À Paris, tous les scooters électriques ne seront plus logés à la même enseigne

 

La ville de Paris a choisi les trois opérateurs de scooters électriques qui seront autorisés à déployer leurs scooters électriques dans les rues de la capitale.

Yego
Source : Yego

Paris n’en a pas fini dans sa croisade pour la régulation des scooters électriques en libre-service dans ses rues. Après avoir annoncé l’interdiction des trottinettes électriques déployées par les opérateurs à chaque coin de rue, la ville s’attaque à l’épineuse question des scooters. Après avoir lancé un appel d’offre il y a plus d’un an et demi, la capitale a pris sa décision et révèle les trois opérateurs sélectionnés pour officier à Paris.

Réguler le nombre de scooters électriques en libre-service

Cityscot, Cooltra et Yego auront ainsi l’exclusivité pour faire circuler les usagers dans la capitale. Chacune de ces entreprises pourra déployer une flotte de véhicules dans la limite de 2 500 unités. Au total, ce seront un maximum de 7 500 scooters électriques qui seront proposés sur Paris intra-muros en libre-service. Cette restriction court pour les deux premières années. À partir de 2026, le quota de 2 500 engins sera relevé à 3 000. Les contrats sont d’une durée de cinq ans.

Les trois opérateurs de scooters en libre-service choisis par la Mairie de Paris ne représentent pas une surprise de taille puisqu’il s’agit des entreprises dotées d’une flotte déjà bien implantée. Cette décision de l’équipe d’Anne Hidalgo implique que certaines entreprises déjà installées dans la ville devront plier bagage.

C’est notamment le cas de Troopy, une start-up française qui avait lancé à l’automne une flotte composée de deux modèles de scooters Yamaha. Si le premier, NEO’s pouvait être conduit par la plupart des individus en raison de son équivalence à un 50 cm³. L’opérateur exploitait également le modèle E01 qui s’apparentait à un 125 cm³.

Les perdants de cet appel d’offre suivront le même chemin que les entreprises qui avaient parié sur la trottinette électrique. La dangerosité et le stationnement chaotique de ces dernières dans l’espace public avaient conduit la maire de Paris à organiser un vote citoyen sur le maintien ou non de ces flottes en libre-service. Les Parisiens avaient répondu par la négative à près de 90 %.


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