforment ce petit SUV en véritable bombe.

L’accélération reste saisissante. Le 0-100 km/h annoncé en 3,7 secondes (contre 3,6 s pour la Twin standard) se ressent physiquement à chaque sollicitation. Cette brutalité dans les reprises ne lasse jamais, même après des mois d’usage quotidien. La transmission intégrale semi-permanente gère parfaitement la répartition de couple.

La batterie NCM (Nickel Cobalt Manganèse) de 69 kWh offre 64 kWh utilisables. En conditions réelles, comptez entre 300 et 400 km d’autonomie selon votre style de conduite et les conditions climatiques.

La recharge rapide plafonne à 155 kW, ce qui permet de passer en théorie de 10 à 80 % en environ 26 minutes dans des conditions optimales (avec la pompe à chaleur). Correct sans être exceptionnel face à une concurrence qui dépasse souvent les 200 kW.

En recharge AC, le chargeur 22 kW (série sur Ultra) autorise une charge complète en 4 heures. Ici, on a malheureusement pas eu l’occasion d’effectuer des charges sur les jours d’essai. Néanmoins, je peux témoigner, j’utilise un EX30 équipé de la même batterie depuis plus d’un an.

Le freinage régénératif se règle désormais sur trois niveaux plus un mode « off ». C’est une nouveauté du logiciel, que je n’ai pas encore sur mon modèle.

Le mode maximal permet une conduite à une pédale efficace en ville, jusqu’à l’arrêt. Donc oui, la conduite à une pédale (One Pedal) est possible sur l’EX30, mais moins fluide que sur une Tesla.

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Crédits : Thomas Antoine

La consommation réelle oscille entre 15 et 25 kWh / 100 km selon les conditions. Plutôt ok pour une voiture de cette puissance, même si on espérait mieux (sachant que nos conditions étaient idéales en Suède, 25 degrés dehors, pas de vent ni de pluie).

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

L’insonorisation se révèle correcte. À vitesse d’autoroute, les bruits aérodynamiques se font sentir, notamment avec ces jantes 19 pouces peu favorables à l’aéro. Rien de rédhibitoire. Les pneus d’origine privilégient l’efficacité à l’insonorisation.

On aurait aimé avoir de la charge bidirectionnelle (V2L) pour alimenter des appareils externes via un adaptateur. Pratique pour le camping ou les activités outdoor, cela aurait été en phase avec l’image Cross Country.

L’application Volvo EX30 permet de programmer les charges et de préconditionner l’habitacle. Les fonctions à distance fonctionnent de façon fiable, contrairement aux premiers mois chaotiques.

Sur les routes suédoises

Direction la côte ouest suédoise, entre Göteborg et les îles de l’archipel. Juillet oblige, le soleil illumine des paysages de carte postale : lacs scintillants, forêts de conifères et affleurements rocheux typiquement scandinaves. Personnellement, j’adore l’ambiance.

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Crédits : Thomas Antoine

La route serpente entre les villages de pêcheurs aux maisons colorées. Ici, pas de circulation dense, juste quelques tracteurs et des cyclistes profitant de l’été nordique. L’occasion de tester les réactions de la Cross Country sur ces revêtements parfois dégradés et ces routes étroites bordées de fossés.

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Crédits : Thomas Antoine

Premier constat : la garde au sol supplémentaire change la donne. La Cross Country passe partout sans sourciller. Ces 19 mm supplémentaires rassurent psychologiquement et offrent une vraie polyvalence.

Le châssis spécifique se révèle plus tolérant sur les imperfections. Volvo a assoupli les ressorts et réglé différemment les amortisseurs pour privilégier le confort aux réactions sportives pure. Résultat : moins d’agressivité dans les transitions, plus de sérénité sur les routes dégradées.

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

L’adhérence des pneus Goodyear 235/50 R19 impressionne sur ces routes parfois humides. La transmission intégrale entre en jeu de façon transparente, elle redistribue le couple selon les besoins.

Dans les épingles serrées, la Cross Country montre ses limites dynamiques. Plus haute, plus lourde (1 983 kg contre 1 963 kg), elle roule davantage que la Twin standard. Elle rebondit un peu. Rien de dramatique, peut-être un peu moins pour les amateurs de conduite sportive.

Les aides à la conduite se montrent moins intrusives qu’aux premiers temps de l’EX30. Le régulateur adaptatif suit correctement les voitures précédentes, même si ses réactions restent parfois brusques. Le maintien dans la voie fonctionne bien sur les routes, sans corrections intempestives.

Ce couple de 543 Nm disponible instantanément efface les situations de dépassement les plus tendues. Un vrai plaisir de conduite, même si la consommation grimpe évidemment.

Et sur autoroute, stabilité exemplaire malgré le vent latéral, insonorisation correcte. Seuls les bruits de roulement des pneus 19 pouces rappellent qu’on ne conduit pas une berline. Un comportement très sain pour un SUV compact surélevé.

