Voici l’idée ingénieuse de Brompton pour rendre ses vélos (électriques) pliants bien plus polyvalents

 
Le fabricant britannique Brompton, célèbre pour ses vélos pliants, a trouvé le moyen d’intégrer une transmission à 12 vitesses à quatre de ses cycles. Sans pour autant impacter leur système de pliage. Ou comment les rendre plus polyvalents grâce à une petite idée astucieuse.
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Source : Brompton

Si vous cherchez un vélo pliant qualitatif, ultra compact et durable, alors Brompton est probablement l’un des meilleurs choix qui s’offrent à vous. Le constructeur britannique s’est forgé une excellente réputation en la matière, tout du moins pour les cycles musculaires. En ce qui concerne les vélos électriques, c’est une tout autre histoire — notre test n’avait pas été concluant.

Il n’empêche, la marque d’outre-Manche continue de travailler pour rendre sa gamme toujours plus attractive. Sa dernière nouveauté en date ? Une transmission à 12 vitesses pour rendre quatre de ses deux-roues plus polyvalents. Un tel système permet en effet de profiter d’une plus grande plage, et donc de mieux s’adapter aux différentes typologies de terrain (côte, pente) que vous affrontez.

L’idée astucieuse de Brompton

Jusque-là, les vélos Brompton se contentaient d’une transmission à 3 ou 6 vitesses. Le quatuor qui goûte au système à 12 vitesses est quant à lui composé des T Line, P Line et leur déclinaison électrique. Notez que les modèles entrée de gamme que sont les A Line et C Line en sont privés. Brompton souhaite ici mieux segmenter son catalogue.

Comme le met en lumière Road.cc, Brompton se l’est joué futé pour arriver à ses fins. Afin de conserver la compacité de ses vélos sans toucher au système de pliage, l’entreprise a tout simplement associé un moyeu arrière Sturmey-Archer à 3 vitesses intégrées à un dérailleur à 4 vitesses initialement conçu pour le modèle en titane, le T Line.

Des options onéreuses

La combinaison des deux systèmes permet alors de proposer un total de 12 vitesses — le moyeu arrière fait en quelque sorte office de plateau, même s’il n’en est pas un en pratique. Cette plus grande plage contraint néanmoins l’utilisateur d’utiliser un total de deux manettes : l’un pour le moyeu, l’autre pour le dérailleur. À voir ce que cela donne une fois au guidon : on imagine que ce n’est qu’une question d’habitude.

Cette option n’est cependant pas gratuite : il faut compter entre 200 et 550 euros supplémentaires selon les modèles, indique Transition Vélo. Le P Line Explore 12 grimpe à 3 095 euros, le T Line Explore 12 à 5 599 euros, lorsque leur équivalent électrique monte respectivement à 4 395 et 3 750 euros.


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