Test Xiaomi 15T Pro : le luxe du haut de gamme sans le prix

Comme chaque année, alors que les smartphones haut de gamme Xiaomi 15 et Xiaomi 15 Ultra sont commercialisés depuis quelques mois, c’est au tour de leurs déclinaisons un peu plus abordables, les Xiaomi 15T et Xiaomi 15T Pro, de débarquer.

Succédant au Xiaomi 14T Pro, qui mettait déjà la barre assez haut en termes d’équipement et de performances (ce qui lui a permis d’obtenir une bonne note lors de notre test), le Xiaomi 15T Pro se distingue par plusieurs améliorations techniques significatives.

Ainsi, outre un nouveau processeur, le Xiaomi 15T Pro se voit doté d’un écran imposant, d’une batterie de plus grande capacité et – surtout – d’un téléobjectif offrant un facteur de grossissement bien plus élevé.

Le nouveau smartphone « haut de gamme du milieu de gamme » ou « bas de gamme du haut de gamme » de Xiaomi est-il une réussite sur tous les plans ? C’est ce que nous allons voir, en détail.

Fiche technique

Design

Le premier contact avec le Xiaomi 15T Pro est des plus agréables. Son dos, en fibre de verre, s’avère mat et doux au toucher. Le smartphone est disponible en trois coloris : gris, noir et marron doré (Mocha Gold).

Ce revêtement dorsal présente également l’avantage de ne pas être salissant, car les doigts n’y laissent quasiment pas de trace.

Sur la tranche du smartphone, plate, figure une armature en aluminium, qui est le gage d’une structure renforcée, susceptible de mieux résister aux chutes.

D’autre part, le Xiaomi 15T Pro pèse 210 grammes et arbore deux faces totalement planes, avec des coins arrondis. L’ensemble s’avère séduisant et procure une bonne prise en main.

Pour le reste, le bloc optique carré comporte trois objectifs. Le flash est placé juste à côté du bloc, alors qu’il occupait le quatrième emplacement dans le bloc optique du Xiaomi 14T Pro.

Bon point, si le bloc optique n’est pas centré, il est suffisamment large pour que le smartphone puisse être posé sur une table et utilisé d’une main sans déséquilibre.

Enfin, sans surprise, compte tenu de son prix, le Xiaomi 15T Pro est certifié IP68, ce qui garantit une étanchéité totale à l’eau (douce !) et à la poussière.

Affichage

Le Xiaomi 15T Pro est doté d’un très grand écran, de 6,83 pouces de diagonale. Il s’agit là d’une évolution notable depuis le Xiaomi 14T Pro (6,67 pouces). On note que – étonnamment – même le Xiaomi 15 Ultra, le vaisseau amiral de la gamme du constructeur chinois pour 2025, embarque un plus petit écran (6,73 pouces).

Bon point, les bordures de l’écran sont très fines, sur les quatre côtés. La part belle est donc faite à l’image, ce qui s’avère plaisant lorsqu’on visionne des photos ou qu’on regarde un film ou une vidéo YouTube.

D’autre part, l’écran est protégé par le revêtement Corning Gorilla Glass 7i, à priori moins performant que le verre de type Gorilla Glass Victus / Victus 2, que l’on trouve par exemple sur le Galaxy S25 de Samsung ou sur le Pixel 10 de Google.

Les images sont affichées dans une définition élevée (2772 x 1280 pixels), ce qui est toujours avantageux lorsqu’on regarde des photos. D’autres smartphones délivrent une image encore plus précise (3200 x 1440 pixels pour le Xiaomi Poco F7 Ultra par exemple), alors que les smartphones d’entrée de gamme se limitent généralement au mode Full HD+ (soit 2400 x 1080 pixels).

L’écran du Xiaomi 15T Pro supporte un taux de rafraichissement maximum de 144 Hz. S’il s’agit d’une amélioration par rapport au mode 120 Hz de son prédécesseur, celle-ci est toutefois quelque peu gadget, car les jeux supportant ce mode ne sont pas légion, ni d’ailleurs les utilisateurs pouvant faire la différence avec un taux de rafraichissement 120 Hz.

Mais, comme l’argument marketing semble incontournable cette année, Xiaomi a adopté cette technologie. Le mieux n’est pas forcément l’ennemi du bien.