Côté esthétique, l’EX30 assume parfaitement son gabarit compact tout en dégageant une présence. Ces ajouts plastiques et cette garde au sol rehaussée transforment vraiment la perception de la voiture.

Enfin, parlons software, parce que c’est là que l’EX30 a le plus évolué depuis mes débuts chaotiques. Google Automotive OS, c’est désormais la base solide que j’espérais au départ.

L’interface maison Volvo reste un modèle de clarté. Contrairement aux usines à gaz de certains constructeurs, ici c’est intuitif. Les menus sont logiques, la hiérarchie claire, et cette présentation en portrait optimise vraiment l’affichage.

Google Maps intégré reste une tuerie : traffic en temps réel, recherche vocale efficace, synchronisation avec mon téléphone… Impossible de revenir en arrière après ça. Et le Play Store permet d’installer Waze, Spotify, Deezer ou YouTube Music directement dans la voiture.

Mais quelques incohérences m’agacent encore : CarPlay disponible sans Android Auto, c’est le comble pour une voiture sous Android ! Volvo prétend que Google Automotive rend Android Auto redondant… Même logique absurde pour la clé smartphone exclusivement iPhone – cette approche « Apple first » détonne avec la base Google du système.

Et que dire de l’absence de mode chien (indispensable avec les étés caniculaires) ou d’un mode sentinelle pour surveiller la voiture en stationnement ? Avec toutes ces caméras embarquées, c’est du gâchis.

Volvo EX30 Cross Country (2026) // Source : Ulrich Rozier pour Frandroid

Malgré tout, on est face à un logiciel très solide, certes moins riche que l’écosystème Tesla ou les chinois Xpeng, mais qui fait partie des références européennes. L’ergonomie prime sur l’exhaustivité – très suédois comme approche.

Cette stabilité retrouvée après les déboires initiaux rassure sur la fiabilité long terme. Volvo a appris de ses erreurs et livre désormais un produit fini. Même si quelques fonctions manquent encore à l’appel pour rivaliser avec les leaders du secteur.

Cross Country : coup de cœur ou coup marketing ?

Après cette journée d’essai, une question s’impose : cette Cross Country justifie-t-elle son surcoût face aux autres EX30 ? La réponse n’est pas évidente tant les enjeux diffèrent selon le profil d’usage.

Pour un usage majoritairement urbain, la Single Extended Range reste le choix le plus rationnel. Ses 476 km d’autonomie WLTP suffisent largement au quotidien, sa consommation réduite rassure sur les longs trajets, et son prix de 46 600 € (finition Plus) reste contenu. La transmission intégrale de la Cross Country n’apporte rien ici.

La Twin Motor Performance standard (53 800 € en Ultra) s’adresse aux amateurs de sensations fortes avec ses performances pures. Même si je reste persuadé que c’est trop de puissance pour cette plateforme.

Ici, on ira plutôt se demander si la transmission intégrale est nécessaire dans votre quotidien… vous habitez à la montagne avec des démarrages sur neige ? Vous tractez des chevaux ? Vous avez des montées raides chez vous ?

Avouons quand même que c’est surtout un effet placebo psychologique : on se sent plus en confiance, même si 98 % du temps ça ne sert à rien. Pour le « vrai » off-road : on reste sur un SUV compact de 1,98 tonne, hein… Cela n’est pas utile, sauf si vous habitez en montagne ou que vous assumez payer pour le plaisir de dire « j’ai 428 ch sous le pied droit ».

Reste cette Cross Country à 55 900 €, soit 2 100 € de plus que la Twin Motor Ultra équivalente. Un surcoût qui s’explique par les éléments esthétiques, la garde au sol rehaussée et le châssis revu. Objectivement, peu d’acheteurs exploiteront vraiment ses capacités off-road.

Pourtant, cette version possède un charme indéniable. Son look baroudeur détonne dans la gamme.

La question du style divise forcément. Certains y verront un gadget marketing, d’autres une vraie différenciation esthétique. Ces élargisseurs noirs et cette face avant gravée donnent indéniablement du caractère à l’EX30 – une personnalisation que j’approuve sur un design parfois jugé trop consensuel.

L’offre Volvo EX30 dans son ensemble souffre encore de quelques zones d’ombre. Le prix de cette Cross Country la place face à des concurrents plus spacieux, tandis que les versions d’entrée restent chères face à d’autres modèles. Un positionnement délicat à justifier.

Au final, cette Cross Country s’adresse à une clientèle bien précise : les amateurs de l’univers Volvo, séduits par cette image outdoor sans avoir de réels besoins tout-terrain. Un positionnement de niche totalement assumé, à l’image des précédents Cross Country V70 ou V90 qui ont cartonné en leur temps.

Prix et disponibilité en France

La Volvo EX30 Cross Country Twin Motor Performance Ultra est proposée à 55 900 € en France, soit 2 100 € de plus que la version Twin Motor Ultra équivalente.

Les premières livraisons sont attendues pour juillet 2025.

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