“Je ne pensais pas que ce serait si simple” : comment j’ai monté un PC de jeu de A à Z en moins de 4 heures

 
Est-il facile, et à la portée de tous, de monter un PC de toute pièce en 2025 ? C’est le défi que nous ont lancé TopAchat (le spécialiste des PC sur mesure et DIY) et Nvidia en nous fournissant un PC de jeu en pièces détachées.
Source : Johana Hallmann pour Humanoid XP

« Monter un PC de A à Z demande des compétences poussées en informatique et en bricolage« . Ce genre de commentaires, encore largement répandu, est un héritage des années 90 et 2000. Il n’a pourtant plus vraiment lieu d’être aujourd’hui tant les constructeurs de matériel informatique ont fait des efforts pour rendre leurs composants simples d’accès.

Si le montage d’une tour demande effectivement quelques compétences basiques (à savoir : être organisé et savoir lire un manuel), le processus est désormais parfaitement abordable par le premier venu. 

À tel point que TopAchat possède sur son site une rubrique entièrement dédiée aux PC DIY (Do It Yourself). Elle nous a confié l’un de ces kits avec pour objectif de monter et faire fonctionner la machine. Armés d’un tournevis, des guides et vidéos disponibles sur TopAchat et d’une dose de bonne volonté, je me suis attelé à la tâche. Petit compte rendu pas à pas. 

Un PC DIY TopAchat, c’est quoi exactement ? 

Monter un PC de toute pièce n’est pas simple, et le processus peut impressionner. Mais la présence d’une rubrique DIY chez Topachat suggère que la pratique se démocratise. En clair, un PC DIY TopAchat, c’est une configuration pensée pour ceux qui veulent monter leur propre machine, tout en profitant de l’expertise du site.

Besoin d’un PC de jeu, pour étudier ou avec un profil créatif ? Plutôt AMD ou Intel ? Un budget précis en tête ? Il suffit d’explorer les différentes configurations proposées, et d’utiliser les filtres ad hoc pour trouver la configuration qu’il vous faut. Et si vous ne souhaitez pas vous embarrasser avec le montage, l’enseigne propose aussi des PC « Ready to Play« , déjà prêts à l’emploi, et un outil unique : le ConfigoMatic, permettant de concevoir un PC sur mesure en quelques clics selon son budget, ses usages et ses préférences de marques.

La rubrique PC DIY de TopAchat et ses nombreuses configurations // Source : TopAchat

Là où les choses diffèrent par rapport à l’achat d’une tour classique, c’est que la configuration DIY arrive chez vous en pièces détachées. Chaque composant, du boitier au GPU en passant par la RAM et l’alimentation, est dans sa boîte d’origine, et c’est à vous de l’installer. 

Pour vous aider dans cette tâche et vous accompagner tout au long du processus, TopAchat a mis en place une page dédiée au montage d’une tour PC. Des conseils généralistes (certains détails peuvent varier en fonction des références de votre matériel) et des vidéos pour vous guider tout au long du processus et vous aider à faire fonctionner votre tour sans anicroches. 

Déballage et mise en place du matériel 

Pour ce test, TopAchat m’a envoyé l’une de ses configurations DIY. Le PC Builder pour être précis. Un carton rempli à craquer de matériel (neuf bien évidemment) nécessaire pour assembler un PC de jeu. Et le moins que l’on puisse dire c’est que je n’ai pas été déçu : 

  • processeur AMD Ryzen 5 7500F (avec un ventirad Fox Spirit) ; 
  • GPU Asus GeForce RTX 5070 OC 12 Go (en dual fan) ; 
  • carte mère MSI Pro B650-s WiFi ; 
  • 32 Go de RAM G.Skill Flare X5 ; 
  • SSD Kingston M.2 de 1 To ; 
  • alimentation Fox Spirit 750 W (Gold).
Un PC de jeu avant montage, ça ressemble à ça // Source : Johana Hallmann pour Humanoid XP

Et pour accueillir tout cela, un boitier moyen tour Aerocool Pivot V2. Cette configuration, TopAchat l’a voulue compacte et taillée pour le jeu en QHD (ou 2K), ce qui explique le choix d’une RTX 5070. Cette carte graphique de dernière génération offre de très bonnes performances en 1440p, et bénéficie de tout l’arsenal des technologies Nvidia actuelles (DLSS4, Frame Generation, Ray Tracing). Et pour démontrer les capacités de sa carte graphique, Nvidia offre en ce moment Arc Raiders pour l’achat d’une RTX 5070.

