Les vélos cargo électriques en libre-service devraient bientôt débarquer en France : voici où

 

Forte d’une récente levée de fonds de 10 millions d’euros, la jeune pousse néerlandaise Cargoroo souhaite élargir son activité à d’autres pays, dont la France. Une ville particulière est notamment ciblée pour déployer une flotte de vélos cargo électriques en libre-service.

cargoroo

En France, les vélos électriques en libre-service sont monnaie courante depuis quelques années déjà. Si beaucoup de grandes villes ont mis en place leur propre service, comme Vélib’ à Paris – bien que ce ne soit pas du libre-service à proprement parler – des acteurs privés ont eux aussi tenté leur chance. Citons Lime ou encore Dott.

Ce lot de protagonistes devrait être rejoint par un nouvel arrivant dans le courant de l’année 2023 : Cargoroo. Ce nom ne vous dit rien ? C’est tout à fait normal. Cette jeune pousse basée à Amsterdam n’a pas encore développé son activité par chez nous, même si cela ne devrait pas tarder, nous apprend Silicon Canals.

Lyon en ligne de mire

En effet, la start-up a récemment levé 10 millions d’euros pour étendre son champ d’action à d’autres villes et pays d’Europe. Aujourd’hui, elle se concentre plus particulièrement sur Amsterdam, Utrecht, Arnhem, Nimègue, Anvers, Louvain, Malines, Manchester, Berlin et Eindhoven. Mais qu’y fait-elle donc ?

Elle y déploie des flottes de vélos cargo électriques disponibles en libre-service. Ici, il n’est donc plus question de proposer un usage individuel et limité du cycle, mais de pousser un peu plus loin le champ des possibles. L’entreprise s’adresse notamment aux parents souhaitant transporter des enfants ou à des personnes voulant déplacer des objets lourds.

cargoroo

Aujourd’hui, un vélo cargo électrique requiert une somme conséquente à un consommateur. Si des modèles voguent autour des 2000 euros, comme ceux de Gaya, les prix peuvent vient s’envoler au-dessus des 3000 euros, comme le démontrent le Tern GSD ou le Moustache Lundi 20. Et encore, il s’agit ici de longtail.

Cargoroo se positionne quant à lui sur des biporteurs – l’avant du vélo est allongé pour accueillir une caisse d’une certaine contenance –, qui semble offrir une belle place pour un ou plusieurs enfants. Et une ville française devrait bientôt pouvoir en profiter toujours selon Silicon Canals : il s’agit de Lyon, la prochaine cible de l’entreprise.

Des prix qui semblent convenables

Selon le site officiel, une réservation de 20 minutes ne coûterait qu’un euro. Il n’est pas très clair si cette somme correspond aux frais de déblocage, ou pas. Ensuite, l’heure d’utilisation, par exemple, est facturée 4,80 euros. Ce qui, dans l’idée, semble tout à fait convenable selon l’usage que vous en ferez.

En revanche, l’interface principale du site précise qu’il faut restituer le vélo là où vous l’avez débloqué. Un moyen pour la start-up de mieux contrôler la géolocalisation de sa flotte. Dans l’idée, pourquoi pas, mais dans les faits, cela donne moins de liberté aux utilisateurs.

Sachez qu’une version française du site est déjà disponible : cela reflète les ambitions et les intentions de la marque dans un avenir proche, elle qui a triplé sa base d’utilisateurs au cours de la dernière année.

 


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