Car, si les hautes fréquences d’affichage vous laissent de marbre, il est bien sûr possible de basculer en mode 60 Hz (ce qui permet au passage de maximiser l’autonomie). On peut également rester dans le mode utilisé par défaut, dans lequel le taux de rafraichissement est ajusté dynamiquement, selon l’application utilisée.

Et, contrairement à son grand frère, le Xiaomi 15, l’écran du Xiaomi 15T Pro n’exploite pas la technologie LTPO, qui lui permettrait d’ajuster encore plus précisément le taux de rafraichissement en temps réel (à partir de 1 Hz !).

Bon point, l’écran est compatible avec les standards HDR10+ et Dolby Vision, ce qui permet de bénéficier d’une qualité d’affichage optimale, si on regarde des films ou des séries sur les principales plateformes de streaming vidéo. D’ailleurs, pour profiter pleinement des avantages du mode HDR, le constructeur annonce que la luminosité maximale de l’écran peut atteindre 3200 nits, en pic HDR.

Nous avons bien sur vérifié cela, à l’aide de notre sonde Calibrite Display Pro HL et du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays.

Ainsi, nous avons relevé une luminosité SDR standard de 590 nits, pouvant même grimper à 1047 nits, si on active le mode Luminosité Automatique (qui permet d’obtenir une meilleure lisibilité en extérieur, en plein soleil par exemple).

En HDR, la luminosité grimpe effectivement très haut : nous avons pu mesurer un maximum de 3087 nits, lorsque l’écran était soumis à un éclairage intense (toujours en mode Luminosité Automatique). Dans ce domaine, l’écran du Xiaomi 15T Pro est donc aussi performant que celui du Xiaomi 15.

De plus, il offre une très bonne fidélité des couleurs, en particulier lorsque le profil d’affichage Vif est utilisé. En effet, dans ce cas, le Delta E moyen a été mesuré à 2,73 (rappelons que l’objectif est – dans l’idéal – d’obtenir un Delta E moyen inférieur à 3). Dans les deux autres modes (Pro et Saturé), le Delta E moyen mesuré s’avère supérieur à 3.

D’autre part, si la température des couleurs s’avère un peu trop froide par défaut (7185K), il suffit d’utiliser le réglage Chaud pour voir la colorimétrie s’améliorer (6227K). En effet, elle se rapproche alors de la valeur 6500K, qui caractérise une colorimétrie parfaitement neutre.

Seul (petit) point faible de l’affichage : sa faculté à reproduire l’espace colorimétrique DCI-P3 est limitée. En effet, alors que de nombreux smartphones – surtout haut de gamme – sont en mesure de l’afficher totalement (couverture à 100 %), le Xiaomi 15T Pro ne peut afficher que 67 % de ce gamut. Rien de dramatique toutefois, car il est peu probable que l’utilisateur lambda n’apprécie pas les couleurs affichées ou remarque cette faiblesse.

HONOR 400, le choix évident

Parfois, il vaut mieux réfléchir à deux fois avant de choisir son smartphone… L’innovation et la performance du HONOR 400, plus accessibles que jamais. Offre disponible jusqu’au 07/10

Sponsorisé

Découvrez l’offre

Logiciel

Le Xiaomi 15T Pro fonctionne sous Android 15, complété par la surcouche HyperOS 2 de Xiaomi (la version 3 d’HyperOS est censée être disponible fin octobre, selon le constructeur).

Bon point, les mises à jour d’Android sont assurées pour les 5 prochaines versions (jusqu’à Android 20 donc). De plus, le smartphone bénéficiera des mises à jour de sécurité pour les 6 prochaines années.

Outre Gemini et la fonction Circle to Search (Entourer pour Rechercher), HyperOS met à disposition plusieurs outils liés à la productivité et boostés à l’intelligence artificielle :

• Aide à la rédaction de messages par IA
• Fonds d’écran dynamiques : donner vie à certaines de vos photos. En quelques minutes, les résultats sont assez étonnants (vos animaux de compagnie se mettent à bouger quelques secondes).
• Editeur de galeries
• Fonctions évoluées de reconnaissance vocale (transcriptions, traductions, résumés, etc.)
• Interprète IA
• Sous-titres IA

À ces fonctions, s’ajoutent de nombreux outils de retouche, dont plusieurs qui font eux aussi appel à l’IA :

• Amélioration de la qualité
• Étendre la photo
• Effacer des objets
• Ôter d’éventuelles réflexions
• Modifier l’aspect du ciel
• Film IA : création de clips ou de collages à partir de plusieurs photos, ou ajout d’effets spéciaux.