Le site de TopAchat est d’ailleurs extrêmement bien fait à ce niveau-là : sur la page de chaque configuration se trouve un outil pour visualiser les performances en jeu (sur une sélection de titres de référence). Idéal pour choisir la configuration la plus appropriée. 

Sur chaque configuration DIY de TopAchat, un simulateur de FPS permet de visualiser les futures performances de son PC.

Avant de me lancer dans le montage à proprement parler, j’ai pris le temps de réunir tous les éléments dont je pourrai avoir besoin. J’ai pris le temps d’ouvrir chaque boite pour en vérifier le contenu (rien ne manquait), de réunir les manuels d’utilisation de chaque composant (présent dans la boite ou téléchargé sur le net), de prendre des petits contenants (pour la visserie), et de charger la page DIY de TopAchat pour bénéficier de leurs conseils. Un jeu de tournevis pour le montage et c’est parti !

Carte mère et processeur : une première étape cruciale

Vous le savez sans doute, le processeur est le cœur du système. Ce que vous ne savez peut-être pas en revanche, c’est qu’il s’agit du composant le plus délicat à installer. Il s’agit en effet d’une pièce fragile, qu’il faut manipuler avec précaution pour s’épargner de nombreux désagréments par la suite.

Pour installer le processeur, j’ai commencé par repérer son emplacement (aussi appelé socket). Difficile de le manquer, c’est un gros rectangle métallique. Après avoir libéré l’emplacement de son cache plastique et ouvert le socket, j’ai aligné le processeur et son connecteur avec beaucoup de minutie (en vérifiant le sens via le tutorial ad hoc de TopAchat) pour éviter de tordre les pins au moment de la connexion.

Une fois le processeur dans son logement, il suffit de rabattre la partie métallique et de refermer le levier pour maintenir l’ensemble en place solidement. Je me suis ensuite tourné vers le ventirad, pièce cruciale dont la fonction est de dissiper la chaleur émise par le processeur lorsqu’il fonctionne.

Le modèle fourni par TopAchat est assez classique et plutôt simple à installer (par rapport à un watercooling par exemple). Après avoir installé la monture adaptée au socket et au processeur, j’ai appliqué la pâte thermique sur le processeur (elle sert d’interface entre les deux composants) et fixé mon ventirad sur la monture, pour venir coller les deux pièces.

J’ai ensuite branché son alimentation (au petit connecteur nommé CPU Fan qui se trouve non loin) sur la carte mère ainsi que l’alimentation de l’éclairage RGB (s’il en possède une) pour en finir avec cette étape. 

GPU, RAM et SSD : une installation simple et efficace

Le CPU et le ventirad étant installés et sécurisés, il est maintenant temps de m’attaquer au reste des composants. Le SSD M.2 vient naturellement trouver sa place sous le dissipateur de chaleur prévu à cet effet.

Les barrettes de RAM ont pour leur part rejoint les emplacements 1 et 3 (retenez bien cette information, cela aura son importance plus tard). L’installation est assez simple pour ces deux composants : une vis pour le SSD, et des petits taquets pour la RAM. Impossible de se tromper des sens dans un cas comme dans l’autre, des détrompeurs sont là pour éviter les erreurs. 

Avant de passer au prochain gros morceau, le GPU, j’ai pris le temps d’installer la carte mère dans le boitier. Rien de bien compliqué puisqu’il faut juste positionner toute la connectique (USB, HMDI, RJ45, Jack, etc) vers l’arrière du boitier et aligner les fixations du boitier avec les trous de vis présents sur la carte mère. Quelques vis plus tard et l’ensemble est désormais solidaire.

Au tour de la carte graphique maintenant. En l’occurrence, une RTX 5070 OC 12 Go de la marque Asus. TopAchat a retenu la GeForce RTX 5070 pour ses excellentes performances en jeu. La dernière génération de GPU Nvidia offre un bon équilibre entre puissance, consommation et technologies exclusives : DLSS 4 pour un rendu fluide même QHD ou 4K, le Ray Tracing pour un rendu hyper réaliste et Nvidia Reflex 2 qui vient optimiser la latence en jeu. Dans une configuration équilibrée, cette carte fait des merveilles en jeu comme en création de contenu.

Pour l’installer, j’ai localisé le port PCIe (à gauche du CPU dans notre cas) avant d’insérer la carte graphique dedans. J’avais pris le soin de libérer les accès à l’arrière du boitier (pour laisser apparaître les ports HDMI et DisplayPort). Une ou deux vis pour fixer le GPU au boitier et l’affaire est dans le sac. 

