En mai dernier, nous avons eu la chance de nous rendre dans le centre de donnée de l’opérateur virtuel low cost Syma. Cette visite nous a permis de comprendre, à moindre échelle, comment un opérateur plus classique fonctionnait, quelles étaient ses contraintes, ses coûts d’exploitations et surtout comment le réseau était redistribué à ses clients. D’autres questionnements sont arrivés sur la table comme les questions d’ordres légales : (téléchargement, relations avec les autorités, etc.) et d’autres plus structurels comme la rentabilité des opérateurs virtuels. À cette occasion, nous avons pu rencontrer l’un des responsables du Data Center de Syma en région parisienne.
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Nous vous proposons ainsi de découvrir notre vidéo à ce sujet pour en apprendre davantage.
Pourquoi les opérateurs virtuels sont moins chers ?
Les opérateurs virtuels (ou MVNO) sont exploitants du réseau d’antennes à l’échelle nationale, ceux des quatre opérateurs principaux (MNO) : Orange, SFR, Bouygues Télécom et Free. Par conséquents, leurs couts d’exploitation sont bien moins élevés que ces derniers et ont plus de latitudes concernant leurs tarifs. Il faut aussi compter les coûts de main-d’œuvre qui sont bien moins élevés, forcément, les équipes globales étant grandement réduites.
Le cas de Syma est assez particulier, car l’opérateur est le seul MVNO du marché français à disposer de son propre cœur de réseau, Les MVNO plus classiques ont d’habitude un modèle économique simple axé sur la commercialisation de forfaits sans se soucier des aspects techniques que cela engendre. Le mot d’ordre est : chacun sa stratégie. Il n’en demeure pas moins que si les moyens sont mis pour ne plus dépendre à 100 % d’un opérateur traditionnel, c’est que le jeu en vaut la chandelle.
Est-ce que mon opérateur me surveille ?
Lors de notre visite, nous avons pu poser des questions plus transversales à l’activité d’un opérateur et parmis elles revenait la question du rapport aux autorités. On le sait, la relation entre la police et les opérateurs peuvent jouer un rôle primordial dans la détection des crimes (emplacement, sites visités, appels effectués, etc.). La question légitime à se poser reste donc la suivante : est-ce que mon opérateur peut voir ce que je fais sur mon smartphone ? Là encore, nous avons pu obtenir des réponses chez Syma plus précises et plus nuancées qu’on ne pourrait le penser.
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