Performances

Le Xiaomi 15T Pro n’intègre pas le dernier processeur de Qualcomm, le Snapdragon 8 Elite, comme les Xiaomi 15 et Xiaomi 15 Ultra. Pour ce modèle plus abordable, le constructeur chinois a opté pour la dernière puce haut de gamme de Mediatek, le Dimensity 9400+.

Cette dernière exploite une structure à 8 cœurs, dont les fréquences sont boostées par rapport à celles du Dimensity 9300+, qui équipait l’année dernière le Xiaomi 14T Pro :

• Un cœur cadencé à 3,73 GHz.
• Trois autres fonctionnant à 3,3 GHz.
• Les quatre derniers ont, quant à eux, une fréquence de 2,4 GHz.

Sur le papier, l’architecture du Dimensity 9400+ semble donc assez nettement moins performante que celle de la puce haut de gamme de Qualcomm, le Snapdragon 8 Elite :

• Deux cœurs cadencés à 4,32 GHz
• Six cœurs cadencés à 3,53 GHz

En pratique, cela n’est pas si évident que cela, si – par exemple – on se fie aux résultats du Benchmark Antutu. Car les écarts de performances peuvent être assez grands parmi les smartphones haut de gamme dotés du Snapdragon 8 Elite, comme le montre le tableau ci-dessous.

En tout cas, on constate que la puce Mediatek Dimensity 9400+ obtient des résultats bien meilleurs que ceux obtenus par le Snapdragon 8 Gen 3 de l’année dernière, aussi bien en termes de calculs purs qu’en termes d’affichages 3D. Ces derniers sont gérés par le GPU Immortalis-G925 MC12 dans le Dimensity 9400+.

Bref, le Mediatek Dimensity 9400+ délivre un niveau de performances très satisfaisant. La puce ne montre aucun signe de faiblesse, quelle que soit la situation, même lorsqu’il s’agit de faire fonctionner les jeux les plus sophistiqués.

Photo

Pour la photographie, le Xiaomi 15T Pro exploite la même configuration que le Xiaomi 14T Pro : trois objectifs dorsaux, tous développés en collaboration avec Leica, spécialiste de renom dans le domaine de la photographie.

D’ailleurs, quelle que soit la focale utilisée, le module photo offre la possibilité de capturer ses images dans le mode Leica Authentique ou dans celui appelé Leica Vibrant, qui offre des couleurs légèrement plus intenses.

L’objectif principal, équivalent à grand-angle de 23 mm avec une focale de f/1.62, est associé à un capteur de 50 mégapixels. Ce dernier est doté d’un dispositif de stabilisation optique. Par défaut, les photos ont une définition de 4096 x 2304 pixels.

Les photos capturées avec cette focale sont superbes. Elles fourmillent de détail, avec des couleurs très fidèles à la réalité (dans le mode Leica Authentique).

On retrouve également le traditionnel objectif ultra grand-angle (15 mm, f/2.2), avec un capteur de 12 mégapixels.

Le duo produit des images d’excellente qualité, encore une fois très précises, sauf sur les bords des images (ce phénomène s’observe quasiment sur tous les smartphones). Et, une fois n’est pas coutume, on ne constate quasiment aucune déformation sur les bords des photos.

Grand-angle

Ultra grand-angle

Grand-angle

Ultra grand-angle

La principale originalité du Xiaomi 15T Pro réside dans l’arrivée d’un nouveau téléobjectif. En effet, alors que celui du Xiaomi 14T Pro offrait un zoom optique 2,6x, le téléobjectif du Xiaomi 15T Pro double la mise, avec une focale de 115 mm (soit un zoom optique 5x), ce qui permet de se rapprocher toujours plus de son sujet, sans perte de qualité.

En pratique, tant qu’on se limite à l’utilisation d’un zoom optique compris entre 2x et 5x, on obtient de superbes clichés, à l’instar de ceux réalisés en mode grand-angle 23 mm.

D’autre part, le constructeur vante également les performances de son zoom numérique 10x (230 mm), qui offrirait des résultats quasiment équivalents à ce qu’on obtiendrait avec un zoom optique. Et force est de constater qu’il faut vraiment être très exigeant pour ne pas être satisfait par les images produites.

Enfin, jusqu’au facteur de grossissement de 20x (461 mm), la technologie Ultra Zoom 2.0 est censée procurer des images d’excellente qualité, elles aussi.