Branchements et cable management : attention aux erreurs

CPU ? Ok. Ventirad ? Ok. GPU ? Ok. RAM, SSD ? Ok et Ok. Les composants qui dépendent de la carte mère sont installés, et le moment est venu de se frotter à ce qui est l’étape la plus délicate (après l’installation du CPU) : le câblage.

C’est sans doute l’étape qui demande le plus d’attention et de minutie donc j’ai pris le temps d’étudier la disposition des différents branchements de la carte mère avec le manuel avant de me lancer.

Le câblage est l’étape la plus importante du montage du PC // Source : Johana Hallmann pour Humanoid XP

J’ai commencé par m’occuper de tous les câbles préinstallés dans le boitier, à savoir les ventilateurs, les ports USB en façade (ou sur le dessus du boitier) et les boutons Power et Reset. La plupart sont clairement identifiés et il “suffit” ensuite de trouver où les brancher sur la carte mère. 

Le branchement des ventilateurs est souvent assez simple (il suffit de trouver les broches estampillées Sys Fan). Le branchement des boutons Power et Reset est un peu plus complexes. Les connecteurs sont souvent petits et fragiles et il est très facile de les plier ou de les briser si l’on ne fait pas attention.

Tout est branché, il n’y a plus qu’à tester le PC // Source : Johana Hallmann pour Humanoid XP

Et le courant dans tout ça ? C’est le rôle de l’alimentation et de la myriade de câbles fournis avec. J’ai récupéré les câbles estampillés Motherboard, CPU et PCIe (pour la RTX 5070) et les ai branché. D’un côté, à la carte mère ou au GPU, de l’autre, à l’alimentation en vous assurant bien de faire passer tous les fils dans les emplacements prévus à cet effet dans le boîtier (il n’y a rien de pire que des fils qui traînent n’importe comment dans une tour). J’ai ensuite installé l’alimentation dans la cage prévue au bas de la tour, et l’ai vissée au boitier pour en finir.

Et alors, ça démarre ? 

Après quelques heures de boulot, j’en ai enfin fini avec les composants. Reste une seule question ? Est-ce que le PC va s’allumer ? Dans mon cas, la réponse a été oui. Enfin presque.

Si la tour s’est illuminée lorsque nous avons pressé le bouton Power (grâce aux ventilateurs RGB), j’ai aussi eu la surprise de voir deux témoins d’erreurs sur la carte mère. Le souci ? La RAM et le CPU, ce qui peut signifier, dans le pire des cas, que le CPU a été mal installé.

Une équipe de choc à l’ouvrage pour résoudre les (éventuels) problèmes // Source : Johana Hallmann pour Humanoid XP

Après quelques minutes de réflexion, de recherche sur internet et de tests, j’ai toutefois trouvé la source du problème : le branchement de la RAM (on vous avait dit que c’était important). Il a suffi de changer les barrettes de place pour les positionner sur les slots 2 et 4 pour que tout rentre dans l’ordre et que la tour se mette à ronronner sans aucun souci. Ce simple changement de place a suffi à éteindre toutes les LED d’alerte de la carte-mère.

Et pourtant, il tourne : après quelques heures, le PC monté par mes soins fonctionne sans aucun problème // Source : Johana Hallmann pour Humanoid XP

Une installation de Windows 11 plus tard (les kits DIY sont vendus sans OS) et la tour était prête à être utilisée à son plein potentiel. Après m’être livré à cette expérience, difficile de nier la simplicité et la fluidité du processus. Le montage reste, si l’on est un tant soit peu préparé, assez facile et les vidéos proposées par TopAchat permettent d’éviter la plupart des écueils qu’il est possible de rencontrer à chaque étape.

Avec ce nouveau PC à ma disposition, je vais pouvoir m’adonner sans retenue à de longues sessions sur les jeux du moments. Des titres comme Arc Raiders (offert avec la RTX 5070) ou bien Battlefield 6. Le jeu profite pleinement des dernières avancées proposées par les cartes RTX 50, comme le multi Frame Generation ou Reflex 2 (pour diminuer la latence en jeu), mais aussi de performances assez impressionnantes en 2K grâce à la RTX 5070.

Mais la plus belle des récompenses reste sans doute la satisfaction d’avoir monté ma propre tour et de la voir démarrer sans (presque) aucun problème.

Recherche IA boostée par
Perplexity