
Les arguments en faveur de la voiture électrique ne manquent pas. Confort, écologie ou encore coût réduit à l’usage. Cependant, tout n’est pas rose non plus, et tout le monde n’est pas encore prêt à passer à cette motorisation. L’une des raisons concerne notamment le prix à l’achat, souvent jugé trop élevé. Mais cela est peu à peu en train de changer.
Un prix raisonnable
En effet, nous avions déjà expliqué que l’écart entre les autos zéro-émission (à l’échappement) et thermiques avait tendance à se réduire. Et ce alors que les constructeurs lancent tour à tour des voitures toujours plus abordables. On pense par exemple à la Renault 5 et à la nouvelle Twingo, sans oublier les quatre citadines prévues par le groupe Volkswagen. Et même les marques les plus haut de gamme ont à coeur de réduire le tarif de leurs autos électriques. C’est par exemple le cas de Volvo, qui travaille actuellement sur un nouveau modèle.


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Il s’agit du futur EX60, qui avait déjà été évoqué à plusieurs reprises au cours des derniers mois. Confirmé depuis 2024, ce dernier prendra la forme d’un SUV compact qui devrait chasser sur les terres de la Tesla Model Y. Il sera logiquement situé entre les EX40 et EX90, et sera proposé aux côtés du XC60 hybride. A ce propos, il devrait également afficher un tarif similaire, comme l’explique Erik Severinson, directeur commercial de Volvo. Relayé par le site Automotive News Europe, ce dernier nous donne quelques informations à ce sujet.

Il confirme que le nouveau Volvo EX60 sera proposé au même prix qu’un hybride rechargeable. Toutefois, rien n’a encore été dit sur le montant exact. Mais à titre d’information, on se rappelle que l’actuel XC60 démarre à partir de 69 450 euros. Il est donc tout à fait probable que le futur SUV électrique reste dans cette tranche tarifaire. Ce qui le priverait cependant de bonus écologique, même s’il est produit en Europe. Cela est plus que probable, comme pour l’EX30 assemblé en Belgique.
Le but ? Bénéficier du coup de pouce financier à l’achat, mais surtout échapper aux droits de douane mis en place par l’Europe sur les voitures électriques fabriquées en Chine. Quoi qu’il en soit, il se dit que cette nouvelle auto affichera une meilleure marge bénéficiaire qu’un modèle PHEV. Le tout en étant plus respectueuse de l’environnement. Ce n’est pas tout, car cet EX60 devrait dissiper toutes les craintes des automobilistes concernant la recharge notamment. Et cela car cette dernière devrait être particulièrement rapide.
Une toute nouvelle plateforme
Le temps de charge serait réduit de 15 % sur le SUV, grâce notamment à l’arrivée d’une toute nouvelle plateforme, baptisée SPA3. Cependant, on ne connaît pas encore les chiffres exacts, tandis que la capacité de la batterie reste inconnue. On sait en revanche qu’elle sera en hausse de 20 % par rapport à l’actuelle génération. La puissance du moteur grimpera quant à elle de 35 %, offrant ainsi de meilleures performances à cet EX60. Or, la marque mise beaucoup sur son succès, afin de rivaliser avec Tesla.
La batterie sera intégrée directement dans la structure de la carrosserie, ce qui aura pour effet de réduire le poids et d’améliorer l’espace intérieure. De plus, les coûts de production seront réduits de 25 % grâce à cette stratégie. En revanche, les réparations pourraient être plus compliquées, comme nous l’avions déjà expliqué. L’ambition de Volvo avec ce SUV électrique est alors d’attirer une clientèle plus large, et de grapiller des parts de marché à ses rivaux. Et si la marque avait revu son objectif de ne vendre que des électriques en 2030, elle continue de croire à cette motorisation.

Son patron, Hakan Samuelsson avait notamment critiqué les marques visant à faire reculer l’interdiction de la vente de thermiques en 2035. Il indique que « si vous croyez à l’électrification… n’essayez pas de la ralentir. Si quelque chose change, vous devez accélérer ». Attendu pour 2026, le futur Volvo EX60 aura donc la lourde tâche de se faire une place sur un segment très concurrentiel. Mais le PDG est confiant. « Plus nos concurrents douteront de la viabilité de la transition vers l’électrique, plus ils ralentiront, et mieux ce sera pour nous. »
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