Et, comme on peut le voir sur les exemples ci-dessous, cette technologie permet d’obtenir des résultats des plus intéressants.

Comme le capteur du téléobjectif dispose lui aussi d’un stabilisateur optique, la visée ne pose pas de problème, tant qu’on reste à des focales raisonnables, jusqu’à 690 mm environ (soit zoom 30x).

D’ailleurs, même à ce niveau de zoom, il est possible de capturer des images encore assez bien détaillées, parfaitement utilisables sur les réseaux sociaux ou qui peuvent être partagées avec ses proches.

Au-delà, par exemple avec un zoom 60x (1380 mm), il faut vraiment se concentrer pour réduire au maximum les micro vibrations liées aux tremblements des mains, sous peine de ne pas bien cadrer son sujet. Dans tous les cas, la précision est trop basse pour que ce mode procure satisfaction.

Et l’opération devient quasiment impossible si on tente d’utiliser le zoom 100x (2300 mm). Toutefois, comme les images générées par ce niveau de zoom extrême s’avèrent peu exploitables, en raison d’une chute de la précision, ce désagrément n’est pas très gênant.

De nuit, les performances de l’objectif et du capteur ultra grand-angles sont loin d’être extraordinaires. La colorimétrie globale est très fidèle à la réalité (malheureusement ?), et les zones sombres n’affichent donc que très peu de détails. De plus, les objets éclairés manquent cruellement de précision.

En mode grand-angle, la donne change complètement. Malgré l’absence d’un mode Nuit dédié, la durée d’exposition accrue et la technologie Quad Pixel Binning permettent d’obtenir des images nettement plus lumineuses, avec des objets bénéficiant d’une précision beaucoup plus élevée.

Signalons toutefois que, lors de nos tests, plusieurs photos se sont avérées floues. Les prises de vues de nuit doivent donc être réalisées en prenant bien soin de stabiliser au maximum le smartphone pendant les deux ou trois secondes d’exposition.

Même le zoom 2x peut être utilisé, de nuit, sans que la qualité générale baisse drastiquement. Enfin, il est préférable de ne pas faire appel au zoom 5x, sauf si les sources lumineuses sont proches et nombreuses.

Ces trois objectifs dorsaux sont complétés par un objectif frontal (21 mm, f/2.2) associé à un capteur de 32 mégapixels. De quoi réaliser – sur le papier – des selfies riches en détails. Et c’est effectivement le cas en pratique.

Le mode Portrait offre toutes les options permettant d’embellir le visage des personnes photographiées, d’appliquer différents filtres pour obtenir divers rendus colorimétriques, ou pour ajuster l’effet de flou appliqué à l’arrière plan.

On note qu’une double pression rapide sur le bas de la touche de volume permet de lancer instantanément le module photo et de prendre automatiquement un cliché. C’est ce que le constructeur appelle le mode Street Photography.

Ensuite, on peut modifier rapidement la focale : 28 mm, 35 mm, 50 mm, 75 mm et 135 mm. La dernière focale utilisée est celle qui sera ensuite utilisée, lors de la prochaine activation de ce mode.

D’autres options permettent de prendre des photos en mode Super macro ou d’obtenir des clichés dynamiques (sorte de mini vidéos qui peuvent être exportées par la suite comme un GIF animé).

Enfin, les vidéastes apprécieront le fait de pouvoir filmer en 8K, avec 30 images par seconde, en 4K avec jusqu’à 120 IPS ou même 4K 60 IPS en HDR10+. Il est possible de bénéficier d’une technologie de stabilisation, mais seulement en Full HD, et avec 30 images par seconde.

Audio

Le Xiaomi 15T Pro est équipé des deux traditionnels haut-parleurs stéréo (la prise casque n’est pas présente). Ceux-ci délivrent une qualité audio assez satisfaisante lorsqu’il s’agit de jouer ou de regarder des vidéos.

Toutefois, pour profiter de sa musique dans les meilleures conditions, il est préférable d’utiliser un casque ou des écouteurs Bluetooth (ou USB C !), car la restitution audio manque de basses.

Le tout est complété par trois micros.

Réseau et communication

Le Xiaomi 15T Pro est bien sur compatible avec les réseaux 5G. Il peut accueillir deux cartes nano SIM ou une carte nano SIM et une eSIM.

