La marque suédoise Vässla est en faillite, mais devrait survivre sous une nouvelle direction. L'entreprise s'était notamment démarquée grâce à un modèle original et convaincant.
Ces dernières années, l’entreprise suédoise Vässla s’était fait remarquer grâce à deux engins disponibles en location : une draisienne électrique, qui était une sorte de trottinette à siège, ou de mini-vélo sans pédale, dans tous les cas limitée à 25 km/h comme le stipule la loi. Elle cohabitait aussi avec un véritable vélo électrique nommée Vässla Pedal.
Le Vässla Pedal devait entrer sur notre marché l’an dernier, et nous avions même pris (en secret) le guidon d’un prototype. Preuve qu’il existait bien ! Mais nous avions déjà appris un retard de lancement, et aucune nouvelle depuis l’automne dernier. De quoi nous mettre la puce à l’oreille ? Potentiellement.
Un gros coup dur, mais Vässla viable selon le patron
La mauvaise nouvelle est tombée hier. Un 14 février qui, malgré lui, est signe de rupture, le PDG de Vässla ayant confirmé la faillite de l’entreprise. « Hier, nous avons reçu une lettre de la justice rejetant notre prolongement de restructuration de notre société », a expliqué Rickard Bröms. « Malgré le fait d’être à quelques jours de la sécurisation des fonds nécessaires pour sortir de cette restructuration, nous ne pouvons plus continuer ».
Placée sous redressement judiciaire, Vässla ne va pas disparaître. Le patron explique « vouloir faire du mieux pour assister les représentants dans la transition vers une nouvelle phase, sous une nouvelle direction ». Il souhaite « un futur succès » pour le fabricant, qui serait donc « pleinement restructurée et prête pour un nouveau chapitre ».
Bientôt un retour de la draisienne électrique Vässla et enfin le lancement du vélo électrique Pedal ? Pas si sûr, car la marque souhaiterait suivre le même chemin que VanMoof. « Tout dépendra donc de la procédure, des repreneurs et d’un plan produit possiblement très différent », explique l’intéressé.
Depuis mi 2023, les faillites dans le secteur du vélo et du vélo électrique s’enchaînent en Europe. La faute à une baisse de la demande, l’inflation et un phénomène dit de surtockage, très coûteux pour les entreprises. Les chiffres « catastrophiques » de l’équipementier Shimano reflètent bien cette conjoncture délicate, tout particulièrement pour l’Europe.
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