Les scooters thermiques interdits dans Paris ? Un conseiller veut l’expérimenter sur un horaire spécifique

Si vous avez un SUV et une moto thermique, vous êtes mal !

 

Un conseiller de Paris propose une expérimentation visant à interdire les deux-roues thermiques dans Paris. Avec la possibilité de tester ça d'abord de nuit.

Honda EM1 e : /Crédit : Honda

Alors que les Parisiens sortent à peine du vote visant à surtaxer le stationnement des véhicules les plus lourds, les voilà replongés dans une nouvelle idée pour tenter d’améliorer la mobilité et le confort au quotidien. Évidemment, cela dépend du point de vue duquel on se place. Car ce qui fera le bonheur de certains risques bien de faire le malheur des autres. On parle en effet ici de l’idée de l’interdiction des deux-roues thermiques dans Paris.

Cette idée a été émise par le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, qui appartient au groupe des Indépendants et Progressistes. Dans son viseur, le bruit que font les motos et les scooters à moteur thermique qui rendent l’environnement particulièrement bruyant. Et difficile d’aller à l’encontre de cet argument sonore. Pour y remédier, il a donc eu une petite idée.

Expérimentation de nuit

Le projet présenté par l’élu parisien est de lancer une expérimentation à grande échelle, sur l’ensemble de Paris, en interdisant aux deux roues thermiques de circuler la nuit dans un premier temps. Soit entre 22 heures et 7 heures du matin. Et ce pendant un an. Et précisant qu’un scooter thermique peut à lui seul réveiller « plusieurs milliers de Parisiens » durant la nuit, il a demandé à ce que des radars mesurant le bruit soient installés dans la capitale.

En réalité, cette proposition de Pierre-Yves Bournazel s’inspire de ce qui se fait déjà dans la capitale espagnole, Madrid, où les deux roues thermiques ne peuvent pas rouler dans l’hypercentre la nuit.

Pour autant, l’élu parisien a également formulé, comme pour aider à lâcher son scooter ou sa moto thermique dans Paris, son souhait de doubler les aides à la mobilité douce pour aider à passer à un scooter ou vélo électrique.

Pas assez radical ?

Si cette proposition a de quoi faire grincer des dents tous les utilisateurs de deux roues thermiques dans la capitale, et ils sont nombreux, ce n’est même pas encore assez radical pour le collectif « Ras le Scoot » qui voudrait lui faire passer cette interdiction le jour, en plus de la nuit.


Si vous voulez recevoir les meilleures actus Frandroid sur WhatsApp, rejoignez cette discussion.