En revanche, il est dommage que – contrairement à certains smartphones d’entrée de gamme, comme le Samsung Galaxy A17 5G ou l’excellent Nothing CMF Phone 2 Pro – il ne soit pas possible de remplacer une de ces cartes SIM par une carte mémoire de type microSD.

Autonomie et charge

Le Xiaomi 15T Pro est doté d’une batterie de 5500 mAh, soit 500 mAh de plus que son prédécesseur. Si c’est toujours ca de pris, il n’y a toutefois pas de quoi faire la roue, à l’heure à laquelle certains smartphones sont dotés d’une batterie Lithium-ion Si/C (Silicium & Carbone), qui affiche une capacité nettement supérieure. Par exemple, le Honor Magic 7 Lite exploite cette technologie et sa batterie a une capacité de 6600 mAh .

D’ailleurs, le constructeur vient de lancer, en Chine, le Xiaomi K80 Ultra, dont les caractéristiques techniques sont très proches de celles du Xiaomi 15T Pro, avec toutefois une différence de taille : sa batterie Lithium-ion Si/C a une capacité de 7410 mAh !

Toujours est-il que nous avons évalué l’autonomie du Xiaomi 15T Pro à l’aide du test intégré à l’application PC Mark. Avec une fréquence d’affichage dynamique (le mode par défaut) et une luminosité d’affichage de 250 nits, le smartphone est resté en fonctionnement pendant 14 heures et 25 minutes avant que le niveau de sa batterie atteigne 20 %.

C’est un bon résultat, même si les modèles les plus endurants, comme le OnePlus 13R (16 heures et 20 minutes) ou le Oppo Reno 13 Pro (17 heures et 10 minutes) font nettement mieux (avec – certes – des batteries de plus grande capacité).

Et si on fixe le taux de rafraichissement de l’écran à 60 Hz, l’autonomie est (bien sur) plus élevée, puisqu’elle atteint 17 heures et 18 minutes. Ce résultat est encore meilleur, puisque cette autonomie se classe parmi les plus élevées jamais observées avec ce benchmark.

D’autre part, nous avons évalué l’autonomie en streaming vidéo en lisant un film en boucle, en Wi-Fi, sur Netflix (250 nits, 60 Hz). Nous avons ainsi pu constater une baisse de seulement 27 % du niveau de la batterie, après 6 heures de streaming vidéo. On peut donc envisager une autonomie totale d’environ 22 heures et 13 minutes avec une batterie pleinement chargée.

Un autre point fort du Xiaomi 15T Pro réside dans sa faculté à regonfler sa batterie rapidement, à l’aide d’un adaptateur filaire Xiaomi d’une puissance maximale de 90 W (on note que celle-ci est inférieure à la puissance maximale supportée par le Xiaomi 14T Pro, de 120 W). Ce dernier n’est pas fourni, bien sur, et se trouve pour une trentaine d’euros.

Il exploite la technologie HyperCharge du constructeur. Et force est de constater qu’elle s’avère très efficace, puisqu’il n’a fallu que 30 minutes pour le niveau de la batterie soit rechargé à hauteur de 72 %. À peine un quart d’heure plus tard, la batterie avait retrouvé son plein potentiel (100 %).

Bon point, il est également possible d’utiliser un chargeur sans fil, avec une puissance maximale de 50 W.

Prix et date de sortie

Bonne surprise, malgré toutes les améliorations techniques apportées au Xiaomi 15T Pro, son prix reste le même que celui du Xiaomi 14T Pro à son lancement : 899 €, avec 12 Go de mémoire et 512 Go d’espace de stockage.

Contrairement à l’année dernière, le constructeur semble avoir fait l’impasse sur d’autres modèles, en 12 Go / 256 Go ou 12 Go / 1 To.

Bon point, une offre de lancement, valable jusqu’au 31 octobre permet de bénéficier de 100 € de remise immédiate, et de 100 € de bonus de reprise (en plus du prix de l’ancien smartphone). LE Xiaomi 15T Pro est donc accessible pour 799 € pour un peu plus d’un mois.

Son petit frère, le Xiaomi 15T est encore un peu moins cher : 599 €, grâce à une remise immédiate de 50 € valable jusqu’à fin octobre également. Mais pour atteindre ce plus petit prix, le constructeur a du faire quelques concessions sur l’équipement par rapport au Xiaomi 15T Pro : puce Mediatek Dimensity 8400 Ultra, écran 120 Hz, charge filaire en 67 W, téléobjectif 2x (46 mm).